1-Apes' Past is Prologue 10.53*
2-Assault of the Earth 5.29
3-Exodus Wounds 4.23
4-The Posse Polonaise 1.23
5-The Bad Ape Bagatelle 1.13
6-Don't Luca Now 3.53
7-Koba Dependent 2.54
8-The Ecstasy of the Bold 1.57
9-Apes Together Strong 7.12
10-A Tide in the Affairs of Apes 5.31
11-Planet of the Escapes 2.42
12-The Hating Game 2.04
13-A Man Named Suicide 5.32
14-More Red Than Alive 2.41
15-Migration 2.03
16-Paradise Found 5.35
17-End Credits 9.30

*Composé par Griffith Giacchino.

Musique  composée par:

Michael Giacchino

Editeur:

Sony Masterworkds 88985455642

Produit par:
Michael Giacchino
Montage musique:
Paul Apelgren, Jim Schultz
Assistant monteur:
Sly West
Orchestrations:
Jeff Kryka
Préparation musique:
Booker White

Artwork and pictures (c) 2017

Note: ****
WAR FOR THE PLANET OF THE APES
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Michael Giacchino
« War for the Planet of the Apes » (La Planète des Singes : la Suprématie) est le troisième épisode de la nouvelle trilogie initiée en 2011 avec « Rise of the Planet of the Apes » de Rupert Wyatt. Le reboot de la série prit une tournure bien plus épique et excitante avec « Dawn of the Planet of the Apes » de Matt Reeves en 2014. Poursuivant sur la même voie, la Fox décida de rempiler avec la même équipe sur le troisième opus, à nouveau confié à Matt Reeves et qui sort en salles en 2017. l’histoire se déroule deux ans après les événements du précédent film. A la suite de la bataille l’ayant opposé au singe rebelle Koba, César (Andy Serkis) et sa communauté de singes vivent dans la forêt, à l’abri des humains. Pourtant, leur village est soudainement attaqué par les soldats du colonel McCullough (Woody Harrelson). Ce dernier s’est mis en tête d’éliminer César pour forcer les singes à se rendre et rétablir la suprématie des humains sur la Terre. Peu de temps après l’attaque, Rocket et Yeux-Bleus, le fils aîné de César, sont de retour au village et annoncent qu’ils ont trouvé l’endroit idéal pour que les singes puissent bâtir une nouvelle communauté en paix, loin des hommes. Mais cet endroit se trouve loin et il faudra plusieurs mois de marche pour pouvoir l’atteindre. César décide alors que toute la communauté des singes doit quitter la forêt, qui n’est plus un lieu sûr, pour pouvoir se rendre vers la terre promise. Durant la nuit, le colonel parvient à s’infiltrer dans le camp et tue Cornelia, la femme de César et son fils aîné, Yeux-Bleus. Seul Cornélius, le nouveau-né de César, survit à l’attaque après s’être caché. Pendant que la colonie des singes se met en route vers sa destinée, César décide de poursuivre le colonel et ses hommes pour venger la mort de sa famille. Le singe Rocket, le gorille Luca et l’orang-outan Maurice décident finalement d’accompagner César dans sa quête de revanche, car le voyage sera long et périlleux. Sur le chemin, ils croisent la route d’un ancien combattant de l’armée du colonel qu’ils abattent et découvrent une jeune orpheline humaine et muette dans une maison abandonnée. Maurice décide de prendre la petite fille sous son aile, et qui sera surnommée Nova. Au cours de leur périple, César et ses compagnons rencontrent un étrange singe qui s’est échappé d’un zoo et qui sait parler : « Méchant Singe » (c’est ainsi qu’il fut surnommé à l’époque par les humains). Ce dernier accepte finalement de conduire César et ses amis jusqu’à la base du colonel, abritée derrière un mur gigantesque.


