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1-Black 7.32
2-Your Greatest Enemy 2.42 3-The Arrival Of Robin 2.52 4-Joker Crashes The Party 1.33 5-No Seat Belts Required 2.17* 6-To Cage The Joker 1.59 7-The Phantom Zone 3.37 8-Open For Business 1.09 9-Chaos In Gotham 3.20 10-Lava Attack 7.40 11-For Your Own Good 1.45 12-Joker Manor 2.29 13-Batman's In The Zone 4.40 14-The Babs Signal 2.25 15-Battle Royale 4.54* 16-A Long Farewell 2.49 *Contains "Batman Theme" written by Neal Hefti. Musique composée par: Lorne Balfe Editeur: WaterTower Music Services de production musicale: Steven Kofsky Score produit par: Lorne Balfe, Max Aruj, Thomas Farnon Assistant technique score: Steffen Thum Coordination production musicale: Queenie Li Booth Reader: Thomas Farnon Coordination score: Elaine Beckett Consultant scoring: Celeste Chada Préparation musique: Jigsaw Music, Jessica Wells, Cliff Bradley, Joel Geist, Ellie Cumming, Julian Langdon, Alex Palmer Orchestrateur: Oscar Senen Assistants orchestrateurs: Joan Martorell, Vladimir Tubic Orchestre: The Sydney Scoring Orchestra Monteur score: Tim Ryan Assistants technique musique: Jenny Dirkes, Tom Farries, Joe Cho Manager Air Studios: Alison Burton Coordinateurs Air Studios: Charlotte Matthews, Lucy Matthews Manager du studio Remote Control Productions: Shalini Singh Producteur exécutif album: Chris McKay Direction de la musique pour Warner Bros. Pictures: Niki Sherrod Direction de la musique pour WaterTower Music: Jason Linn Music business affairs: Lisa Margolis, Ray Gonzalez Album clearances: Margaret Yen, John F.X. Walsh Coordinateur soundtrack: Linda Christie (c) 2017 Warner Bros./DC Entertainment/LEGO System A/S/Lin Pictures/Lord Miller/RatPac-Dune Entertainment/Vertigo Entertainment. All rights reserved. Note: **** |
THE LEGO BATMAN MOVIE
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ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
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Music composed by Lorne Balfe
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Surfant sur la double vague des films de super-héros et des brickfilms, « The Lego Batman Movie » semble tomber à point nommé. On se souvient par ailleurs que la firme Lego n’en est pas à son premier coup d’essai au cinéma puisqu’il y eut aussi « The Lego Movie » réalisé par Phil Lord et Chris Miller en 2014. « The Lego Batman Movie » sort en 2017 et est confié à Chris McKay (superviseur de l’animation sur « The Lego Movie »), co-produit par Lego, Warner et DC Comics. Le film est d’ailleurs un spin-off de « Lego Movie » centré cette fois-ci sur le personnage de Bruce Wayne alias Batman (Will Arnett). On y suit donc les péripéties de l’homme chauve-souris dans l’univers Lego, qui continue de protéger Gotham City en combattant le crime sous toutes ses formes. Au cours d’une de ses missions où il parvient à empêcher le Joker (Zach Galifianakis) de détruire la ville, Batman affirme à son Nemesis qu’il n’a aucune importance dans sa vie et qu’il n’a pas besoin de lui pour exister en tant que super-héros. Face à l’arrogance et l’égoïsme de Batman qui préfère cacher sa profonde solitude, le Joker, vexé, organise un plan diabolique visant à se laisser enfermer à l’asile d’Arkham avec ses alliés pour mieux échafauder un plan maléfique. Pendant ce temps, Barbara Gordon (Rosario Dawson), la nouvelle commissaire de police de Gotham City, soupçonne le Joker de fomenter un plan secret visant à détruire la ville. Batman se rend alors à la Forteresse de Solitude de Superman (Channing Tatum) – qui est en train de faire la fête avec ses amis ! – et projette de dérober le projecteur de la Phantom Zone, un objet capable d’ouvrir un portail dimensionnel vers l’autre monde où se trouvent enfermés les plus grands méchants de l’univers. Peu de temps après, Bruce Wayne apprend par le biais d’Alfred qu’il est en charge d’un jeune orphelin nommé Dick Grayson (Michael Cera), que Bruce a accidentellement adopté officiellement en signant par inadvertance un document administratif pendant un gala. L’arrivée de l’orphelin dans la vie de Bruce Wayne va bousculer sa vie de solitaire. Bruce décide alors de permettre à Dick de devenir Robin, son fidèle complice. Ils vont ensuite tenter d’utiliser le projecteur de la Phantom Zone pour envoyer le Joker et ses complices dans l’autre monde, mais Barbara Gordon a vent de leurs plans et décide d’arrêter Batman et Robin pour leurs mauvaises actions. Harley Quinn (Jenny Slate) réussit enfin à s’emparer de l’appareil et le rend finalement au Joker, qui parvient à s’échapper de l’asile d’Arkham et à faire revenir dans Gotham City tous les plus grands méchants de l’univers.
