1-Ihen: Ryu/Disaster: Dragon 2.30
2-Tasogare no Kizashi/
Twilight Omens 2.21
3-Haitaka: Toubousha/
Haitaka: Runaway 2.45
4-Tabiji/Journey 3.42
5-Machi/Town 1.30
6-Mayoi: Owareru Mono/
Indecision: Pursuer 3.38
7-Kubiki/Yoke 2.05
8-No E/To the Fields 1.34
9-Kumo/Clouds 2.36
10-Daichi no Hito/
Man of the Land 3.10
11-Ira to Shoushin: Akutou/
Biting Words and Grief: Scoundrel 3.32
12-Tsuioku: Routenshu no Chuukoku/
Recollection: the Warning of the Old Shopkeeper 2.30
13-Sounyuka "Teruu no Uta"
Eiga Baajon (Akapera)/
Insert Song "Teru's Song"
Movie Version (a capella) 2.31*
14-Wakare: Kage no Kyoufu/
Parting: Fear of Shadows 2.41
15-Goudatsu: Fushi no Yuuwaku/
Extortion: The Temptation of Immortality 5.00
16-Kyuukou: Taiji/
Express: Confrontation 4.57
17-Hikari to Kage/Light & Shadow 3.40
18-Shin no Na: Mezame/
True Name: Awakening 4.55
19-Shi no Noroi: Kyouki/
Curse of Death: Madness 7.24
20-Inochi no Hi/The Spark of Life 2.08
21-Owari to Hajimari:
Shudaika "Toki no Uta"/
Ending and Beginning:
Theme Song "Song of Time" 8.36*

*Interprété par Aio Teshima

Musique  composée par:

Tamiya Terashima

Editeur:

Tokuma Japan Communications
TKGA-503

Album produit par:
Tamiya Terashima

Artwork and pictures (c) 2007 Studio Ghibli. All rights reserved.

Note: ***
GEDO SENKI
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Tamiya Terashima
Changement de cap temporaire pour les studios Ghibli. Pour leur nouvelle production animée très attendue, ‘Gedo Senki’ (Les Contes de Terremer), ce n’est pas le grand Hayao Miyazaki qui se colle à la réalisation mais son propre fils, Goro Miyazaki. D’abord paysagiste puis directeur du musée Ghibli au Japon, Goro a enfin tenté sa chance en suivant les traces de son père sur ce nouveau film animé. ‘Gedo Senki’ s’inspire du célèbre ‘Cycle de Terremer’, une saga littéraire écrite par l’auteur américaine Ursula K. Le Guin, véritable référence de la fantasy qui se compose en six livres : ‘Le sorcier de Terremer’, ‘Les tombeaux d’Atuan’, ‘L’ultime rivage’, ‘Tehanu’, ‘Les Contes de Terremer’ et ‘Le Vent d’ailleurs’. En fait, ‘Gedo Senki’ s’inspire plus particulièrement du troisième et quatrième ouvrage de la saga, ‘L’ultime rivage’ et ‘Tehanu’. Véritable chef-d’œuvre de la littérature fantastique entamé en 1968, ‘Le Cycle de Terremer’ a déjà conquis des milliers de fans un peu partout à travers le monde et avait déjà fait l’objet d’une adaptation cinématographique sous la forme d’un téléfilm réalisé par Robert Lieberman en 2004. Dans ‘Gedo Senki’, Goro Miyazaki nous plonge dans l’univers de Terremer, un monde parsemé d’îles cernées par les océans. Le continent vit depuis quelques temps des moments difficiles. L’équilibre du monde a été rompu par le sorcier maléfique Aracnéide, qui a ouvert la porte entre le monde des vivants et des morts afin de rechercher le secret de la vie éternelle. Arren, jeune prince du royaume d’Enlad, assassine un jour son père sans aucune explication et s’enfuit. Inconscient dans un premier temps de la gravité de son geste, Arren erre seul dans Terremer, dévasté par de terribles crises d’angoisse qui lui font perdre son âme. Il n’est plus que l’ombre de lui-même, jusqu’au jour où il croise la route du puissant archimage Epervier. Ce dernier va le prendre sous sa protection et l’aider à retrouver ses esprits. Arren part alors s’installer chez Ténar, ancienne grande prêtresse des tombeaux d’Atuan et qui vit aujourd’hui dans une ferme sur l’île de son grand ami Epervier. C’est là qu’Arren y fait la connaissance de Therru, une mystérieuse jeune fille particulièrement farouche qui cache en elle un grand secret qu’elle ignore elle-même. Alors que Therru apprend finalement à mieux accepter la compagnie humaine en présence d’Arren, ce dernier décide de s’en aller et d’errer à nouveau seul, fuyant à nouveau la réalité, sans cesse torturé par de terrifiants cauchemars aussi sombres que tragiques. Il est très vite rattrapé par Aracnéide, qui lui jette un sort et décide de l’enrôler pour le rallier à sa cause. Mais lorsque Ténar est kidnappée à son tour par les sbires du sorcier maléfique, Epervier et Therru décident de partir délivrer leurs amis. Alors qu’Arren reprend petit à petit ses esprits, il prend enfin conscience de la réalité et décide d’affronter Aracnéide et de mettre un terme au maléfice qui ronge Terremer depuis trop longtemps maintenant.

