1-The Dream 3.32
2-First Meeting 1.10
3-Secret Agent 0.52*
4-The Implant 2.41*
5-The Aftermath 0.30*
6-For Old Times' Sake 3.00*
7-Clever Girl 4.30
8-The Johnny Cab 3.47*
9-Howdy Stranger 2.00*
10-The Nose Job 1.55*
11-The Space Station 0.47*
12-A New Face 1.29*
13-The Mountain 1.27*
14-Identification 1.02*
15-Lies 1.04*
16-Where Am I? 3.59
17-Swallow It 3.07*
18-The Big Jump 4.33
19-Without Air 1.15*
20-Remembering 1.50*
21-The Mutant 3.16
22-The Massacre 2.34*
23-Friends 1.40*
24-The Treatment 5.36
25-The Hollowgram 5.36
26-End of a Dream 5.46
27-A New Life 2.22

*World Premiere Release

Musique  composée par:

Jerry Goldsmith

Editeur:

Varèse Sarabande
VSD-6197

Produit par:
Jerry Goldsmith
Edition Deluxe produite par:
Robert Townson
Montage de la musique:
Ken Hall
Assistant de Mr.Goldsmith:
Lois Carruth

Artwork and pictures (c) 2000 Canal+ D.A. All rights reserved.

Note: ****
TOTAL RECALL
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Jerry Goldsmith
Adapté d'une fameuse nouvelle de science-fiction de Philip K.Dick, le Total Recall de Paul Verohoeven (le hollandais violent) est l'archétype même du film d'action fait à l'ancienne, typique de l'esprit très années 80 de ces films très bourrins. Thriller d'action sur fond de science-fiction, Total Recall laisse la part belle à Arnold Schwarzenegger qui semble s'être bien amusé à jouer le rôle de Douglas Quaid, un ouvrier de chantier hanté par des rêves de la planète Mars et qui décide un jour d'aller dans l'agence de Rekall pour commander un voyage sur Mars par le biais de cette mystérieuse entreprise qui a le pouvoir de faire voyager dans les rêves des individus. Pour ce faire, on implante à Quaid un implant dans sa mémoire qui lui permettra alors de voyager dans ses rêves. Mais l'implantation tourne mal alors que Quaid se met à devenir inexplicablement violent, prétextant qu'il est un agent secret en mission et que personne ne doit se mettre sur son chemin. Les scientifiques de Rekall arrivent à l'immobiliser et le mettent ensuite dans un taxi, là où il se réveillera un peu plus tard sans se souvenir d'être passé chez Rekall. Les ennuis commencent alors pour Quaid lorsque ce dernier tombe sur un groupe de ses amis qui veulent le tuer de manière inexplicable sans qu'il comprenne vraiment pourquoi. Après les avoir tous supprimés, Quaid s'enfuie et découvre que le monde dans lequel il vivait avec sa femme Lori (Sharon Stone dans le rôle de la femme perverse une fois de plus) et son identité ne sont en fait qu'une sorte de grande illusion destinée à manipuler son esprit. Sur ordre de son double qui prend contact avec lui, Quaid va alors foncer sur Mars pour tenter de découvrir sa véritable identité tout en étant traqué par des mystérieux tueurs menés par Richter (excellent Michael Ironside), l'homme de main de Coohagen (Ronny Cox, que Verhoeven a de nouveau engagé après avoir interprété le méchant de son précédent film, Robocop), le puissant administrateur de Mars qui distribue les réserves d'air pour la population de Mars et fait son business sur cette précieuse vente d'air indispensable à la survie de la population Martienne. Son voyage sur Mars sera pour lui l'occasion de découvrir la vérité sur son identité et sur les secrets que renferme cette mystérieuse planète. En conclusion, Total Recall est un film d'action explosif et très rythmé mené tambour battant, et si l'on apprécie les subtilités de l'intrigue et d'un scénario assez astucieux, on ne pourra que sourire en voyant à quel point Verhoeven a une fois de plus forcé sur l'ultra-violence et les effets gores cher au hollandais violent qui aime provoquer les commissions de censure américaine qui semblent plus souvent s'insurger contre le sexe dans les films mais plus rarement contre la violence sanguinaire d'un film bien bourrin comme Total Recall (qui se résume la plupart du temps à un enchaînement incessant de fusillades et de poursuites). On retrouve donc le style de Verhoeven avec des effets spéciaux qui commencent déjà à être datés (les séquences des têtes qui implosent sont incroyablement kitsch mais très impressionnantes ceci dit) mais qui donnent tout son charme à cet excellent film d'action/science-fiction qui reste en fin de compte un classique du genre et probablement l'un des meilleurs films de Schwarzenegger (peut être aussi son film le plus violent) avec le fabuleux 'Predator'.

