1-Arrival 2.59
2-Discovery 3.05
3-Rory 1.32
4-Project Stargazer 2.01
5-Beautiful Specimen 1.37
6-Playing With Fire 1.11
7-Out of the Cage 2.40
8-The Loonies 0.53
9-On The Loose 2.58
10-Another World 2.25
11-Rescue 1.55
12-Apex Predator 3.15
13-Damage Control 1.01
14-The Good Soldier 2.52
15-Team McKenna 1.31
16-The Ark Ship 2.18
17-Onslaught 1.22
18-Contact 2.07
19-The Hunt 3.36
20-The Sacrifice 1.35
21-Alien Abduction 1.27
22-The Last Stand 3.27
23-Man Vs. Predator 2.19
24-Remembrance 1.36
25-The Predator's Gift 3.02

Musique  composée par:

Henry Jackman

Editeur:

Lakeshore Records LKS35289-2

Superviseurs musique:
Dave Jordan, Trygge Toven
Monteurs musique:
Peter Oso Snell, Will Kaplan
Assistant monteur musique:
DeVaughn Watts
Orchestre conduit par:
Gavin Greenaway, Stephen Coleman,
Edward Trybek

Orchestrations:
Stephen Coleman, Edward Trybek,
Henri Wilkinson

Préparation musique:
Booker White
Musique additionnelle:
Matthew Margeson, Alex Belcher,
Evan Goldman, Halli Cauthery

Assistant de Mr. Jackman:
John Paul Lefebvre
Assistant mix score:
Alfredo Pasquelu

Artwork and pictures © 2018 Twentieth Century Fox. All rights reserved.

Note: ***1/2
THE PREDATOR
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Henry Jackman
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la saga « Predator » aura eu bien du mal à s’auto-justifier vis-à-vis du premier film mythique de John McTiernan, chef-d’oeuvre du cinéma d’action bourrin des années 80 et film phare d’Arnold Schwarzenegger. Il y a bien eu le sous-estimé « Predator 2 » (1990), relecture du premier film transposé dans la jungle urbaine de le Los Angeles de 1997 introduisant des idées majeures de la franchise (le nouvel équipement du predator, l’idée du mysticisme renforcé, la traque des services secrets pour récupérer son armement). Hélas, le film fut un échec commercial et la saga mettra du temps à se relever jusqu’au « Predators » de Nimrod Antal en 2010, une suite de bonne facture mais au scénario fourre-tout très décevant qui essayait de manger à tous les râteliers sans jamais convaincre réellement. Rien de bien folichon donc, et lorsque l’annonce d’un quatrième épisode fut annoncé il y a quelques années avec Shane Black à la réalisation – acteur qui jouait le rôle d’Hawkins dans le premier film – l’espoir était enfin permis. Connu pour ses répliques cultes dans ses scénarios bourrins sur des films d’action des années 80/90 (« Lethal Weapon », « The Last Boy Scout », « Last Action Hero », « The Long Kiss Goodnight »), Black semblait être un choix idéal pour « The Predator ».