Si vous vous attendez au Ghibli habituel avec ‘Gedo Senki’, vous risquez fort d’être déçu ! Certes, on y retrouve le graphisme et le style visuel typique des productions Ghibli. Mais là où le film se démarque totalement des précédentes productions d’Hayao Miyazaki, c’est dans sa réalisation et surtout son scénario. L’histoire est ici bien moins aboutie que dans les films de papa Miyazaki. Pire encore, l’intrigue semble totalement sous-développée. Le film s’attarde sur des détails sans importance et laisse pas mal de zones d’ombre concernant des détails majeurs de l’histoire (par exemple quel est le lien à Terremer entre les hommes et les dragons, pourquoi les individus ont deux noms à Terremer, pourquoi Arren a assassiné son père sans aucune explication, pourquoi Epervier a une marque sur la joue, etc.). Du coup, seuls les personnes qui ont lu les romans d’Ursula K. Le Guin pourront comprendre toute l’histoire réellement, le scénario de ‘Gedo Senki’ s’avérant être par moment confus et décevant dans son traitement. Autre élément étonnamment mauvais pour une production Ghibli, l’unité de lieu et de décor du film : les 20 premières minutes se déroulent dans la ville de l’un des royaumes du contient. Puis, tout le reste du film se déroule alors sur une île où se trouve la ferme de Ténar et le château d’Aracnéide. Curieusement, cette présence peu équilibrée de deux décors différents dans le film ne nous permet de nous faire une idée exacte de l’immensité de Terremer et de ses différentes îles. A ce niveau là, le téléfilm ‘Earthsea’ s’avérait être bien plus intéressant dans sa description visuelle du continent. Les personnages sont quand à eux bien développés, avec un Arren très convaincant, véritable anti-héros comme on n’en avait encore jamais vu dans une production Ghibli. Arren est un être faible qui commet beaucoup d’erreur (dont une fatale, l’assassinat de son père), pris de crises d’angoisse dévastatrice qui le rongent intérieurement. Seul Epervier semble être un être sage et calme. Therru est quand à elle une jeune fille sauvage et farouche au passé tragique. Quand à Ténar, malgré son apparence bienveillante et aimable, elle cache elle aussi une part d’ombre liée à son passé, lorsqu’elle servait une mauvaise cause avant d’être sauvée par Epervier et ramenée sur le droit chemin. Enfin, last but not least, Aracnéide est un méchant totalement maléfique comme on n’en avait encore jamais vu là aussi dans une production Ghibli. D’habitude, les films de Miyazaki mettent en scène des méchants qui ont toujours plus ou moins une part positive en eux, ou un côté humain qui peut les rendre plus complexes. Ici, Goro Miyazaki a opté pour une galerie de personnages totalement différents de ce que l’on a l’habitude de voir dans les productions de son père. Même le film dans son ensemble s’avère être étonnamment sombre, dramatique et par moment très dur, comme cette séquence du cauchemar d’Arren durant lequel le héros est agressé par une ombre ayant l’apparence de la mort et qui s’empare de lui en se décomposant sous la forme d’une boue noire et maléfique (de mémoire, on avait encore jamais vu une séquence aussi noire dans une production Ghibli!).