En 1990, Jerry Goldsmith a derrière lui quelques très grands chefs d'œuvre qui restent aujourd'hui incontestés dans leur domaine. Depuis des BO comme 'First Blood' en 1982, Goldsmith s'est très vite révélé comme étant un spécialiste de la musique d'action, un genre qui fit sa réputation dans les années 80 et surtout les années 90, là où il exploitera pleinement ce genre. Première collaboration du compositeur avec Paul Verhoeven, Total Recall marque un véritable aboutissement du genre action dans la carrière du compositeur qui semble avoir atteint un sommet rarement inégalé avec ce score très puissant. Goldsmith y montre tout son talent pour manier une écriture orchestrale virtuose et un sens du rythme très personnel, sans oublier une remarquable maîtrise de l'élément électronique qui opère pleinement dans ce score au sein de l'importante masse orchestrale du National Philarmonic Orchestra, l'orchestre fidèle aux compositions de Goldmsith depuis de très nombreuses années. Le fait est que ce n'était pas l'orchestre prévu au départ puisque les sessions ont d'abord commencées à Munich, mais se sont vite avérés décevantes. Pour ne pas perdre plus temps et surtout plus d'argent, Goldsmith et son équipe ont dû déménager à Londres pour venir interpréter la musique par le National Philarmonic Orchestra et ses musiciens talentueux.