L’histoire de « The Predator » se déroule de nombreuses années après les événements du premier et second film. Quinn McKenna (Boyd Holbrook), un sniper membres des Rangers américains, est témoin du crash d’un vaisseau spatial durant une mission où il doit délivrer des otages. Seul survivant de l’opération, McKenna met la main sur le casque et l’arme high-tech d’un predator qui se trouvait à bord du vaisseau, objets qu’il décide finalement de ramener chez lui. Peu de temps après, Rory (Jacob Tremblay), son jeune fils autiste, tombe sur le casque et réussit à s’en servir, activant par mégarde une balise qui permet à d’autres predators de localiser la position exacte du casque. Au même moment, Quinn est arrêté et interrogé par des agents secrets du gouvernement qui travaillent pour le compte de Will Traeger (Sterling K. Brown), leader du mystérieux Projet Stargazer. Des scientifiques secondés par la biologiste Casey Bracket (Olivia Munn) étudient le predator qui a été capturé au fond d’un laboratoire high-tech afin d’en savoir plus sur la créature. Mais le predator se réveille, tue tous les occupants du labo et réussit à s’échapper. McKenna fait ensuite la connaissance d’autres captifs du gouvernement : l’ancien marine Gaylord « Nebraska » Williams (Trevante Rhodes), Coyle (Keegan-Michael Key), Baxley (Thomas Jane), Lynch (Alfie Allen) et le pilote d’hélicoptère Nettles (Augusto Aguilera). Lorsque McKenna et ses nouveaux compagnons de route découvrent que le predator s’est enfui de la base, ils vont tout faire pour tenter de l’arrêter et vont se retrouver au coeur d’un conflit entre deux races de predator qui menacent la survie de l’espèce humaine, alors qu’une nouvelle variété de predator cherche à fusionner son ADN avec celui des humains pour devenir plus fort et plus puissant.

UN QUATRIÈME OPUS...CALAMITEUX

Hélas, le retour a la réalité débuta avec les premiers retours des screen tests du film, peu élogieux : les spectateurs sélectionnés pour les projections tests parlaient d’un film très différent du reste de la saga, bourré de dérision et finalement très éloigné des canons du genre. Visiblement paniqués par des retours décevants, les producteurs de la Fox imposèrent à Shane Black un remontage intégral d’une bonne partie du film, et notamment de toute la partie finale. Ayant perdu le contrôle de son film, Black s’est retrouvé avec un gros bordel qu’il devait boucler malgré tout. Résultat : « The Predator » est une vaste blague, filmé sans réel sérieux, avec des acteurs en roues libres et un scénario qui parvient à faire pire que celui de « Predators » ! Cette fois-ci, le problème n’est pas que le film est un vrai fourre-tout mais plutôt qu’il tente de faire n’importe quoi à la manière d’un nanar ou d’une série-B des années 80. Visiblement, Black voulait retrouver l’humour gras et les punchlines percutantes du premier film, mais rien ne fonctionne réellement ici, à commencer par le manque de sérieux du film qui ressemble à une parodie qu’à une vraie suite. Dès la première demi heure, le ton est donné : lorsque McKenna fait la connaissance d’une bande de marines et de militaires marginaux fêlés du bulbe, le film part dans un délire de pseudo « 12 Salopards » avec l’humour habituel de Shane Black. En soit, pourquoi pas ? Sauf que lorsque nos anti-héros improbables croisent la route des predators, plus rien n’a de sens.

Les répliques débiles fusent dans tous les sens, les personnages se comportent comme des neuneus décérébrés, le gamin autiste campé par Jacob Tremblay est au dessus de la masse et les seconds rôles se multiplient sans aucune consistance (mention spéciale à Jake Busey, le fils de l’acteur Gary Busey qui campait l’agent Peter Keyes dans « Predator 2 ». Ca tombe bien, il joue ici le fils de Keyes dans le film), sans compter ceux qui ont été coupés au montage (comme le vétéran Edward James Olmos). Réalisé avec un budget relativement modeste de 88 millions de dollars (une somme dérisoire pour un blockbuster en 2019), le film veut également essayer d’en mettre plein la vue (niveaux effets visuels, action et gore sanguinolent, on est servi), mais là aussi ça ne fonctionne pas, principalement parce que tout semble indigeste : le rythme survolté de l’action, les répliques nulles, le comportement ultra débile des « héros », et le manque total de crédibilité des predators – cerise sur le gâteau, on va carrément les voir se parler entre eux avec des sous-titres. C’est quoi la prochaine étape ? Ils prendront le thé ensemble et se feront un poker ? - En voulant jouer la carte de la série-B années 80 façon « Monster Squad » (on sent la touche Fred Dekker, qui a co-signé le scénario avec Shane Black), le film est d’une stupidité totale même pas risible : mention spéciale au chien predator qui devient un gentil toutou à son papa après s’être pris une balle un peu trop près de la cervelle. On pourra toujours apprécier le fait que le film cherche à réinventer la saga en prenant des risques, mais à force d’en faire des tonnes, « The Predator » part dans tous les sens et ne convainc personne. Ajoutez à cela un discours pénible autour de l’autisme (quel est le putain de rapport avec « Predator » d’ailleurs ?) et une fin absolument catastrophique, et vous obtenez un nanar ridicule et lourdingue qui enterre la franchise pour de bon malheureusement. L’échec du film sonne le glas pour la saga, et les projets de suite voulus par Shane Black semblent bien mal barrés. Tant mieux, peut être est-il temps de s’arrêter, tout simplement ?