UN TROISIÈME ÉPISODE A LA HAUTEUR


« War for the Planet of the Apes » est une réussite incontestable, qui doit autant au talent de metteur en scène de Matt Reeves, visiblement très inspiré par son sujet, qu’au scénario assez habile de Mark Bomback, qui approfondit davantage la mythologie de la Planète des Singes en abordant des thématiques plus graves et dramatiques, voire plus touchantes. Ce troisième film vient conclure cette trilogie de qualité qui prouve que les reboots peuvent parfois avoir leur propre mot à dire par rapport aux films d’origine. Si l’on n’atteint jamais l’audace technique ou la subversion scénaristique du mythique film de Franklin J. Schaffner de 1968, force est de constater que cette nouvelle trilogie aura pourtant su brillamment surfer sur l’oeuvre emblématique de Pierre Boulle, du moins depuis que Matt Reeves l’a récupéré sur le deuxième épisode pour eConqn faire quelque chose de beaucoup plus intense et passionnant. Pour réaliser ce troisième opus, Reeves et Bomback se sont replongés dans de nombreux films qui ont influencé l’écriture du scénario : « Apocalypse Now », « El Cid », « Ten Commandments », « Ben-Hur », « Paths of Glory », « The Great Escape », autant de grands classiques du cinéma hollywoodien qui ont servi de source d’inspiration pour trouver le ton juste sur « War for the Planet of the Apes ». Conscient de suivre les traces d’une franchise cinématographique majeure du cinéma américain du début des années 70, Reeves se devait de fournir une conclusion à la hauteur de ses ambitions. Le film est tout d’abord marqué par une réussie technique incontestable : les artisans de WETA ont encore une fois repoussé les limites du motion capture avec des singes animés avec un réalisme saisissant – incluant César, toujours campé par l’indispensable Andy Serkis – la photographie froide et bleutée de Michael Seresin est aussi l’un des éléments les plus mémorables du film. Plus intense que « Dawn of the Planet of the Apes », ce nouveau film est marqué par cette guerre intraitable entre deux espèces : les singes et les hommes. Mais à l’inverse de « Battle for the Planet of the Apes » (1973), qui avait été réalisé sans passion par un J. Lee Thompson peu inspiré, le film de Matt Reeves est conçu avec une intelligence rare pour un blockbuster hollywoodien des années 2000.

Le film explore ainsi des thématiques politiques et sociales avec le personnage emblématique de César, superbement campé par Andy Serkis qui parvient ici, grâce à la motion capture, à apporter une palette d’émotions plus vives et finalement plus proches de nous. En ce sens, le rapprochement physique ou comportemental entre les singes et les hommes devient ici particulièrement troublant. Le film n’est jamais manichéen car Reeves parvient subtilement à éviter l’écueil du parti pris en montrant le bon et le mauvais dans les deux camps. Lorsque César jure de prendre les armes pour venger la mort de sa famille, il réalise alors qu’il est devenu à son tour comme Koba, le singe qu’il combattit deux ans plus tôt et qui était rongé par la haine et la soif de vengeance. De son côté, le colonel McCullough – superbement campé par Woody Harrelson – est un être sanguinaire mais qui a vécu aussi des drames terribles, et notamment la perte d’un être cher. Reeves nous livre d’ailleurs une scène troublante et bouleversante, durant laquelle McCullough raconte à César la mort terrible de son fils qu’il a du éliminer lui-même, lorsqu’il comprit que ce dernier était atteint de ce fameux virus qui annihile la parole humaine et les destine à un mutisme fatal. Le fait que César soit en larmes en écoutant le récit poignant du colonel (qu’il s’est juré de tuer par vengeance) semble en dire long sur l’état d’esprit du film : dans une guerre, il n’y a jamais de bon ni de mauvais, juste des êtres qui souffrent, voués à la mort ou la destruction. C’est ce que réalise bien tardivement César.