Le film marque des points dans son côté dramatique et sombre qui le rendent réellement adulte, avec un soupçon de philosophie dans son message sur l’importance de ne pas avoir peur de la vie et d’accepter la mort comme une conséquence naturelle de la vie. Dommage cependant que le message s’avère être parfois un peu simpliste dans la bouche des personnages, alors que le livre d’origine allait beaucoup plus loin dans ce côté philosophique qui le rendait réellement complexe et passionnant. Malgré quelques scènes spectaculaires comme l’introduction du combat entre les deux dragons ou la confrontation finale apocalyptique contre Aracnéide sur le toit du château en train de s’effondrer (une scène d’affrontement d’une rare intensité!), ‘Gedo Senki’ déçoit par son scénario confus et tortueux qui n’est qu’un pale résume du roman d’origine et qui ne contient ni la richesse ni la complexité de l’oeuvre d’Ursula K. Le Guin. Goro Miyazaki réalise donc un film d’animation sombre, dramatique et spectaculaire au scénario bancal, et à la réalisation pas toujours très convaincante (le rythme lent du film est à la fois un plus et un point faible pour le récit qui s’attarde souvent sur des détails insignifiants alors qu’il passe à côté des éléments clés!). Le réalisateur filme l’ensemble avec une grande honnêteté mais accumule tellement de lacunes (de jeunesse!) qu’il échoue en nous racontant une histoire pourtant passionnante mais qu’il ne maîtrise pas vraiment, apparemment peu conscient des réels enjeux philosophiques du récit d’origine. Si l’identité visuelle du film est indéniablement celle des productions Ghibli, la partie narrative demeure donc très particulière et peu aboutie, faisant de ‘Gedo Senki’ un film d’animation très déconcertant et pourtant plein de charme et d’ambition. Pour un premier film, le fils Miyazaki ne parvient pas à atteindre le brio de son père mais dévoile néanmoins un certain potentiel qui nous donnera inévitablement envie d’en voir un peu plus!

