1-Okinawa Battlefield 4.01
2-I Could Have Killed Him 2.22
3-A Calling 2.44
4-Pretty Corny 1.46
5-Climbing For A Kiss 3.49
6-Throw Hell At Him 2.00
7-Sleep 2.20
8-Dorothy Pleads 3.19
9-Hacksaw Ridge 4.22
10-Japanese Retake The Ridge 4.38
11-I Can't Hear You 2.56
12-One Man At A Time 2.32
13-Rescue Continues 3.48
14-A Miraculous Return 2.52
15-Praying 5.51
16-Historical Footage 5.00

Musique  composée par:

Rupert Gregson-Williams

Editeur:

Varèse Sarabande 302 067 458 8

Produit par:
Rupert Gregson-Williams
Producteur exécutif album:
Robert Townson
Consultant score:
JJ George
Services de production musicale:
Steven Kofsky
Monteur musique:
Matt Friedman
Ingénieur technique:
James Allen Roberson
Orchestrations:
Oscar Senen, Rupert Gregson-Williams
Préparation musique:
Jill Streater
Violoncelle solo:
Caroline Dale, Peter Gregson
Coordination:
Lauren Weiss
Producteurs exécutifs musique:
Philip Moross, James Gibb,
Tara Finegan

Music business, legal:
Malek Adel, Kristen Azevedo
Mastering:
Patricia Sullivan

Artwork and pictures (c) 2016 Summit Entertainment, LLC. All rights reserved.

Note: ***1/2
HACKSAW RIDGE
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Rupert Gregson-Williams
« Hacksaw Ridge » (Tu ne tueras point) est le nouveau long-métrage très attendu de Mel Gibson sorti en salles en 2016, et inspiré de l’histoire vraie de Desmond T. Doss, un objecteur de conscience américain qui reçut la Medal of Honor des mains du président Harry Truman à la fin de la Seconde Guerre Mondiale en 1946 pour son courage et sa bravoure exceptionnelle sur le champ de bataille, pour avoir sauvé la vie de nombreux hommes sans jamais tirer la moindre balle. Le film débute durant la jeunesse de Desmond Doss. Parce qu’il a failli tuer accidentellement son jeune frère Hal au cours d’une bagarre, Desmond s’est juré de ne plus jamais user de la violence en respectant scrupuleusement l’un des 10 commandements : « tu ne tueras point », encouragé par ses croyances adventistes du septième jour. Des années plus tard, Desmond (Andrew Garfield) décide d’emmener un homme blessé à l’hôpital où il fait la connaissance d’une infirmière, Dorothy Schutte (Teresa Palmer) qu’il va courtiser et qui deviendra sa fiancée, lui révélant par la même occasion son intérêt pour la médecine. Alors que la Seconde Guerre Mondiale touche à sa fin, Desmond choisit de s’enrôler pour l’Armée en tant qu’aide-soignant militaire, ce qui provoque la colère de son père Tom (Hugo Weaving), un vétéran de la Première Guerre Mondiale traumatisé par ce qu’il a vécu des années durant sur le front. Avant de se rendre à Fort Jackson, Desmond décide de demander la main de Dorothy, qui accepte sur le champ. Le jeune homme se retrouve ensuite placé sous le commandement du sergent Howell (Vince Vaughn). Desmond accomplit toutes les tâches qui lui sont demandées mais refuse de toucher à une arme, ce qui provoque l’incompréhension du sergent et de ses camarades et lui vaut d’être convoqué par le capitaine Glover (Sam Worthington), qui va tenter de le réformer pour raisons psychiatriques mais en vain. Desmond subit alors les railleries et les maltraitances infligées par ses camarades afin de l’inciter à quitter l’unité, jusqu’au jour où il se fait agresser en pleine nuit mais refuse d’identifier ses attaquants, désireux de continuer son entraînement. Peu de temps après, Desmond est finalement arrêté pour insubordination parce qu’il a refusé de porter une arme, mais le jeune homme tient bon et refuse de trahir ses principes moraux et religieux. C’est grâce à l’intervention de son père et une loi inscrite dans la constitution américaine que Desmond est finalement acquitté et peut épouser Dorothy comme convenu. Peu de temps après, son unité est affectée à la 77e Division d’Infanterie déployée dans le Pacifique. L’unité de Desmond va participer à la terrible bataille d’Okinawa.