Les fans de « The Lego Movie » vont pouvoir se réjouir avec l’arrivée opportune de « The Lego Batman Movie », peu de temps après le « Batman vs Superman » qui pose les bases du nouveau multiverse de DC Comics et des futurs films de la « Justice League ». Le film de Chris McKay est par ailleurs une bouffée d’air pure dans un univers cinématographique ultra balisé qui se prenait jusqu’à présent un peu trop au sérieux. Personnages en lego oblige, le film est un pur délire destiné aussi bien aux jeunes qu’aux adultes, bourré de références à la pop-culture et aux nombreux comic books et films de « Batman », des années 40 jusqu’à nos jours. Avec un scénario plutôt malin et bourré de gags en tout genre, le film est hyper coloré et ultra rythmé, sans véritable temps mort. « The Lego Batman Movie » abonde en trouvailles visuelles et scénaristiques de haute volée : entre les gags et les références à la série « Batman » des années 60, aux films de Tim Burton ou à ceux de Christopher Nolan, les fans de l’homme chauve-souris en auront pour leur argent. Mais Chris McKay et son scénariste Seth Grahame-Smith vont bien plus loin et étendent leurs références à tout un pan de la culture cinématographique de ces 30 dernières années. Outre l’omniprésence de nombreux personnages de chez DC Comics (Flash, Green Lantern, Catwoman, L’homme-mystère, Double Face, Harley Quinn, Bane, Batgirl, Superman, Killer Croc, Mister Freeze, Orca, le Pingouin, Gueule d’argile, etc.), le film va même jusqu’à faire ressurgir de manière humoristique des méchants bien connus de la littérature ou du cinéma : Batman et ses amis se retrouvent alors à affronter King Kong, Dracula, Voldemort, Sauron (de la trilogie « Lord of the Rings »), le monstre de « Creature from the Black Lagoon » (1954), la Méchante Sorcière de l’Ouest du magicien d’Oz, les fameuses créatures de « Gremlins » (avec au passage un clin d’oeil à un épisode célèbre de la série TV « The Twilight Zone »), l’agent Smith de la trilogie « Matrix », les Daleks de la série « Doctor Who » ou le T-Rex et les vélociraptors de « Jurassic Park ». Le film est donc un pur festival de gags loufoques et de références à la pop-culture et au cinéma populaire, comme l’était déjà « The Lego Movie », à ceci près que le film de Chris McKay s’avère mieux proportionné dans son humour et mieux ficelé dans son scénario. Cette fois, le fond de l’histoire s’intéresse au mode de vie égoïste et solitaire de Batman, qui est largement tourné ici en dérision. A travers sa relation avec le Joker – qui semble se résumer à une espèce d’attirance/répulsion assez curieuse, puisque l’un a besoin de l’autre pour vivre son rôle dans ce monde – Batman va vivre une série d’épreuves qui vont l’obliger à remettre en cause sa vision du monde avec une petite morale à la clé : on ne peut pas vivre sans les autres ! A ce sujet, le film assène son message de manière assez lourdingue et simpliste, puisqu’une bonne partie des gags du film tournent autour de ce thème. Néanmoins, le film est suffisamment varié, rythmé et divertissant pour nous maintenir en haleine pendant plus de 100 minutes. D’autre part, il faut saluer ici l’effort de DC Comics pour enfin oser rompre la glace et réintroduire un semblant d’humour et d’autodérision dans un univers cinématographique qui semblait jusqu’à présent figé dans un sérieux monolithique et une esthétique gothique très noir. Le studio aurait-il enfin décidé de se lâcher pour de bon ? C’est l’impression que donne « The Lego Batman Movie », qui reste malgré tout assez respectueux des codes de l’univers « Batman » - on y retrouve Gotham City, le commissaire Gordon, Robin, Batgirl, la Batmobile, la Batwing, Alfred, l’asile d’Arkham, etc. – Le film adresse aussi un message plus optimiste dans un contexte de blockbusters de super-héros toujours de plus en plus sombres et violents, et parvient même à retrouver le charme suranné et l’innocence des vieilles séries de super-héros kitsch des années 60. Visuellement, le film est assez magistral : on y sent ici un amour véritable pour les figurines Lego et l’animation est de très grande qualité, incluant une 3D habilement exécutée. Gros succès au box-office 2017, « The Lego Batman Movie » devrait conforter le danois Lego dans sa position de numéro 1 mondial de fabricant de jouets tout en satisfaisant les fans de Batman et de brickfilms : une vraie réussite ! La musique de « The Lego Batman Movie » a été confiée à Lorne Balfe, fidèle complice d’Hans