Qui dit changement de cap à la réalisation dit aussi changement de direction concernant la musique du film. Dans ‘Gedo Senki’, ce n’est pas Joe Hisaishi qui se colle à la composition de la musique mais bien Tamiya Terashima. Evidemment, ceux qui s’attendent à retrouver le style Hisaishi seront là aussi déçu, tant la musique composée par Terashima s’éloigne à son tour du style des musiques Ghibli habituel pour adopter un ton plus hollywoodien et occidental. A la première écoute, le score de ‘Gedo Senki’ s’avère donc être particulièrement déconcertant voire décevant sur certains points, et pourtant, son impact sur les images du film demeure indéniable. Terashima utilise un pupitre de cordes auquel il a ajouté de nombreux instruments synthétiques et autres sonorités électroniques samplés - notamment dans le pupitre des cuivres et des bois, interprétés par des samples synthétiques de qualité très quelconque. On est d’ailleurs en droit de s’interroger sur la réelle nécessité d’utiliser ici des instruments samplés de qualité moyenne : qu’est-ce que cela était censé apporter d’intéressant à la musique du film ? Terashima n’aurait-il pas disposé d’un budget musique suffisant pour pouvoir se payer un vrai orchestre digne de ce nom ? A cela s’ajoutent aussi des choeurs samplés pour le côté plus magique/mystérieux du film, ainsi qu’une pléiade d’instruments aux sonorités celtiques/ethniques plus étonnants, associés à l’univers de Terremer. L’ouverture du film permet au compositeur de nous offrir un premier morceau d’action tonitruant traversé par des percussions ‘action’ et des cordes frénétiques pour ‘Anormality/The Dragon’, durant la scène des deux dragons s’affrontant au dessus de la mer. On ressent d’entrée ici un côté hollywoodien dans la musique qui s’éloigne très clairement du style Ghibli habituel malheureusement. L’utilisation de trompettes samplées à la fin du morceau nous donne très clairement l’impression que le compositeur n’a pas pu bénéficier d’un budget suffisamment conséquent sur la musique de ce film. A noter l’introduction de chœurs mystérieux qui évoquent le déséquilibre qui sévit dans le monde de Terremer. Si ‘Signs of Gold’ se distingue par son côté plus mélancolique et intime avec un orchestre ample et dramatique, ‘Sparrowhawk/The Fugitive’ nous permet de découvrir le très beau thème principal de la partition de ‘Gedo Senki’, thème de cordes majestueux qui traduit clairement l’idée d’une grande quête initiatique avec un soupçon d’émotion. A noter ici l’utilisation d’une cornemuse couplée à une penny whistle pour le côté plus celtique de la musique de Terashima, un côté qui n’est pas sans rappeler ce qu’avait justement composé Jeff Rona sur le téléfilm ‘Earthsea’. On est même en droit de se demander si Tamiya Terashima ne se serait pas un peu inspiré du style de la musique de Jeff Rona pour écrire celle de ‘Gedo Senki’. Quoiqu’il en soit, on retrouve par moment dans ‘Sparrowhawk/The Fugitive’ un style mélodique plus proche heureusement de l’esprit Ghibli, même si le morceau se conclut sur un passage action reprenant les cuivres synthétiques de qualité médiocre.

Les synthétiseurs reviennent sous la forme de nappes planantes au début de ‘The Trip’, lorsque Epervier et Arren entament leur voyage à travers Terremer au début du film. Un duduk arménien (encore un cliché hérité d’Hollywood!) reprend le thème avant une nouvelle reprise orchestrale de qualité aux cordes, toujours exécuté de façon aussi majestueuse, ample et dramatique, parfaitement à l’image de l’ambiance du film de Goro Miyazaki. La dernière partie du morceau nous permet heureusement de retrouver une certaine magie d’un style musical qui nous semble plus familier pour une production Ghibli. Idem pour le très beau ‘To The Fields’ où le thème est à nouveau repris par une flûte celtique puis par l’orchestre. Autre élément surprenant, l’apparition d’une pièce à l’apparence d’une jig irlandaise dans ‘The City’ pour accompagner toute la séquence dans la ville au début du film. A noter que l’on retrouvera cette jig irlandaise dans ‘The Chase/Advice of the Old Shopkeeper’). En utilisant diverses sonorités ethniques d’origine essentiellement celtiques/irlandaises et par moment plus orientales, Terashima a voulu recréer un son musical propre à l’univers de Terremer. Comme toujours dans les productions Ghibli, la musique demeure très présente à l’écran et occupe une place majeure tout au long du film, accompagnant chaque grande séquence avec une certaine intensité dramatique. Par exemple, ‘Indecision/The Follower’ développe un nouveau passage d’action percussif avec l’apparition de deux autres thèmes majeurs du score, un thème plus mélancolique d’esprit associé aux tourments d’Arren, et un thème de chœur sombre et mystérieux associé au maléfice qui ronge Terremer, ces deux thèmes devenant plus présents dans la seconde partie de ‘Gedo Senki’ (on passera ici sous silence l’utilisation ridicule de cuivres synthétiques à la fin du morceau, qui trahissent manifestement le manque de budget alloué à la musique de ce film!). Le thème d’Arren revient de façon plus vibrante et dramatique dans le très beau ‘Kubiki’ et illustre clairement l’errance et les tourments intérieurs du héros. Autre élément étonnant, ‘Kumo’, qui n’a rien d’une musique typiquement dans l’esprit Ghibli. Terashima utilise ici un thème de duduk aux sonorités orientales sur fond de nappes de synthétiseurs et de percussions électroniques obscures, associées au maléfique Aracnéide, morceau d’une noirceur absolue indissociable du méchant du film. La partie maléfique revient vers la fin de ‘The Separation/Fear of the Shadow’ pour évoquer l’envoûtement d’Arren par le sorcier démoniaque.