UNE PARTITION QUI REHAUSSE UN PEU LE NIVEAU

Pendant un temps, on espérait qu’Alan Silvestri serait enfin de retour sur la franchise Predator après deux partitions mythiques en 1987 et 1990, d’autant que le compositeur avait déclaré dans des interviews qu’il n’hésiterait pas à faire le film si on le lui proposait. Hélas, il en fut autrement puisque la Fox décida de faire appel à Henry Jackman pour écrire la musique de « The Predator », signant là sa première collaboration à un film de Shane Black. Un choix finalement peu étonnant lorsqu’on sait que Jackman a déjà exprimé son amour pour la partition de « Predator 2 » qu’il considère comme la meilleure œuvre d’Alan Silvestri – il l’a d’ailleurs avoué au compositeur lui-même lors d’un « composer’s roundtable » en 2013 aux côtés d’Hans Zimmer, Zimmer allant même jusqu’à dire que cette partition est une leçon de mise en musique d’un film, d’harmonie et d’orchestration (votre humble serviteur partage également l’enthousiasme de ces messieurs pour cette BO qui reste l’une de ses musiques de chevet depuis toujours). Jackman est donc plus qu’un compositeur lorsqu’il débarque sur « The Predator », il est également un « fan boy » d’Alan Silvestri qui se voit enfin offrir l’immense opportunité de se mesurer au vétéran de la musique de film hollywoodienne et éternel complice de Robert Zemeckis. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la partition de « The Predator » est un bien bel hommage aux précédents travaux de Silvestri, au moins autant que ne l’était le score de John Debney pour « Predators », mais avec quelques nouveautés en plus.

Enregistrée avec les musiciens du Hollywood Studio Symphony incluant une large section percussive et chorale, le tout dirigé par Gavin Greenaway, vétéran du studio Remote Control d’Hans Zimmer, la partition de « The Predator » reprend les principaux thèmes musicaux cultes d’Alan Silvestri pour les deux premiers films et développe quelques nouvelles idées pour coller au plus près au film de Shane Black. Parmi les thèmes bien connus de Silvestri, on retrouve évidemment le thème principal avec ses sonorités martiales reconnaissables, mais aussi le motif de 4 notes qui annonce souvent que quelqu’un va se faire tuer par le predator dans les deux premiers films (on se souvient notamment de ce thème dans la piste « Billy » du premier opus), le motif des attaques du predator (par exemple dans « Subway Predator » dans « Predator 2 ») et le motif à suspense reconnaissable à ses notes descendantes. En plus des motifs, Henry Jackman reprend aussi les sonorités tribales des premiers scores et un langage harmonique typique de Silvestri, notamment dans son enchaînement caractéristique d’accords mineurs à la tierce mineure, l’une des signatures musicales chères au compositeur de « Back to the Future ». De son côté, Jackman propose quelques nouvelles pistes avec l’utilisation passe-partout d’éléments électroniques plus modernes, de choeurs et d’un nouveau thème d’aventure héroïque associé à McKenna et ses compagnons mercenaires.