« Hacksaw Ridge » est une formidable reconstitution d’un épisode célèbre de la Seconde Guerre Mondiale filmée en grande pompe par un Mel Gibson au sommet de son art. Les objecteurs de conscience sont rarement évoqués au cinéma, et il faut dire que le réalisateur a choisi l’un des plus célèbres représentants américains du genre en la personne de Desmond T. Doss. Ce jeune patriote qui s’engagea dans l’armée en tant qu’infirmier refusa de toucher et de porter une arme durant toute la Seconde Guerre Mondiale. Avec un courage exceptionnel, il sauva la vie de plusieurs de ses camarades et fut même blessé à plusieurs reprises au cours du combat. Etonnamment, le film qui se présente comme un manifeste pour la paix est incroyablement brutal et violent. « Hacksaw Ridge » tire son épingle du jeu dans une contradiction brutale entre les convictions religieuses de Desmond Doss et l’incroyable violence qui sévit sur le champ de bataille durant toute la seconde partie du film. Comme dans ses précédents films, Mel Gibson rappelle son goût pour le gore et les séquences sanglantes filmées de manière réaliste : l’affrontement avec les japonais se transforme ici en véritable descente aux enfers avec un nombre incalculable de corps déchiquetés, d’os brisés et de membres explosés. Rares sont les films de guerre américains à avoir été aussi loin dans la description des sévices infligés aux corps humains. Autant dire que la reconstitution du champ de bataille durant l’affrontement d’Okinawa est purement anthologique et d’une rare puissance visuelle. A ce côté de cela, Gibson semble transmettre ses propres convictions religieuses à travers la figure emblématique de Desmond Doss, tiraillé entre son patriotisme et sa volonté de ne pas toucher à une arme : ici aussi, le film repose sur une contradiction brillamment développée, au coeur même de ce récit évoquant les valeurs d’héroïsme, de sacrifice et de dépassement de soi. Mention spéciale à l’interprétation ahurissante d’Andrew Garfield qui se voit confier ici le meilleur rôle de toute sa carrière à ce jour.

A travers son message de paix galvaudé par des séquences de combat ultra violentes, « Hacksaw Ridge » navigue habilement entre toutes ses contradictions et évoque le portrait d’un personnage dont l’existence toute entière repose sur des choix moraux et des convictions religieuses que rien ni personne ne pourront déstabiliser. Si l’on sortait le personnage de son contexte, on pourrait y voir une forme d’intégrisme religieux ou d’intransigeance quelque peu inquiétante, sauf qu’ici c’est la volonté de rejeter la violence sous toutes ses formes qui pousse Desmond à agir pour son prochain. Mel Gibson prend d’ailleurs son temps pour insister sur le caractère quasi révolutionnaire et exceptionnel des actions de Doss, véritable OVNI à son époque : incompris de sa hiérarchie, de ses camarades, de sa famille et même de sa propre femme, malmené par la justice militaire qui décidera finalement de le laisser agir à son bon vouloir – et parce que ses actions sont protégées par la constitution américaine – Desmond sera l’un des premiers à montrer un tout autre visage sur un champ de bataille (nous le prouve la scène où le jeune homme va même jusqu’à secourir un japonais blessé !). A ce sujet, la longue séquence où Desmond descend les blessés avec une corde le long de la falaise du Hacksaw Ridge est un pur moment d’anthologie cinématographique : la scène est d’une puissance émotionnelle rarement vue au cinéma, entièrement portée par une mise en scène brillante, une musique qui prend aux tripes et une interprétation exceptionnelle d’Andrew Garfield. Le film a été largement salué par les critiques à sa sortie en salles en 2016, considéré quasi unanimement comme l’un des meilleurs films de l’année nominé six fois aux Oscars 2017, et finalement récompensé de l’Oscar du meilleur mixage de son et du meilleur montage, probablement l’un des opus les plus mémorables du cinéma américain de 2016, à ne manquer sous aucun prétexte !

