1-Dies Mercurii I Martius 6.03
2-L'Esprit Des Gabriel 2.48
3-The Paschal Spirit 2.49
4-Fructus Gravis 2.50
5-Ad Arcana 6.07
6-Malleus Maleficarum 2.19
7-Salvete Virgines 3.14*
8-Daniel's 9th Cipher 9.31
9-Poisoned Chalice 6.19
10-The Citrine Cross 5.22
11-Rose of Arimathea 8.12
12-Beneath Alrischa 4.23
13-CheValiers De Sangreal 4.07
14-Kyrie for the Magdalene 3.55**

*Musique de Hans Zimmer
Paroles de Abhay Manusmare
**Musique et paroles de
Richard Harvey.

Musique  composée par:

Hans Zimmer

Editeur:

Decca Records
Decca B0006479-02

Musique produite par:
Hans Zimmer
Musique additionnelle:
Richard Harvey
Score additionnel:
Jim Dooley
Musique additionnelle
et arrangeur du score:
Nick Glennie-Smith
Arrangeur et musique additionnelle:
Lorne Balfe
Arrangements choeur et
paroles latines de:
Graham Preskett
Musique d'ambiance:
Mel Wesson
Arrangeur musical:
Blake Neely
Gourou des samples:
Bart Hendrickson

Artwork and pictures (c) 2006 Columbia Pictures. All rights reserved.

Note: ****
THE DA VINCI CODE
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Hans Zimmer
Que l’on aime ou non le roman de Dan Brown, impossible d’échapper à l’incroyable aura médiatique de cet ouvrage qui semble avoir dépassé toutes les espérances de son auteur en matière de succès livresque, puisque le cinéma s’est très vite intéressé à ce fameux ‘Da Vinci Code’ rapidement mis en chantier par le producteur Brian Grazer et le réalisateur Ron Howard. L’histoire, tout le monde la connaît déjà. Un soir, le professeur Robert Langdon (Tom Hanks), brillant expert en étude des symboles, est appelé d’urgence au musée du Louvre à Paris. Le conservateur du musée, Jacques Sauniere (Jean-Pierre Marielle), vient d’être assassiné, et avant de mourir, il a gravé des symboles sur son corps et laissé des indices codés autour de lui. Langdon mène alors l’enquête en compagnie de la cryptologue Sophie Neveu (Audrey Tautou) et découvre que les mystérieux indices laissés par Sauniere mènent tout droit à des œuvres de Leonard de Vinci, à commencer par la célèbre Joconde, qui contiendrait un message caché. Langdon et Neveu entame donc une longue course contre la montre pour tenter de déchiffrer tous les codes et énigmes qu’ils rencontrent sur leur chemin. Puis, de fil en anguille, ils finissent par découvrir que tout ceci est lié à un mystérieux secret que tente de protéger par tous les moyens l’Opus Dei, une puissante organisation religieuse secrète dirigée par le cardinal Aringarosa (Alfred Molina), comptant parmi ses membres le sinistre Silas (Paul Bettany), un prêtre fou prêt à tout pour mener sa tâche jusqu’au bout. Si le secret venait à être dévoilé au grand jour, il pourrait définitivement ébranler l’église catholique elle-même, et ce serait la religion catholique tout entière qui s’en retrouverait à jamais ébranlé, remettant en cause la légitimité du pouvoir de l’église et les fondements même de l’humanité.

