1-Cybertron Falls 1.53
2-Bee on the Run 2.18
3-Shutdown 3.45
4-Charlie 3.07
5-Meeting Bumblebee 4.07
6-Dropkick & Shatter Arrive 1.38
7-Chasing Mum 1.56
8-Optimus Prime's Message 2.05
9-Desert Council 2.08
10-Dad's Old Videotapes 1.09
11-Army Meeting 2.37
12-A Diving Volunteer 1.32
13-Pranking Tina 2.13
14-Bee in the Kitchen 2.33
15-Kitchen Chaos 1.45
16-Double Ambush 2.21
17-Charlie Sneaks Out 0.59
18-Death and Resurrection 2.27
19-Bee's Had Enough 5.15
20-Ron's Driving 1.42
21-Marina Tower 2.55
22-Charlie Dives In 2.38
23-Saying Goodbye 2.26
24-Not Quite There 1.48

Musique  composée par:

Dario Marianelli

Editeur:


Orchestrations:
Geoff Alexander, Dario Marianelli
Direction préparation musique:
Mark Graham
Programmation musique:
Jody Jenkins
Assistant scoring:
Jessica Jones
Montage musique:
Kevin McKeever, Mark Willsher
Préparation musique:
Joe Zimmerman

Artwork and pictures © 2018 Paramount Pictures. All rights reserved.

Note: ***
BUMBLEBEE
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Dario Marianelli
Après la série laborieuse des « Transformers » de Michael Bay, et surtout après l’échec critique du 5ème épisode, plus abrutissant que jamais, la saga peinait à retrouver son souffle. Dès lors, le producteur Lorenzo di Bonaventura annonce que le projet d’un sixième film et d’un reboot sont repoussés ultérieurement (tant mieux, diront certains) et qu’un spin-off est en cours de préparation pour tenter de relancer la franchise tant bien que mal. C’est ainsi qu’est né « Bumblebee », confié à l’américain Travis Knight qui s’était fait remarquer en 2016 pour son film d’animation « Kubo and the Two Strings ». L’histoire de « Bumblebee » se déroule en 1987. Sur la planète Cybertron, les Autobots menés par Optimus Prime luttent contre les Decepticons et s’apprêtent à évacuer la planète mais sont stoppés par trois de leurs pires ennemis : Starscream, Soundwave et Shockwave. L’Autobot B-127 réussit alors à s’enfuir à bord d’une capsule de secours et s’écrase ensuite sur la Terre, en plein coeur de la Californie. A son arrivée sur Terre, B-127 est pris pour cible par le colonel Jack Burns (John Cena) qui le considère comme un ennemi et se met en tête de le traquer pour l’éliminer par n’importe quel moyen. Mais au cours de sa fuite, B-127 est stoppé par Blitzwing qui le blesse et lui arrache sa boîte vocale, le rendant définitivement muet. Gravement endommagé, B-127 réussit malgré tout à détruire Blitzwing et prend finalement l’apparence d’une Volkswagen Beetle de 1967.

Charlie Watson (Hailee Steinfeld), une jeune ado traumatisée par le décède de son père, découvre la Volkswagen Beetle jaune et décide de la ramener chez elle pour ses 18 ans. Mais en voulant essayer la voiture, Charlie ignore alors qu’elle vient tout juste de déclencher un signal retraçant la position de B-127 aux Decepticons Shatter et Dropkick, envoyés sur Terre pour retrouver et détruire l’Autobot. Peu de temps après, Charlie découvre avec stupeur que la Beetle se transforme en B-127 et comprend qu’il s’agit d’un extra-terrestre échoué dans notre monde, à qui elle donne le surnom de « Bumblebee ». La jeune fille déclenche alors un message envoyé par Optimus et ordonnant à B-127 de protéger la Terre en leur absence, ce qui a pour conséquence de restaurer la mémoire de l’Autobot. Memo (Jorge Lendeborg, Jr.), le jeune voisin de Charlie, découvre à son tour le secret que la jeune fille tente de protéger, consciente que si quelqu’un découvre la vérité au sujet de Bumblebee, elle, sa mère Sally (Pamela Adlon) et son frère Otis (Jason Drucker) auront des ennuis. Peu de temps après, les militaires dirigés par Jack Burns et le général Whalen (Glynn Turman) pour le compte du Secteur 7, qui travaille conjointement avec les Decepticons, ont retrouvé la trace de Bumblebee et s’apprêtent à capturer l’Autobot. Charlie va devoir tout faire pour protéger son nouvel ami, avec l’aide de Memo.