Zimmer sur les productions de son studio Remote Control. Enregistrée avec le Sydney Scoring Orchestra en Australie, la partition de « The Lego Batman Movie » réunit aussi un ensemble de guitares électriques/acoustiques, de batteries rock/percussions, les chorales du Cantillation Choir, du Gondwana Choirs, du London Children Choir et la chorale d’enfants de St. Mary’s Cathedral basée à Sydney. Autant dire que Balfe met les bouchées doubles et se voit offrir ici des moyens conséquents pour concrétiser sa vision musicale de ce film d’animation. A la première écoute, on est frappé d’emblée par la richesse mélodique du score : « The Lego Batman Movie » est une musique très thématique, reposant sur le principe des leitmotive, avec de véritables trouvailles sonores et musicales assez impressionnantes. Lorne Balfe se lâche complètement et compose une partition tonitruante, totalement débridée, où les thèmes se croisent et se re-croisent incessamment à travers de nombreuses touches d’humour, de clins d’oeil musicaux et une bonne dose de fantaisie et d’excentricité. L’aventure débute au son des 7 minutes intenses et survoltées de « Black ». Le morceau présente ici le thème de Batman, un motif de 4 notes ascendantes, puissantes et sombres, à l’image de l’homme chauve-souris. A noter ici les éléments rock/électro dans l’emploi de la guitare électrique fun, de la batterie et des rythmiques électroniques, un élément récurrent du score de « The Lego Batman Movie », Balfe optant pour un style moderne typique des musiques d’action hollywoodiennes d’aujourd’hui. Le thème de Batman apparaît ici dès 1:58 (assez curieusement, il semble surgir tout droit du morceau « Château » du score de Don Davis pour « Matrix Reloaded ! ») et sera décliné à toutes les sauces tout au long de l’aventure. A noter la reprise surpuissante du thème de Batman à partir de 6:12, premier moment fort du score de Lorne Balfe. « Black » est aussi le premier score d’action clé de « The Lego Batman Movie », 7 minutes totalement survoltées, parsemées de rythmes rock déjantés, de rebondissements rythmiques survoltés, de variations thématiques et d’orchestrations bigger-than-life. A noter aussi l’emploi des choeurs, autre élément récurrent du score, Balfe employant plus particulièrement les parties chorales pour commenter l’aventure et rendre l’ensemble ironiquement épique et démesuré. Le thème du Joker apparaît quand à lui dans « Black » à 4:51. On reconnaît fréquemment le motif du Joker à sa mélodie sournoise/espiègle mais aussi l’utilisation intéressante d’un son d’orgue pseudo comique évoquant la dérision du personnage, mais aussi dans l’emploi génial de choeurs féminins excentriques, qui rappellent parfois l’emploi des voix dans le célèbre « Il buono, il brutto, il cattivo » (1966) d’Ennio Morricone. Dans « Your Greatest Enemy », le thème du Joker est largement valorisé, alors que Batman stoppe le Joker au début du film et finit par lui avouer qu’il ne représente rien pour lui. Le thème du Joker apparaît ici à 0:34, reconnaissable à son motif de 5 notes et les 2 notes des choeurs excentriques à la Morricone. Balfe se fait plaisir en jouant sur les mélanges de sonorités pour le Joker, conférant au personnage une dimension plus sournoise et comique que réellement malfaisante. « The Arrival of Robin » dévoile quand à lui le troisième thème du score, le très joli thème de Robin, plus léger et insouciant, à l’instar de l’enfant qui va devenir le nouveau Robin, fidèle allié de Batman. Curieusement, le thème de Robin possède ce côté rafraîchissant, poétique et élégant qui rappelle parfois les thèmes de John Powell dans ses musiques de film d’animation. L’écriture de Balfe devient ici plus lyrique, notamment dans l’emploi du piano et des choeurs. Le compositeur se montre même très inventif dans ses orchestrations, n’hésitant pas à superposer les sonorités ou les timbres pour parvenir à ses fins. Film d’animation oblige, la musique s’avère très rythmée et semble bondir d’une idée à une autre à une vitesse folle. Ainsi, à peine nous sommes nous habitués au nouveau thème de Robin dans « The Arrival of Robin » que l’on enchaîne sur une énième juxtaposition du thème du Joker et du thème de Batman à la fin du morceau. Et c’est reparti pour l’action dans « Joker Crashes the Party » pour une autre scène d’attaque du Joker et ses troupes, à grand renfort de rythmes rock déchaînés. A noter un motif d’action aux notes descendantes déjà introduit par la guitare