Le film est traversé de scènes d’action saisissantes, à commencer par cette fameuse bataille introductive dans la forêt au début du film qui rappelle clairement « Apocalypse Now » ou les films sur le Vietnam des années 70. Mais on retiendra surtout les idées formidables du scénario : les singes renégats qui trahissent César pour rejoindre les humains, la rencontre avec l’étrange « Méchant Singe » qui, de par ses origines (il a été élevé dans un zoo), possède un regard différent sur le conflit des singes et des humains, les scènes où César et ses amis retrouvent les cadavres des humains abattus par les soldats du colonel (on comprend dès lors que les pires ennemis des humains ne sont pas les singes mais bien les humains eux-même!), la rencontre avec la petite fille muette Nova (une allusion aux anciens films de la saga), les séquences liées à l’esclavagisme des singes voués à se révolter sous l’impulsion de César (comme dans « Conquest of the Planet of the Apes » de 1972) SPOILER - ou cette scène terrible et pathétique durant laquelle César retrouve le colonel et s’apprête à le tuer lorsqu’il réalise qu’il est lui-même atteint du virus qui touche les humains – Ajoutons à cela la manière dont César devient ici une sorte de leader de la révolution, prêt à se sacrifier pour sauver la cause des singes – le plan où le colonel pointe le canon de son pistolet sur le front de César est très symbolique – mais il devient aussi une figure christique évidente, lorsqu’il est châtié et quasiment crucifié devant ses camarades choqués et bouleversés. Au final, « War for the Planet of the Apes » est un blockbuster intelligent, réalisé avec goût, et qui aborde des thématiques passionnantes, alternant entre drame, émotion et scènes d’action dantesques. C’est l’épisode le plus sombre de la série mais aussi le plus intéressant de toute la saga !



UNE COMPOSITION MUSICALE SIMIESQUE


« War for the Planet of the Apes » marque aussi le retour de Michael Giacchino à la musique, qui nous avait déjà bien convaincu sur « Dawn of the Planet of the Apes » en livrant une composition orchestrale sombre, tribale et dramatique. Pour le nouveau long-métrage de Matt Reeves, Giacchino met les bouchées doubles et nous offre une nouvelle partition colossale, à la hauteur des attentes. Comme pour le précédent film, Giacchino livre une composition à la fois tribale, sombre, brutale, épique et dramatique, axée autant sur l’émotion que sur l’idée de la guerre et du drame. Le score est axé autour du thème principal dramatique associé à César dans le film et qui va très vite devenir l’élément central de « War for the Planet of the Apes » : on l’entend pour la première fois dans « The Ecstasy of the Bold », porté par des cuivres nobles et puissants sur fond de martèlement de percussions (timbales, cymbales, grosse caisse) et de choeurs masculins, un thème héroïque qui marque la détermination de César à venger la mort de sa famille et conduire les siens vers la terre promise. Le deuxième thème central du score c’est celui de la quête de César et ses amis : on découvre le thème de la quête reconnaissable à ses notes descendantes des cors dans « Exodus Wounds » vers 3:30. Le thème rappelle vaguement ici Ennio Morricone, flagrant dans l’emploi d’accords de guitare et des choeurs masculins scandés en syllabes sur fond de cordes rythmiques, un aspect western assez sombre qui fera indéniablement penser aux oeuvres du maestro italien, qui semble avoir servi de source d’inspiration sur certaines idées du score. Effectivement, à ce sujet, le thème de la quête rappelle indiscutablement celui d’un score en particulier de Morricone pour le film italien « La Moglie Piu’ Bella » (1971).