‘The Da Vinci Code’ met donc en avant l’intrigue passionnante d’un secret lié au Christ, baignant dans un univers noir d’intrigue, de conspiration, de symboles, d’énigmes et de codes secrets. Ce jeu de piste brillamment orchestré par un Ron Howard en pleine forme est très largement valorisé par le jeu d’acteur de Tom Hanks et Audrey Tautou, débordante de charme et de fraîcheur dans ce film (plus que dans ses précédents films, curieusement...). Il faut dire que le tournage de ‘Da Vinci Code’ a représenté un sacré défi, d’une part parce que l’équipe s’est vu interdire l’accès à certains lieux de tournage comme l’Abbaye de Westminster en Angleterre ou l’église de Saint-Sulpice en France, obligeant l’équipe à trouver d’autres endroits ou à filmer en studio ces scènes initialement prévues et présentes dans le roman de Dan Brown (qui a supervisé la conception du film de A à Z). D’autre part parce que la durée conséquente de ce long-métrage (un peu plus de 2h30) et l’abondance d’énigmes et de scènes de déchiffrage de code tout au long du film aurait pu représenter un danger potentiel dans l’intérêt et le rythme même du film. Evidemment, ‘Da Vinci Code’ n’échappe pas à quelques longueurs, mais dans l’ensemble, le long-métrage demeure suffisamment captivant pour réussir à nous tenir en haleine jusqu’à l’incroyable révélation finale. A noter que le film s’avère être pour une fois très fidèle au roman d’origine, conservant tous les éléments essentiels sans faire de réelles impasses sur certains passages du roman.

Pour Audrey Tautou, ‘The Da Vinci Code’ représente le début d’une future grande carrière aux USA qui s’annonce radieuse, à condition que l’actrice française continue de bien choisir ses projets comme elle semble le faire depuis ses débuts. Point négatif en revanche pour le personnage de Jean Reno (le commissaire Fache) qui semble ici assez terne et vraiment peu passionnant. On relèvera cependant l’excellente performance de Ian McKellen, toujours aussi charismatique. Il reste que la même critique revient constamment, y compris pour le film: Dan Brown n’a finalement pas inventé grand chose, puisque la plupart des théories exposées dans ce film existaient déjà bien avant la création du ‘Da Vinci Code’. Disons que et le livre et le film auront permit de synthétiser ses différentes théories dans un ensemble somme toute très provocateur qui n’a évidemment pas manqué de susciter une vive polémique au sein même des organismes catholiques en tout genre. Il faut dire que le marketing massif crée tout autour du film n’a pas vraiment arrangé l’affaire. Rares sont les films à avoir été autant unanimement trucidé par les critiques internationales que ‘Da Vinci Code’, un acharnement massif des critiques qui s’explique probablement par le battage médiatique assommant réalisé tout autour du film et du livre. Reste que, au final, ‘The Da Vinci Code’ est un brillant jeu de piste provocateur et intense qui ne laissera personne indifférent, en bien comme en mal. Quand à savoir si le film et le livre tirent leur incroyable succès bénéfique d’un effet de mode éphémère, seul l’avenir nous le dira par la suite.

Hans Zimmer avait écrit en 1991 la musique de ‘Backdraft’, signant sa première collaboration à un film de Ron Howard, à une époque où ce dernier avait pourtant l’habitude de faire appel à James Horner sur la musique de ses films. Il aura finalement fallu attendre 2006 pour que Zimmer et Howard se retrouvent de nouveau sur un même film, qui n’est autre ici que ‘The Da Vinci Code’, alors qu’à l’origine, James Horner avait été annoncé sur la musique du film. Pour son retour sur un film de Ron Howard, Hans Zimmer frappe fort et nous livre un nouvel opus symphonique particulièrement intense, tellement intense que – chose rarissime – le BBFC, comité chargé de la classification des films en Angleterre, a expressément demandé aux auteurs du ‘Da Vinci Code’ de baisser le volume de la musique de Zimmer car, selon eux, elle risquait d’être trop impressionnante pour un jeune public (le film a quand même faillit être interdit aux moins de 15 ans en Angleterre pour cette raison aussi saugrenue qu’inattendue!). C’est dire à quel point la musique apporte un impact certain aux images du long-métrage de Ron Howard. On retrouve dans le score de ‘Da Vinci Code’ une profondeur dramatique qui rappelle irrémédiablement celle de ‘Hannibal’ ou de certains passages de l’inoubliable ‘The Thin Red Line’ – des oeuvres de maturité du compositeur teuton. Que les détracteurs du style Media-Ventures se rassurent: on est bien loin ici du Hans Zimmer des productions d’action Jerry Bruckheimer! La musique se veut ici très atmosphérique, sombre, par moment dramatique et pesante, baignant dans une atmosphère amère, mélancolique particulièrement intense. Dès l’ouverture, ‘Dies Mercurii I Martius’, cordes, synthétiseurs, violoncelle électrique soliste (toujours interprété par Martin Tillman), piano et choeurs religieux lointains annoncent la couleur, tandis que le thème principal fait son entrée avant d’être repris par un piano délicat. La mélancolie qui se dégage de cette très belle ligne mélodique nous renvoie clairement ici à ‘The Thin Red Line’. La seconde partie dévoile progressivement le thème grandiose et majestueux associé à l’énigme du St Graal. Accompagnée par des cordes rythmées typiques du compositeur (le morceau ressemble beaucoup à la scène de l’entraînement au début de ‘Batman Begins’), ce thème prend très vite des allures d’hymne à la Zimmer, avec un côté majestueux et dramatique particulièrement réussi, associé à la dimension mythologique du St Graal. Pour un premier morceau, Hans Zimmer fait fort, tout en conservant un certain classicisme d’écriture.