Le score de Total Recall est un habile mélange complexe entre l'orchestre et les synthétiseurs évoquant le côté futuriste du film ainsi que le lieu du récit, Mars. Le Main Title du film permet de faire entendre le superbe thème principal sur fond d'un martèlement rythmique intéressant et avec une ligne de basse du synthé accentuant la mélodie annoncé par les cuivres. Certains ont beaucoup critiques la ressemblance du début de ce Main Title avec le début de 'Anvil of Crom' du fameux score de "Conan The Barbarian" de Basil Poledouris. Probablement s'agit il ici d'un clin d'œil volontaire à Poledouris exigé par Verhoeven avec qui Poledouris collabora sur "Flesh & Blood" et "Robocop". (le clin d'oeil est aussi dirigé vers Schwarzenegger qui interprétait Conan) Avec son fameux ostinato rythmique, ce thème évoque l'aventure de Quaid sur Mars et s'affirme très rapidement comme étant un petit leitmotiv du héros qui trouvera essentiellement sa place dans la première partie du film, Goldsmith ne faisant toujours que de le suggérer par petites bribes. Très rapidement, Goldsmith installe un climat mystérieux et incertain dans 'First Meeting' où Quaid va voir l'agence de Rekall et dans 'Secret Agent', deux pièces qui assoient la couleur du score avec une osmose quasi parfaite entre l'orchestre les sonorités futuristes du synthétiseur qui vont revenir durant tout l'ensemble des 70 minutes de score. Goldsmith nous fait clairement comprendre que quelque chose ne va pas dans 'The Implant', le premier morceau d'action du score alors que Quaid réagit violemment à l'implant que les scientifiques de chez Rekall viennent de lui implanter. Basse rythmique du synthé, orchestre virtuose, rythmique complexe, 'The Implant' annonce déjà la fureur et la violence qui va se propager tout au sein de la très excitante partition de Goldsmith et dans ses parties d'action remarquables. Quaid commence à ne plus comprendre ce qui lui arrive. Dans 'Aftermath', il vient de tuer ses propres amis qui tentaient de lui faire la peau et dans 'For Old Times' Sake', c'est sa femme Lori qui lui tire dessus. Excitant, le morceau commence sur un climat de suspense (utilisation de ce motif de synthé mystérieux que Goldsmith réutilisera beaucoup tout au long des passages de mystère ou de suspense) pour finalement évoluer vers un morceau d'action énergique alors que Quaid doit combattre les agressions de sa propre femme. (notons l'utilisation remarquable des différentes sonorités du synthé ainsi que ce motif de synthé mystérieux et inquiétant à la fois) Cette scène trouve sa conclusion sur le déchaîné 'Clever Girl', l'un des meilleurs morceau d'action du score. Lori vient de trahir Quaid en appelant les tueurs de Richter qui se lancent pour la première fois à sa poursuite. Progressivement, Goldsmith met en place la rythmique tout en utilisant ce que l'on pourrait considérer comme le thème de poursuite. Les effets du synthé restent aussi très présents durant ce passage et au fur et à mesure que la poursuite s'intensifie, Goldsmith arrive de manière magistrale à rendre l'action de plus en plus intense dans sa musique, et ce à travers différentes couches rythmiques qui font très clairement galoper l'orchestre reposant sur les percussions, le synthé, les cordes et les cuivres, plus quelques bois. Rarement aura on entendu un compositeur créer une musique aussi puissante pour une scène de poursuite (et il y'en a encore plein d'autres dans ce score!) tout en sachant retranscrire la fureur d'une poursuite au sein de son orchestre. La traque mené contre Quaid continue alors que ce dernier s'échappe dans 'The Johnny Cab'. 'Howdy Stranger' marque sa rencontre avec son double qui se nomme Hauser sur un écran vidéo. Le terrifiant 'Nose Job' (brillante montée de la tension orchestrale pendant 1 minute) souligne la scène (amusante) où Quaid doit s'enlever l'émetteur qui se trouve dans son crâne.

On rentre dans la seconde partie du film et de la musique dans 'The Space Station' où les synthétiseurs prennent encore plus d'importance pour l'arrivée de Quaid sur Mars. Les premiers plans que nous découvrons de cette planète sont accompagnés par un climat de grandeur qui renforce l'aspect grandiose du décor. De nouveau traqué par les mêmes tueurs sur Mars, Quaid se dirige en direction de la montagne des mines de Mars et après avoir rencontré une certaine Melina (Rachel Ticotin) qu'il est censé connaître mais dont il n'a gardé aucun souvenir, il se retrouve seul dans une chambre d'hôtel où un certain docteur Edgemar vient le voir. Il s'agit du très mystérieux 'Where Am I?' qui évoque de manière mystérieuse les troubles de Quaid qui ne sait plus très bien qui il est et où il est alors que Edgemar lui annonce qu'il n'est pas qui il croit être et que tout ce qu'il vit est en fait une gigantesque illusion causée par une embolie schizophrénique, alors qu'il se trouve au moment même assis au fond d'un siège chez Rekall. Pour évoquer le trouble et l'hésitation de Quaid, Goldsmith installe un superbe climat de mystère avec des sonorités du synthé renforçant l'aspect tout en suspension de la scène et le suspense lié à ce nouveau rebondissement dans l'intrigue. L'utilisation des sonorités mystérieuses du synthé dans ce morceau donne un effet irréel très intéressant dans cette séquence du film, comme si le temps venait de s'arrêter pour Quaid qui commence à perdre ses propres repères alors que sa femme Lori arrive pour venir confirmer les dires du docteur. Mais on ne l'y trompera pas, Quaid sait qui il est et après avoir tué le docteur, les hommes de Richter lui tombent dessus et l'emmènent dans 'Swallow It' qui tourne une fois de plus à l'action furieuse alors que Melina débarque de l'ascenseur et tire sur les gardes pour libérer Quaid. S'en suit un affrontement entre les deux femmes et la fuite de Quaid et Melina.