électrique dans « Black » (vers 4:28) et qui semble faire référence à un motif similaire du « Mad Max Fury Road » de Junkie XL. Ce motif d’action, repris aux cuivres dans « Joker Crashes the Party » à 1:00 intervient fréquemment pour rythmer les affrontements entre le Joker et Batman – on le réentend par exemple dans « To Cage the Joker » à 0:30 - Plus intéressant, « No Seat Belts Required » est l’un des moments forts de la partition. Lorne Balfe nous propose ici une superbe reprise héroïque et savoureuse du thème de Robin, lorsque ce dernier fait équipe avec Batman et qu’ils partent combattre ensemble les bad guys. L’écriture orchestrale de Balfe devient ici un brin plus classique, avec ses cuivres bondissants et ses traits de cordes et de bois rapides qui évoquent encore une fois les musiques de films animés de John Powell. A noter que « No Seat Belts Required » fait aussi explicitement référence au célèbre thème de Neal Hefti pour la série TV « Batman » de 1966. Le morceau se conclut même avec une brève touche d’humour en citant brièvement le fameux « Alléluia » du « Messie » de Haendel (à 2:05). Autre élément thématique intéressant, celui de la Zone Phantom dévoilé dans « The Phantom Zone ». Le compositeur illustre ici la fameuse zone où sont enfermés les plus grands méchants de l’univers à l’aide de choeurs entonnant de façon maléfique « The Phan-Tom Zone » sur des notes descendantes et une note d’orgue gothique. Balfe manie clairement le second degré et joue sur les codes pour mieux renforcer la dérision du film de Chris McKay, comme il le fait notamment en citant dès 1:44 la célèbre « Toccata & Fugue » en ré mineur de J.S. Bach. Le thème du Joker et ses choeurs excentriques reviennent dans « Open for Business », se concluant sur une partie chorale massive qui semble surgir tout droit d’un blockbuster d’heroic-fantasy épique. Les monstres de la Phantom Zone sont lâchés sur la ville dans « Chaos in Gotham », superbe morceau d’action aux rythmes rock/funky accompagnés d’orgue électrique, de congas, de riffs de cuivres, de choeurs démesurés et d’un orchestre déchaîné. « Lava Attack » illustre la scène où Batman, Babs et Robin tentent de s’unir pour combattre le Joker aux bords de la lave sur Wayne Island, jusqu’à ce que Batman décide finalement d’opérer en solo. Balfe nous offre un autre morceau d’action intense plus classique et conventionnel, rempli d’allusions héroïques au thème de Batman (ne ratez pas la superbe envolée à 2:00 !), au motif d’action de guitare électrique à la « Mad Max » et à celui du Joker. Fort heureusement, « The Lego Batman Movie », ce n’est pas que de l’aventure débridée non-stop, mais c’est aussi de très beaux moments d’émotion, à commencer par le poignant « For Your Own Good », lorsque Batman décide de renvoyer au loin Babs et Robin par crainte de perdre ses nouveaux amis comme il perdit autrefois ses parents. On retrouve ensuite la thématique de la Phantom Zone dans « Batman’s In The Zone » pour lequel Balfe nous offre même un passage poignant et lyrique entre 0:49 et 1:53, alors que Batman est témoin depuis la Zone des souffrances infligées à ses proches en raison de son caractère égoïste. Dans « The Babs Signal », Lorne Balfe dévoile un autre thème, celui de Batgirl, thème héroïque et noble associée à Babs qui devient alors la nouvelle alliée de Batman vers la fin du film – superbe reprise du thème à 1:45 ! – « Battle Royale » illustre quand à lui la bataille finale pour un ultime déchaînement orchestral fun, héroïque et épique, parsemé de variations thématiques spectaculaires, débouchant sur le triomphant « A Long Farewell » et sa coda plus optimiste et apaisée. Un mot au sujet des chansons du film, on pourra notamment citer « I Found You » qui est une superbe adaptation vocale du thème de Robin interprétée par Fraser Murray et surtout « Friends Are Family », le nouveau hit du film considéré comme l’équivalent du fameux « Everything is Awesome » de « The Lego Movie ». Au final, « The Lego Batman Movie » s’avère être un véritable tour de montage russe musical, un flot incessant et débridé d’idées musicales fun, de thèmes mémorables, de rythmes rock trépidants et de touches d’humour extravagantes. Lorne Balfe signe là l’un de ses meilleurs scores pour le cinéma d’animation U.S., apportant un nouveau vent de fraîcheur aux productions DC Comics qui tentent quelque peu de se débrider avec ce film animé signé Chris McKay : une vraie réussite ! ---Quentin Billard |