‘L’esprit des Gabriel’ dévoile le troisième thème majeur de la partition de ‘Da Vinci Code’, sombre motif mystérieux et inquiétant de 3 notes ascendantes associées dans le film à l’Opus Dei, et qui apporte un certain sentiment de menace à la musique de Zimmer, un excellent thème soutenu ici par un rythme martelé par des choeurs religieux toujours mixés de façon très distante (le cliché des chœurs religieux étant utilisé ici à bon escient). Dès lors, Hans Zimmer a posé les bases de sa partition dans le film, accompagnant chaque minute du long-métrage avec une intensité dramatique toujours plus ou moins constante. Comme souvent, le compositeur recycle la plupart de ses formules habituelles, passant du jeu soliste des violons/violoncelles à la ‘The Ring’ aux passages plus atmosphériques et sombres à la ‘Batman Begins’. A vrai dire, la musique semble suivre ce double axe tout tracé de ‘The Ring’/’Batman Begins’ avec un soupçon d’Hannibal et de ‘The Thin Red Line’ saupoudré au tout. Point d’originalité ici, mais la sensation (parfois agréable, par moment plus agaçante) d’être particulièrement familiarisé avec ce que le compositeur nous donne à entendre pour le film de Ron Howard. Il n’empêche que l’on ne peut s’empêcher d’être attiré par des moments particulièrement magnifiques et réussis comme le jeu solitaire du violon/violoncelle aux accents médiévaux dans ‘The Paschal Spirit’ (nous renvoyant à une idée de mythologie antique, de récits bibliques ancestraux, etc.) qui fait penser au récent ‘Kingdom of Heaven’ d’Harry Gregson-Williams, ou aux moments plus éthérés et spirituels de ‘Fructus Gravis’ avec la voix légère de la soprano Hila Plitmann sur fond de duo violon/violoncelle, qui ponctue ici l’enquête de Langdon et Neveu avec un moment de finesse harmonique et sonore digne des meilleurs oeuvres de Hans Zimmer. La seconde partie, plus rythmée, utilise des cordes rythmées et agressives héritées de ‘The Ring’ pour accompagner une scène où les deux héros fugitifs s’enfuient pour rechercher la vérité sur le Da Vinci Code.