On arrive alors à 'The Big Jump', le deuxième meilleur morceau d'action du score alors que Quaid et Melina se retrouvent tout les deux poursuivis par les tueurs de Richter. Le morceau commence avec le thème d'action sur fond d'une excitante basse rythmique du synthé, toujours très présent dans ce passage. Jouant une fois de plus sur la succession de diverses mesures et de formes rythmiques, Goldsmith mène tambour battant ce brillant morceau d'action faisant monter une fois de plus l'adrénaline comme lui seul sait si bien le faire. Le thème d'action est très développé tandis que le compositeur travaille particulièrement ses alliages orchestre/synthé en utilisant une série de différentes sonorités électroniques pour renforcer le climat excitant de ce passage. Sur ordre de Coohagen, Richter et ses hommes doivent se retirer après avoir coupé l'air dans la secteur de Venusville (toujours les habituelles touches sexuelles chez Verhoeven). C'est ce qui arrive dans le très sombre 'Without Air' qui se caractérise par l'utilisation de sonorités très sombres du synthé sous forme de sons de cloches funèbres renforçant l'idée que la population de Venusville est en train de mourir d'asphyxie.

Quaid rencontre alors Kuato, le chef de la résistance Martienne contre Coohagen et sa tyrannie. Quaid cherche des réponses à ses interrogations et après que Kuato lui ait demandé de lui ouvrir son âme, Quaid découvre le secret qui se cache au cœur de Mars: une immense réserve d'air sous forme de gigantesques blocs de glace prêt à être décongelés pour répandre l'oxygène et créer une atmosphère vivable sur la planète. Coohagen connaît l'existence de ces gigantesques installations et les a gardés secrètes pendant tout ce temps jusqu'à ce que Quaid vienne s'en mêler. C'est ce qui se passe dans le formidable et magique 'The Mutant' au climat surréaliste évoqué par les sonorités new-age du synthétiseur ainsi que le motif de synthé évoquant le mystère de ce secret. Goldsmith utilise ici pour la première fois le thème de Mars aux violoncelles, un thème plutôt lyrique évoquant la splendeur de Mars et de ses secrets. On remarquera avec quelle maîtrise Goldsmith a magnifié cette séquence en évoquant à travers ses mélanges de sonorités électroniques/orchestre l'aspect grandiose des installations souterraines de Mars et du secret qu'elles renferment. 'The Mutant' dégage très clairement une sensation de grandeur éblouissante mêlé avec un côté magique, grandiose et mystérieux à la fois, quelque chose de quasi unique pour cette scène.

Finalement, après des escapades musclées dans les violents 'The Massacre' et 'The Treatment' (autre pièce d'action très excitante), Quaid et Melina se retrouvent confrontés une dernière fois à Richter et ses hommes qui tentent de lui barrer la route pour les empêcher de rejoindre le réacteur qui déclenchera la combustion des immenses blocs de glace. Après avoir réintroduit le très lyrique thème de Mars au début de 'The Hollowgram' avec ses synthés féeriques à la Legend alors que Quaid et Melina sont sur le chemin les menant au réacteur et à la fin de leur aventure, Goldsmith réutilise l'ostinato rythmique du Main Title alors que le petit jeu de cache-cache avec les hommes de Richter commence dans le souterrain, nos deux héros s'aidant d'un hologramme pour tromper les soldats de Richter. Goldsmith évoque de manière très habile ce petit jeu du chat et de la souris en alternant moment en suspension et sursauts violents de l'orchestre. La tension de l'affrontement monte d'un cran alors que Goldsmith réemploie durant quelques instants un bout du début du Main Title et de sa fameuse rythmique, le morceau trouvant sa conclusion sur l'affrontement entre Quaid et Richter sur le monte-charge.