La partition orchestrale de Rupert Gregson-Williams a largement contribué au succès du film de Mel Gibson. Celui qui collabora à plusieurs reprises avec le regretté James Horner par le passé (« The Man Without a Face », « Braveheart », « Apocalypto ») semble avoir trouvé un nouveau collaborateur digne d’intérêt en la personne du britannique Rupert Gregson-Williams, plus connu en tant que petit frère du compositeur Harry Gregson-Williams et auteur de musiques pour des films tels que « Hotel Rwanda » (2004), « Over the Hedge » (2006), « The Maiden Heist » (2009), « Zookeper » (2011), « Jack and Jill » (2011), « Winter’s Tale » (2014) ou « Tarzan » (2016), sans oublier le très attendu « Wonder Woman » de Patty Jenkins (2017). Initialement prévue pour James Horner, la musique de « Hacksaw Ridge » sera finalement confiée à John Debney suite au décès accidentel d’Horner en 2015, Debney avait déjà travaillé avec Gibson sur « Passion of the Christ » en 2004. Hélas, le score composé par Debney sera rejeté puis finalement remplacé par celui de Rupert Gregson-Williams, qui sera chargé d’écrire l’intégralité de la musique du film en seulement quelques semaines, une tâche complexe à laquelle le compositeur s’acquittera avec brio, et ce malgré des délais ridiculement courts – cela devient une habitude à Hollywood ces dernières années ! – Enregistré aux studios d’Abbey Road de Londres, la partition de « Hacksaw Ridge » est essentiellement symphonique, utilisant quelques instruments solistes et les inévitables éléments électroniques modernes plus proches des productions Remote Control – Rupert Gregson-Williams fait d’ailleurs partie des complices du studio d’Hans Zimmer –

« Hacksaw Ridge » repose essentiellement sur un thème principal dévoilé dès l’ouverture du film dans « Okinawa Battlefield ». Il s’agit d’un thème aux accents rustiques quasi médiévaux campé ici par des violons aux sonorités folk, et qui semblent curieusement calquées sur le thème de « Burning the Past » du « Kingdom of Heaven » d’Harry Gregson-Williams (une influence des temp-tracks ?). L’ouverture de « Okinawa Battlefield » rappelle par ailleurs le début du « Braveheart » de James Horner et semble déjà imposer la connexion évidente entre l’ancien complice attitré de Mel Gibson et la partition de Rupert Gregson-Williams sur « Hacksaw Ridge ». Le thème est associé clairement à Desmond Doss et évoque subtilement les convictions religieuses du jeune homme sur le champ de bataille et dans son existence de tous les jours. La musique évolue très rapidement vers un style plus chaleureux à l’aide d’orchestrations étoffées incluant cordes, piano, bois et guitares. La musique est alors divisée en trois sections bien distinctes : la première va de « Okinawa Battlefield » jusqu’à « Dorothy Pleads » pour toute la première partie du film jusqu’au procès de Desmond. La seconde, plus courte sur l’album, va de « Hacksaw Ridge » à « Japanese Retake the Ridge » pour la bataille contre les japonais. Puis la troisième va de « I Can’t Hear You » jusqu’au final « Historical Footage » (pour les 30 dernières minutes du film). Dans « I Could Have Killed Him », le compositeur développe son thème folk avec ses violons aux sonorités ‘americana’ anciennes reconnaissables. On devine ici une certaine mélancolie contemplative évoquant la foi de Desmond mais aussi ses craintes en partant à la guerre. « A Calling » reprend le thème aux cordes et aux bois alors que Desmond choisit de s’engager dans l’armée pour partir combattre sur le front en tant que médecin-militaire. On notera ici l’apport indispensable des orchestrations – assurées par Rupert Gregson-Williams lui-même et son complice Oscar Senen – incluant basson, hautbois, violoncelle, piano, harpe en plus de l’orchestre.