‘Ad Arcana’ prolonge le côté atmosphérique et spirituel de la partition de ‘Da Vinci Code’ avec ses cordes mystérieuses et planantes à la Arvo Pärt (qui semble avoir quelque peu influencé le compositeur ici) et son côté méditatif et répétitif à la ‘The Thin Red Line’, une atmosphère proche de la méditation religieuse avec sa très belle partie de violoncelle soliste sur fond de cordes planantes qui nous permet de réentendre ici une très belle reprise du thème principal toujours associé à la quête de vérité des personnages de Tom Hanks et Audrey Tautou, apportant un poids émotionnel discret mais réellement poignant aux images du film. Grâce à la longueur de la plupart des scènes du film, Hans Zimmer prend bien le temps de développer chaque morceau, dépassant parfois les 6 minutes comme dans ‘Ad Arcana’ pour nous offrir de larges développements musicaux sombres, spirituels, mystérieux, envoûtants, tout à l’image du film. Un morceau comme ‘Malleus Maleficarum’ confirme quand à lui la facette religieuse du score de ‘Da Vinci Code’ avec une magnifique partie chorale qui ne laissera personne indifférent, un mélange de lamentation et de souffrance qui renvoie à l’imagerie traditionnelle du martyr du Christ, à celle du prêtre fou Silas qui se flagelle sévèrement tout au long du film en expiation de ses pêchés, etc. Zimmer a parfaitement tout compris de cette évocation musicale de la culture catholique qu’il retranscrit par ses propres moyens avec un tact et une maturité musicale qui devrait faire taire la plupart des détracteurs du compositeur. ‘Daniel’s 9th Cipher’ confirme alors cette orientation spirituelle/atmosphérique de la partition de ‘Da Vinci Code’ avec un magnifique morceau de plus de 9 minutes durant lesquelles le compositeur installe une ambiance apaisée et mélancolique traversé par la voix éthérée de la soprano soliste et quelques magnifiques reprises du thème principal, accompagnant le décryptage des codes et énigmes qui se présentent aux deux héros tout au long du film. Une fois encore, Hans Zimmer profite de la longueur des scènes pour développer pleinement ses morceaux, une chose rare à une époque où les musiques sont de plus en plus morcelées dans les films pour des questions de rapidité du montage. Par la suite, on pourra aussi attirer notre attention sur le superbe ‘Poisoned Chalice’ qui pourrait s’apparenter à une sorte de mini cantate religieuse pour soprano, choeur et orchestre d’une beauté saisissante (on sent que Zimmer a été particulièrement inspiré par son sujet, loin de la fadeur hollywoodienne habituelle!), idéal pour accompagner la scène du déchiffrage de l’énigme du portrait de la cène peinte par Leonard De Vinci.

‘The Citrine Cross’ réutilise l’ostinato mélodique à la ‘The Ring’ de ‘Ad Arcana’ (motif associé aux énigmes du Da Vinci Code) suivi d’une partie de choeurs religieux chantant en langue latine pour un passage particulièrement intense et grandiose (très belle utilisation des voix ici!) apportant ici aussi un poids dramatique émotionnel très fort à l’écran. Idem pour ‘Rose of Arimathea’ qui reprend les différents éléments majeurs du score (y compris le sinistre thème associé à l’Opus Dei) en les combinant dans un nouveau morceau dramatique/religieux de plus de 8 minutes rapprochant nos deux héros de leur but. ‘Beneath Alrischa’ diffère radicalement des autres morceaux avec son utilisation plus inventive du pupitre des cordes accompagnant le violon et violoncelle soliste dans un style thriller à l’ancienne, influencé par Bernard Herrmann. A noter ici ces effets de frottements sonores répétitifs et ce jeu très ‘tranchant’ des cordes qui nous renvoie clairement ici au style du score de ‘The Ring’, avec un léger côté répétitif qui fait parfois penser à du Philip Glass. Le morceau accompagne intensément la scène de l’affrontement final dans l’église avec le traître de service, et ce avant la révélation finale. Zimmer démontre ici son talent pour manier des atmosphères plus atonales et expérimentales, un style moins connu du compositeur et qui fonctionne ici à merveille! Evidemment, une telle aventure ne pouvait qu’avoir une conclusion grandiose et inoubliable, conclusion que nous offre en grande pompe Zimmer dans le désormais anthologique ‘Chevalier de Sangreal’ lorsque Landgon découvre à la fin du film l’emplacement secret exact de la précieuse tombe contenant le St Graal. Le thème du St Graal se transforme ici en hymne à la fois solennel et parfaitement grandiose, accompagné par ses cordes dynamiques et ses choeurs puissants quasi divins, un pur moment de bonheur pour tous les fans de Hans Zimmer! Pour finir, on notera deux morceaux un peu à part dans le score: ‘Kyrie for the Magdalene’, écrit par le compositeur Richard Harvey, magnifique Kyrie écrit pour choeur, solistes et orgue accompagnant le générique de début sous la forme d’une prière religieuse poignante qui n’a rien à envier aux plus belles pages de la musique sacrée classique. ‘Salvete Virgines’ est quand à lui écrit par Zimmer mais apparaît ici en tant que ‘bonus track’ puisque le morceau est absent du film. Ce morceau pour choeurs, percussions et synthétiseurs surprend à la première écoute, tant les sonorités inhabituelle de la formation chorale paraissent bien éloignées du style habituel de Hans Zimmer, preuve que le compositeur est capable d’innover par rapport à son propre style musical lorsqu’il s’en donne les moyens (et que le film l’inspire, cela va de soi!).