Le troisième thème est celui de la famille de César. On le découvre à travers des notes fragiles et descendantes de piano au tout début de « Exodus Wounds », thème mélancolique et hésitant touchant et intime, reflétant l’émotion du film sans jamais verser dans le mélodrame. Le thème rappelle la douleur de César après la mort de sa femme et son fils, et aussi sa volonté de revanche contre l’homme responsable de leur décès. Le quatrième thème est entendu au début de « The Posse Polonaise » : thème intime et délicat de piano reconnaissable aux sept premières notes de sa mélodie. Il s’agit ici du thème de Nova, la petite fille muette recueillie par Maurice et qui accompagnera César et ses amis tout au long de leur périple. Avec ses différents thèmes, Michael Giacchino parvient à offrir un vrai support narratif et musical au film, accentuant chaque émotion et chaque moment-clé du film sans jamais en faire des tonnes, mais avec une certaine finesse remarquable. Le film s’ouvre sur « Apes’ Past is Prologue », 10 minutes d’une noirceur ahurissante accompagnant la scène de bataille introductive du film. On y retrouve ici un Giacchino bien plus sombre et avant-gardiste, dans la continuité de ses expérimentations musicales sur la série « Lost » ou sur « Let Me In ». Cordes dissonantes, crescendos progressifs de tension, effets sonores étranges, percussions tribales, choeurs dissonants (façon Penderecki ou Ligeti), etc. Giacchino, essentiellement connu pour ses musiques symphoniques très classiques, arrive ici à surprendre l’auditoire avec cette première pièce incroyablement intense et sauvage, où l’on devine l’influence manifeste de Jerry Goldsmith dans l’emploi de techniques instrumentales avant-gardistes (les glissandi aléatoires des choeurs vers 5:38 avec les clusters stridents des bois sur fond de timbales meurtrières et de percussions exotiques). A noter vers 6:49 trois accords surpuissants en tutti orchestral/choral pour le moment où les guerriers singes arrivent en renfort pour repousser les soldats humains.


ANALYSE DE LA MUSIQUE


« Assault of the Earth » est dans la continuité de l’introduction : Giacchino développe ici les percussions tribales/exotiques avec d’étranges échoplex de flûtes/piccolo qui semblent là aussi vouloir rendre hommage à Jerry Goldsmith et son fabuleux « Planet of the Apes » de 1968. A noter le morceau d’action du final de « Assault of the Earth » avec ses percussions barbares et ses effets électroniques étranges sur fond de martèlements guerriers des choeurs. Fort heureusement, « Exodus Wounds » vient calmer le jeu avec le thème de la famille de César au piano, repris de manière tragique et puissante à l’orchestre et aux choeurs à 1:47, suivi vers 3:30 du thème de la quête lors du départ de César et ses compagnons. Après le thème de Nova au début de « The Posse Polonaise », on retrouve le thème de la quête à 0:48. « The Bad Ape Bagatelle » est un autre morceau d’action remarquable de par la façon dont Giacchino développe judicieusement le thème de la quête de manière rythmique aux trombones sur fond d’orchestrations belliqueuses et musclées, pour la scène de la poursuite avec Méchant Singe. A noter ici ces rythmes western qui évoquent clairement la chevauchée des singes dans le film (d’où ces ressemblances probablement voulues à Ennio Morricone). Le thème de Nova revient au piano au début de « Don’t Luca Now » suivi d’un énième rappel du thème de la quête vers 0:42 (à noter ici l’emploi du tambourin dans l’orchestre). César et ses amis continuent d’avancer à travers des contrées toujours plus sauvages. Impossible de rater le retour du très délicat thème de la famille à 2:53 avec ses notes poignantes de piano.

« Koba Dependent » reprend la noirceur de l’intro du film avec de nouvelles montées de tension et de dissonances pour évoquer les cauchemars de César et ses visions fantomatiques de Koba qui continuent de le hanter. « The Ecstasy of Bold » développe de son côté le thème plus héroïque et noble de César que l’on retrouve aussi dans « Apes Together Strong » alors que César réussit à fédérer les singes du camp militaire des humains à sa cause (vers 6:36). On notera aussi le retour du joli thème de piano de Nova, qui devient une précieuse alliée des singes dans le film. « A Tide in the Affairs of Apes » développe les sonorités tribales/exotiques typiques de Giacchino, avec son mélange de sonorités étranges et expérimentales et une utilisation intéressante de guitare et de marimba avec un harmonica. Assez particulier, « Planet of the Escapes » est l’un des morceaux mémorables du score de « War for the Planet of the Apes », non pas qu’il soit particulièrement grandiose ou révolutionnaire, mais parce que le compositeur parvient habilement à y apporter un humour inattendu dans un film assez sombre et dramatique. Il s’agit du morceau accompagnant la scène où les singes s’évadent discrètement du camp des militaires humains vers la fin du film. Le film débute sur un ostinato mélodique sautillant de hautbois et de cordes sur fond de petites percussions exotiques résolument espiègles. A noter à 0:50 le retour du thème familial dans une version pour violoncelle particulièrement poignante, ainsi que du thème héroïque de César vers 2:00.