On devine un certain classicisme rafraîchissant dans l’écriture de Gregson-Williams qui semble apporter un éclairage émotionnel saisissant au film de Mel Gibson. « Pretty Corny » utilise quand à lui un mélange de banjo et de guitares en plus des violons, évoquant clairement le style de partition de Thomas Newman telles que « The Horse Whisperer » (1998) ou « How to Make an American Quilt » (1995). Le second thème du score apparaît dans « A Calling » à 1:05 au hautbois, une mélodie plus touchante et intime associée dans le film à la romance entre Desmond et Dorothy. Le thème romantique revient aussi dans « Pretty Corny » à la clarinette à 0:35 sur fond de guitares et de cordes. Le Love Theme, plutôt minimaliste et réservé, vient apporter une certaine chaleur à la musique de la première partie du film. On apprécie notamment la reprise délicate et gracieuse du thème au piano à 0:59 qui évoque de manière contemplative l’amour entre Desmond et Dorothy. De la même façon, « Climbing For A Kiss » évoque la scène où Desmond escalade la montagne en échange d’un baiser de sa promise. La musique développe ici le Love Theme à travers une écriture orchestrale émotionnelle et intime (à 1:56), à base de cordes, de bois et de guitares. Ici aussi, difficile de ne pas reconnaître l’influence de James Horner. Rupert Gregson-Williams semble d’ailleurs renouer dans « Hacksaw Ridge » avec un style orchestral classique que l’on n’avait presque plus entendu depuis la fin des années 90. « Throw Hell At Him » semble rompre quand à lui avec le charme plaisant des premiers morceaux en imposant un ton plus sombre et plus dramatique, alors que Desmond se heurte à l’hostilité des officiers et des compagnons à l’armée. Idem pour « Sleep » et ses harmonies plus mélancoliques. Le thème principal de Desmond paraît ici un brin plus distant, oscillant entre les cordes et le piano.

Le mélancolique « Dorothy Pleads » évoque ensuite la scène où Dorothy rend visite à Desmond en prison et l’implore de retrouver la raison et d’accepter tout ce que lui demande l’armée. Le thème romantique paraît ici plus dramatique, plus hésitant. Rupert Gregson-Williams nous fait clairement comprendre que Desmond est tiraillé entre son devoir patriotique pour son pays, son amour pour Dorothy et ses convictions religieuses. On entre ensuite dans la seconde partie du film dans « Hacksaw Ridge », pour la scène où Desmond, ayant été acquitté par le tribunal militaire, arrive près du champ de bataille d’Okinawa avec la 77e Division d’Infanterie, aux abords d’Hacksaw Ridge. La musique devient ici plus sombre, plus menaçante, avec des clusters de cuivres dissonants, des cordes tendues, des nappes sonores synthétiques et des percussions belliqueuses incluant piano martelé dans le grave et taiko drums japonais. La bataille fait rage dans « Japanese Retake the Ridge », où Gregson-Williams nous offre un morceau d’action déchaîné dans lequel le musicien renoue avec l’esthétique musicale plus moderne des musiques d’action de Remote Control. Le morceau fait ici appel à des rythmes électroniques nerveux qui rappellent « Inception » ou « Dark Knight » d’Hans Zimmer, avec des sonorités primitives et exotiques évoquant les troupes japonaises. Dommage que le compositeur se soit senti obligé ici de revenir au style plus facile et terne de Zimmer alors que toute la première partie du score était résolument classique et symphonique, et que le musicien n’a pas voulu prolonger ce style pour les scènes de bataille au milieu du film. A la violence sanglantes des combats, Gregson-Williams répond donc ici par une musique d’action moderne expédiée à la va-vite, probablement l’un des passages les moins intéressants du score de « Hacksaw Ridge », dans le film comme sur l’album.