ANALYSE DE LA MUSIQUE

Dès « Arrival », le ton est donné : aucun doute possible, on est bel et bien dans l’univers musical de « Predator » : Jackman reprend les orchestrations similaires et les motifs bien connus d’Alan Silvestri pour le crash du vaisseau predator sur Terre au début du film, accompagné de quelques cuivres massifs et de choeurs épiques (motif de l’attaque à 0:48, sur fond d’effets de guitare électrique). Quel plaisir de retrouver enfin un style d’écriture plus classique, plus typique des musiques d’action orchestrales des années 80 : pour une production hollywoodienne de 2018, c’est très rafraîchissant, surtout qu’Henry Jackman est coutumier du fait (cf. son récent « Jumanji »). Dans « Discovery », les percussions tribales du premier « Predator » font leur retour à 0:50, suivi du fameux motif à suspense aux cordes vers 1.11. A noter l’utilisation intéressante du xylophone vers 2:02, reflétant là aussi le classicisme des orchestrations de Jackman fidèles à celles de Silvestri. A 2:20, on retrouve enfin le célèbre thème principal, avec son fameux ostinato rythmique de piano et ses percussions électroniques kitsch. Dans le film, le thème militaire est cette fois associé au Projet Stargazer et à l’équipe de Will Traeger – il faut d’ailleurs se souvenir qu’il fut question à l’origine d’un caméo d’Arnold Schwarzenegger qui refusa le rôle, prétextant que le scénario n’était pas à son goût, ce qu’on peut comprendre aisément vu la médiocrité absolue du film – Dès « Rory », Jackman change radicalement de ton avec une approche plus minimaliste pour le jeune Rory, à base de piano, cordes et synthé sans originalité particulière.

C’est avec un plaisir non dissimulé qu’on retrouve ensuite le thème principal de Predator dans « Project Stargazer » avec ses cuivres belliqueux, que Jackman développe finalement assez peu et n’utilise que de manière ponctuelle pour rappeler l’une des principales signatures musicales de Silvestri sur les premiers films. Parmi les nouveaux thèmes, on notera un motif de 5 notes de cordes, mystérieux et menaçant, associé à l’arrivée des nouveaux predators dans le film. Si on le devine déjà dès les premières secondes de « Arrival » au début du film ainsi qu’aux cuivres à 1:00 dans « Discovery », on le retrouve exposé fièrement en grande pompe à 1:32 dans « Projet Stargazer » lorsqu’on découvre le laboratoire où est étudié le predator vers le début du film, motif finalement très présent tout au long du métrage. On le retrouve également aux contrebasses/violoncelles dans « Playing with Fire ». « Out of the Cage » est quand à lui le premier morceau d’action majeur de « The Predator », illustrant avec férocité l’évasion du predator du laboratoire où il sème la mort et le chaos. Le morceau est bâtit sur une succession de développements autour du motif de l’attaque et du motif à suspense avec son lot de percussions martiales, de cuivres déchaînés et de cordes énergiques. Dans « The Loonies », Jackman dévoile son nouveau thème, une mélodie d’aventure pour McKenna et ses potes mercenaires, motif d’aventure héroïque un peu kitsch, très années 80, avec ses cuivres triomphants qui feraient presque penser à Bruce Broughton ou Joel McNeely.

« On the Loose » est un autre morceau d’action trépidant pour l’évasion du predator la scène où McKenna et ses potes pourchassent la créature. Le motif d’attaque est largement développé avec le nouveau motif menaçant des predators. A noter à 2:20 le retour du motif de 4 notes aux consonances funèbres accompagné d’allusion à l’ostinato rythmique du thème principal de Predator. Jackman prend un malin plaisir à jouer ici sur des déclinaisons des motifs bien connus d’Alan Silvestri en les faisant se chevaucher à sa guise pour les besoins du film. Les choeurs viennent apporter une ambiance plus grandiose dans « Another World » et « Rescue » reprend le thème des mercenaires de McKenna avec ses accents héroïques très années 80/90 (aux trompettes à 1:13). Il y a un enthousiasme évident dans la musique de Jackman qui fait plaisir à entendre, une sorte de « retour aux sources » rafraîchissant, à vrai dire, il paraît difficile de croire que cette partition a été écrite pour un film aussi médiocre...