Arrivé devant le réacteur et prêt à poser la main dessus, Quaid tombe nez-à-nez devant Coohagen prêt à tout pour l'empêcher de déclencher le réacteur. Dans le très puissant 'End of Dream', un morceau où l'action culmine une dernière fois pour trouver son apogée dans le score (une bonne partie du morceau n'a malheureusement pas été utilisé dans le film étant donné l'importance des effets sonores dans cette séquence) et ce à travers ce martèlement de percussions métalliques au début du morceau et un ostinato de contrebasses saisissants qui va très vite se développer avec l'ajout d'une basse rythmique du synthé. L'aventure touche à sa fin et l'histoire trouve sa conclusion dans 'A New Life', ultime reprise grandiose et lyrique du thème de Mars alors que la nouvelle atmosphère vient d'être crée sur une planète ressemblant maintenant comme deux gouttes d'eau à la terre. Le thème de Mars évoque le spectacle enchanteur qui s'offrent aux habitants de Mars et aux deux héros qui ont enfin accomplis leur mission. Le thème de Mars prend toute son ampleur dans ce très beau final concluant le film de manière épique. (la réutilisation du motif de synthé semble faire planer le doute sur la réalité de tout cette histoire, Quaid se demandant si tout ce qu'il a vécu ne serait pas en réalité qu'un simple rêve)

Que dire de plus si ce n'est que Total Recall fait réellement partie des monuments musicaux de Goldsmith, des BO de référence dont on cite souvent les noms pour se référer à un genre particulier, ici l'action. Le score de Total Recall a montré tout le talent du compositeur et l'étendu de son savoir-faire orchestral ainsi que ses astucieux mélanges de synthétiseur au sein de l'orchestre donnant une couleur quasi unique à la musique et au film. Complexe, l'écriture du score de Total Recall l'est assurément. Maîtrisée et très travaillée, le score de Golsmith a tendance à être un peu long et répétitif sur ses quelques 70 minutes de score, mais son impact dans le film est extraordinaire et suffisamment intéressant pour pardonner la relative longueur du score (on pourra néanmoins reprocher le fait que le mixage de la musique dans les séquences d'action du film ait tendance à mettre la musique à un assez bas volume, la reléguant au second plan de la couche sonore au lieu de la mettre en valeur comme il se devrait d'être). Oeuvre de référence, Total Recall est un véritable aboutissement des travaux qu'entreprend Goldsmith depuis plus de 10 ans déjà sur la musique d'action et ce à travers des scores tels que la trilogie des Rambo, 'Leviathan', 'Star Trek V', 'King Solomon's Mines' et j'en passe. Ce n'est pas pour rien que ce genre de partition est étudié par les professeurs de l'UCLA aux Etats-Unis: Total Recall est comme l'a si bien dit Emmanuel Géa dans sa revue pour Traxzone une véritable leçon de l'écriture d'une musique de film. Saluons enfin le courageux effort de Varèse Sarbande qui a enfin eu l'occasion de rééditer ce score sorti sur le label il y'a plus de 10 ans déjà, et qui ressort cette fois avec le score au complet, plus une petite surprise à la fin de la piste 27, l'édition Deluxe de Total Recall rendant fièrement hommage à ce chef d'oeuvre de la musique d'action selon le maestro Goldsmith. (un grand bravo à l'équipe de Robert Townson qui a vraiment mis le paquet sur cet album divin!) Un grand moment de musique de film qui demande parfois un certain temps d'adaptation avant d'en apprécier ses réelles qualités!


---Quentin Billard