Décidément, Hans Zimmer n’a pas fini de nous prouver qu’il possède décidément plus d’un tour dans son sac. Alors qu’il nous avait récemment livré une série de scores parfois un peu fade (‘Batman Begins’), anecdotique (‘Spanglish’, ‘Madagascar’) ou tout simplement peu inspiré mais de bonne facture malgré tout (‘King Arthur’), la nouvelle grande oeuvre du compositeur allemand se laissait sévèrement attendre. Avec ‘The Da Vinci Code’, Zimmer comble enfin nos attentes et nous livre ce qui pourrait très vite devenir l’un de ses nouveaux grands classiques, une grande claque musicale qui, si elle surprend bien moins que ‘The Thin Red Line’ en son temps (la référence absolue du compositeur!), n’en demeure pas moins extrêmement réussie et inspirante de bout en bout! A vrai dire, on attendait pas grand chose des retrouvailles entre Hans Zimmer et Ron Howard, probablement du au fait que le compositeur nous avait laissé sur notre faim à de (trop) nombreuses reprises auparavant pour pouvoir nous convaincre qu’il allait de nouveau déployer ses ailes et s’envoler vers des lieux plus prospères sur ‘The Da Vinci Code’. Et pourtant, c’est bel et bien le cas et c’est tant mieux, car on sent enfin le grand Hans Zimmer sortir à nouveau de sa coquille en nous offrant un nouveau chef-d’oeuvre de maturité à ranger dans les rangs des monumentaux ‘The Thin Red Line’ et ‘Hannibal’, deux oeuvres de référence du compositeur qui vont pouvoir se féliciter d’accueillir dorénavant dans leurs rangs un petit nouveau, ‘The Da Vinci Code’. Hans Zimmer nous offre pour le film de Ron Howard une véritable messe pour choeurs, solistes et orchestres, alternant entre des moments de pure beauté où règnent drame, mélancolie et recueillement, et des moments plus agités où une noirceur plus amère et pesante côtoie des moments plus grandioses et exaltants. A l’écoute de la musique de ‘The Da Vinci Code’ dans le film, on ne peut s’empêcher de penser à quel point Hans Zimmer a été grandement inspiré par cette histoire, car malgré l’abondance parfois excessive de musique tout au long du film, la partition de ‘The Da Vinci Code’ demeure imperturbable dans ses développements dramatiques et ses nombreux morceaux touchés par la grâce. Peut être que le compositeur a tenu à exprimer une foi personnelle et profonde à travers ce film, ou peut-être a t’il été tout simplement tellement enthousiasmé par cette passionnante histoire de thriller religieux qu’il a réussi à nous offrir ce genre de musique planante, tragique, lyrique, sombre, intense et atmosphérique qu’il sait si bien faire quand il s’en donne véritablement les moyens, mêlant ses différentes influences avec une grande conviction et un professionnalisme qui n’est désormais plus à démontrer.


---Quentin Billard