« More Red Than Alive » accompagne le climax dramatique du film (le sacrifice de Red et la destruction du camp Alpha-Omega) avec le retour bouleversant du thème familial suivi d’une envolée grandiose des choeurs à 1:11. « Migration » nous amène alors au final de cette trilogie à travers un crescendo plus optimiste de l’orchestre (dans une tonalité résolument majeure) qui débouche sur le superbe « Paradise Found ». Giacchino conclut ainsi le film avec le retour de son excellent thème principal de « Dawn of the Planet of the Apes » (2014) alors que les singes ont enfin trouvé la terre promise et vont pouvoir démarrer une nouvelle vie, loin du chaos et de la guerre avec les humains. Le retour de ce thème au piano à 1:48 provoque un doux frisson d’émotion ( SPOILER ), puisqu’il accompagne la scène où César agonise de ses blessures à côté de son vieil ami Maurice qui reste à ses côtés jusqu’à son dernier souffle. Encore une fois, Giacchino parvient à éviter de sombrer dans le mélodrame et le larmoyant avec une approchant souvent minimaliste et intimiste qui nuance parfaitement les autres passages beaucoup plus massifs et épiques. Enfin, le thème familial est superbement repris vers 4:30, brillamment juxtaposé au thème de César : sa vengeance est accomplie, son peuple est sauvé, il peut désormais mourir en paix, une formidable réussite musicale de la part de Giacchino.


UNE CONCLUSION DE TOUTE BEAUTÉ


Le générique de fin (« End Credits ») permet d’ailleurs à Michael Giacchino de reprendre les différentes idées thématiques de sa partition dans un brillant medley où l’on retrouve le thème de Nova, le thème de la quête (dans une très belle marche pour quatuor à cordes et orchestre) et le thème de César (avec ses arpèges répétitifs et minimalistes de cordes qui évoquent curieusement Philip Glass). En guise de bonus, Giacchino nous offre même un morceau caché à la fin de « End Credits » : un choeur a cappella brillamment interprété par des hommes. Ainsi donc, Michael Giacchino frappe fort avec sa nouvelle partition de « War for the Planet of the Apes », mais là où l’on se serait attendu à une musique foncièrement belliqueuse, ultra complexe et brutale, Giacchino préfère opter pour une approche plus intimiste et nuancée, même si le score réserve néanmoins son lot de morceaux d’action tonitruantes. La musique de ce dernier épisode est davantage axée sur l’émotion et le drame, avec sa multitude de thèmes et d’idées mélodiques judicieuses et parfaitement adaptées aux images du film. Encore une fois, la collaboration Michael Giacchino/Matt Reeves se révèle être passionnante, chacun apportant réellement à l’autre à travers une symbiose artistique évidente où l’inspiration semble commune. Les fans de Giacchino et de son « Dawn of the Planet of the Apes » seront probablement décontenancé par une première écoute de « War for the Planet of the Apes », mais il s’agit d’une grande partition qui nécessite de nombreuses écoutes pour pouvoir capter tous les détails et les nuances voulues par le compositeur, un score intelligent, de très grande qualité, tour à tour complexe, sombre, sophistiqué et émouvant, qui rappelle l’importance de Michael Giacchino dans le paysage hollywoodien actuel !




---Quentin Billard