Et ça continue de plus belle avec le redoutable, martial et puissant « Apex Predator » pour l’arrivée du super predator avec son ADN génétiquement modifiée (séquence de la violente confrontation devant l’école). La section centrale du score, moins intéressante, se concentre davantage sur les personnages humains (alors que la musique de Jackman est principalement orientée sur les predators et leurs attaques), comme le confirme « The Good Soldier » où l’on retrouve le thème de McKenna et des mercenaires repris de manière plus intimiste et minimaliste aux cordes, avec un piano plus délicat. Le thème est ensuite repris dans une splendide envolée héroïque cuivrée dans « Team McKenna » qui semble surgir tout droit d’une série TV d’aventures kitsch des années 80.

Le nouveau thème des predators est ensuite repris au début de « The Ark Ship » et l’action se déchaîne dans le violent « Onslaught » qui nous amène au dernier acte du film, pour la traque du super predator dans la forêt, suivi du tendu « Contact » et d’un « The Hunt » menaçant, oscillant entre suspense et action. Les choeurs apportent un éclairage dramatique et puissant à « The Sacrifice » pour la scène où les derniers mercenaires de McKenna se sacrifient pour lutter contre la créature.

Le thème des mercenaires est repris ensuite dans « Alien Abduction » qui débute étonnamment avec une formule de cordes très classique d’esprit (presque baroque), pour la séquence où Rory est emmené par le predator à bord de son vaisseau. A noter par ailleurs la façon dont Jackman développe cette formule de cordes tout au long de la séquence où McKenna va tenter d’arrêter le vaisseau du predator, débouchant sur l’envolée héroïque de « The Last Stand », autre morceau d’action-clé de la partition de Jackman, avec le violent « Man vs. Predator ». « Remembrance » apporte finalement un éclairage émotionnel satisfaisant à la conclusion du récit avec une ultime reprise du thème des mercenaires à la trompette de manière plus élégiaque, pour se souvenir de ceux qui sont tombés au combat en tentant d’arrêter le monstre.

UN SCORE 100 % PREDATOR

Au final, on ressort plutôt comblé par l’écoute de « The Predator ». Henry Jackman rend hommage au travail d’Alan Silvestri sur les deux premiers films de la franchise et se fait plaisir en mélangeant les thèmes musicaux bien connus de la saga avec ses propres mélodies composées spécifiquement pour le nouveau film, un petit « plus » qui manquait quelque peu au « Predators » de John Debney par ailleurs. A noter que le mix de l’album omet pas mal d’éléments électroniques, une constante dans les albums d’Henry Jackman depuis 2014 (comparez certains morceaux avec les versions film, ça n’a parfois plus rien à voir!). Enfin, on se prend un malin plaisir à redécouvrir toutes allusions musicales de « The Predator » en écoute isolée, tandis que la musique semble omniprésente sur les images et parfois mise un peu trop en avant.

L’écoute sur album est donc plus que recommandée afin d’apprécier tous les détails d’un score riche et généreux mais sans surprise particulière : Jackman fait ce qu’on lui demande de faire et il le fait avec un entrain évident, mais on aurait aimé entendre quelque chose d’un peu plus original, qui reflète davantage le côté parodique du film. Au lieu de ça, Jackman se contente essentiellement de reprendre les idées musicales d’Alan Silvestri pour « Predator » et « Predator 2 », sans prise de risque particulière. Un score finalement assez fonctionnel mais très plaisant à écouter, essentiellement destiné aux fans des musiques de « Predator » et ceux qui vénèrent Alan Silvestri. Dommage que l’ensemble soit un peu trop sage et manque finalement de folie dans le film, on aurait juste aimé que Jackman aille un peu plus loin dans son approche musicale.


---Quentin Billard