Plus intime et touchant, ‘People of the Earth’ développe les sonorités celtiques avec un ton plus méditatif et émouvant. En revanche, ‘Thorns and Sorrow/The Scoundrel’ s’avère être un peu hors de propos en plein milieu du score de ‘Gedo Senki’, avec ses bois (samplés) sautillants et ses pizzicati typiquement mickey-mousing. Le morceau entendu durant la scène des deux voisines qui racontent leurs commérages sur Ténar n’a visiblement pas sa place dans l’univers sombre et dramatique du film. Toute la partie finale s’avère être quand à elle nettement plus sombre, avec le retour du motif sombre de duduk associé à Aracnéide dans l’impressionnant ‘Violent Robbery/The Seduction of the Undead’, avec ses voix lointaines qui semblent évoquer l’idée de la mort et de la magie noire. L’action explose à la fin du morceau et se prolonge dans ‘Express/Face to Face’ pour le début de la confrontation finale contre Aracnéide (on y retrouve ici son thème de duduk maléfique). La confrontation touche à sa fin avec le massif ‘The Curse of Death/Insanity’ où le thème d’Aracnéide atteint son apogée, repris ici par les cordes sur fond de percussions électroniques massives, de choeurs grandioses et de cuivres synthétiques – morceau violent d’une très grande intensité pour cet affrontement final assez extrême. Enfin, ‘The Spark of Life’ conclut cette grande aventure dans une coda grandiose et puissante reprenant le thème principal dans toute sa splendeur, avec choeurs et orchestre (la musique aurait certainement gagné encore en puissance avec de vrais cuivres et des vrais choeurs!). Notons pour finir une chanson interprétée a cappella la chanteuse Aoi Teshima dans ‘Theru’s Song’, chanson qu’interprète seule Theru au milieu du film, et qui exprime les souvenirs de son passé douloureux. Seul regret : que le film omette la magnifique version avec accompagnement instrumental de cette chanson que l’on pouvait entendre dans la bande-annonce du film!

Partition atypique des productions Ghibli, ‘Gedo Senki’ s’avère être un score aussi déconcertant que le film lui-même. Tamiya Terashima n’a de toute évidence ni la talent et encore moins le génie mélodique d’un Joe Hisaishi ou d’un Yuji Nomi. Mais il signe néanmoins un score qui possède son propre charme et possède un impact indéniable sur les images du film. C’est sans aucun doute la première fois qu’une production du célèbre studio d’Hayao Miyazaki utilise une musique aussi occidentalisée et proche de ce qui se fait aux Etats-Unis voire en Europe. Certains diront qu’il s’agit là du signe de l’ouverture du studio vers le monde extérieur, mais d’autres diront qu’il s’agit plutôt d’une trahison de l’esprit Ghibli. Le studio qui nous avait jusqu’ici habitué à une certaine exigence tant en matière de film que de musique déçoit pour la première fois avec un score tout en demi teinte, qui charme mais laisse perplexe en même temps. Mais après plusieurs écoutes, on finit néanmoins par adhérer à cette musique puissante contenant une pléiade de thèmes tous plus riches les uns que les autres. Il manque cependant une certaine magie musicale plus japonaise d'esprit que l’on retrouvait pourtant dans les anciennes productions animées de Miyazaki. Maintenant, c’est à vous de juger!


---Quentin Billard