Enfin, la troisième partie débute avec « I Can’t Hear You » où l’on retrouve enfin le thème principal. Rupert Gregson-Williams développe ici un thème héroïque et solennel qui renvoie clairement aux grands anthems de Media-Ventures dans les années 90, ou des musiques plus héroïques d’Hans Zimmer comme « The Last Samurai » (2003) ou « King Arthur » (2004). Le morceau accompagne de manière puissante la séquence où Desmond commence à sauver ses camarades blessés sur le front. Cette séquence se poursuit ensuite avec « One Man At A Time », l’un des moments-clé de la partition de « Hacksaw Ridge ». Le compositeur développe ici le thème principal de manière héroïque et solennelle à travers un nouveau anthem vibrant et prenant suggérant la détermination de Desmond à sauver ses camarades par n’importe quel moyen. A l’écran, « One Man At A Time » est l’un des moments les plus mémorables du film de Mel Gibson, mais ce n’est rien comparé à « Rescue Continues », morceau d’anthologie accompagnant la séquence non moins anthologique où Desmond descend un à un ses camarades blessés par une corde le long de la falaise du Hacksaw Ridge. Le thème prend ici une tournure quasi épique tout en suggérant l’acharnement aveugle de Desmond à sauver des vies humaines coûte que coûte, au prix de sa propre existence. La montée émotionnelle très prenante du morceau renvoie ici aux pensées de Desmond (« seigneur, faites que j’en sauve un de plus ! »), notamment lors du superbe passage héroïque et ‘anthemic’ qui débute à 2:22 (amplifié avec des choeurs et une flûte), et qui risque de provoquer quelques frissons aux spectateurs/auditeurs.

Enfin, l’histoire touche à sa fin dans « A Miraculous Return » où le thème principal revient à travers ses violons americana rustiques. La musique baigne alors dans une ambiance héroïque et solennelle poignante avec l’apport de voix féminines et d’harmonies plus optimistes de l’orchestre. « Praying » est une coda dramatique qui débute sur de superbes arpèges aigus de violons et des accords puissants et solennels des cuivres sur fond de choeurs grandioses. Ici aussi, l’émotion atteint son zénith à la fin du film à travers une musique plus héroïque, plus puissante et plus triomphante, incluant un ultime morceau d’action alors que les soldats retournent sur le champ de bataille pour y récupérer Desmond. Le thème dramatique et héroïque de « One Man At A Time » est repris de façon touchante à 3:51, puis le film se conclut sur les 5 minutes bouleversantes de « Historical Footage », un morceau évocateur et très expressif reprenant une dernière fois le thème principal avec l’apport des voix féminines et de l’orchestre. A noter à 2:59 la reprise splendide et puissante du thème dans toute sa splendeur avec ses notes marquées par les choeurs et des cloches quasi religieuses (durant le générique de fin du film). Rupert Gregson-Williams signe donc l’une des meilleures partitions de sa carrière à ce jour pour « Hacksaw Ridge », rendant un hommage évident à James Horner (auquel le film de Mel Gibson est en partie dédié). Le score apporte une émotion assez incroyable au film de Gibson mais pêche par son manque flagrant de personnalité et d’originalité. Gregson-Williams n’a pas encore la carrure d’un grand compositeur et il lui manque encore une certain point de vue personnel pour évoluer pleinement vers le statut de compositeur majeur du cinéma. Néanmoins, son travail remarquable pour « Hacksaw Ridge », aussi impersonnel soit-il, témoigne du talent du musicien et promet de très belles choses pour l’avenir, à condition que Rupert Gregson-Williams sache évoluer positivement à Hollywood et continue de se voir offrir des projets qui pourront l’inspirer tout autant et lui permettre de s’épanouir dans son art.




---Quentin Billard