UN SPIN-OFF PLUTÔT RAFRAÎCHISSANT

Le studio semble avoir eu du nez en réalisant ce spin-off énergique, premier film de la franchise à ne pas être réalisé par Michael Bay. Travis Knight s’en sort plutôt bien et, fort heureusement, le film est une sympathique surprise. Changement de cap avec ce spin-off qui s’adresse manifestement pour un public plus jeune et résolument familial. « Bumblebee » s’intéresse cette fois-ci au personnage de B-127 alias Bumblebee et évoque les débuts du personnage et notamment la raison pour laquelle il ne peut pas parler. A l’inverse des « Transformers » de Michael Bay, qui optaient toujours plus pour la surenchère totale de tout (incluant un humour giga lourdingue et toujours plus beauf, quitte à ridiculiser des grands vétérans comme John Malkovich ou Anthony Hopkins!), « Bumblebee » revoit les ambitions de la franchise à la baisse et opte pour une approche plus humaine : le film raconte l’amitié entre le sympathique Autobot échoué sur Terre et la jeune Charlie, jeune ado paumée qui trouve soudainement un sens à sa vie au contact de Bumblebee. Pour le reste, le film suit clairement les traces des films d’aventure des années 80 : le film se situe par ailleurs en 1987 et assume pleinement son aspect eighties jusque dans le choix de la bande son bien adaptée à l’époque. Le scénario s’inspire des classiques comme « E.T. » (l’amitié entre l’humain et l’extra-terrestre) ou même « The Iron Giant » et s’offre un premier rôle de choix grâce à la jeune Hailee Steinfeld, la révélation du « True Grit » des frères Coen (à l’âge de 13 ans) aperçue également dans « The Edge of Seventeen » (2016).

Le studio a la bonne idée de confier cette fois-ci le premier rôle à une actrice, qui n’a plus le rôle de faire-valoir du héros ou de poupée vulgairement sexy comme dans les films de Michael Bay : oubliez ici les Megan Fox, les Rosie Huntington-Whiteley ou les Nicola Peltz, Steinfeld incarne une vraie héroïne déterminée et attachante, très convaincante même si l’histoire n’a rien de bien exceptionnel. Dès lors, une fois l’intrigue mise en place, le film oscille entre comédie et aventure tendance « teen movie » des années 80. Travis Knight a du métier et cela se voit, on devine par moment des vagues influences de Steven Spielberg, Richard Donner ou Rob Reiner dans son récit, mais sans éclat particulier. Le film a la bonne idée d’alterner scènes d’action explosives (tout le début et le dernier acte en gros), humour et moments plus touchants pour combler le spectateur, le tout avec des effets spéciaux solides dans la continuité des « Transformers ». Evidemment, ceux qui sont venus pour voir des batailles non-stop comme dans « Transformers 3 » ou « Transformers : The Last Knight » seront déçus. « Bumblebee » calme le jeu et propose un spectacle moins hystérique, plus familial et plus posé, avec un montage plus adapté et le sentiment de regarder enfin un vrai film et non un clip hystérique réalisé par un sale gamin hyper actif à l’humour beauf. Espérons que le studio aura retenu la leçon et que la franchise suivra le même chemin par la suite !

UNE PARTITION ELECTRO/ROCK/ORCHESTRALE

Un très bon choix que celui de Dario Marianelli à la musique ! En choisissant le compositeur, très actif ces derniers temps à Hollywood, le studio s’assure ainsi un retour aux sources salvateur pour la musique de « Bumblebee », plus orchestrale et plus proche des musiques de films d’aventure des années 90. C’est d’ailleurs le troisième film que Marianelli met en musique pour Travis Knight après « The Boxtrolls » en 2014 (où il officiait en tant qu’animateur/producteur) et « Kubo and the Two Strings » (son premier long-métrage en 2016). Après les musiques de Steve Jablonsky pour la saga « Transformers », il est appréciable de constater que le studio souhaite changement de cap en proposant la musique à un autre compositeur, qui n’est cette fois-ci pas issu de l’omniprésente écurie Remote Controls d’Hans Zimmer. Pour « Bumblebee », Marianelli fait le choix de livrer une composition oscillant entre un grand orchestre symphonique, des choeurs et les traditionnelles percussions et parties électroniques modernes, même si ici, c’est bien la partie orchestrale qui domine l’ensemble du film. Il faut également ajouter l’apport indispensable de quelques thèmes musicaux plutôt bien développés et très présents tout au long du récit. La musique alterne ici entre l’action frénétique, la comédie et les envolées aventureuses à l’ancienne.

ANALYSE DE LA MUSIQUE

La bataille introductive sur Cybertron permet à Dario Marianelli de poser le ton dès le début du film dans « Cybertron Falls » : le score débute sur l’un des premiers thèmes du score, un thème associé aux Autobots dans le film. Le thème en question est développé ici dans un morceau d’action introductif à grand renfort de percussions et rythmes électro/techno similaires aux musiques de Steve Jablonsky, mais avec une partie orchestrale/chorale plus conséquente. A 1:14, Marianelli développe le thème des robots de manière plus dramatique dans une montée puissante qui rappelle manifestement le travail du compositeur sur « V for Vendetta » (2006). L’action se prolonge ensuite dans le frénétique « Bee on the Run », dont les effets sonores agressifs des cuivres évoquent curieusement Danny Elfman, notamment dans l’emploi des trompettes et des cors. A 1:45, Marianelli dévoile l’un des motifs clé du score, une cellule de 3 notes (une longue, une courte et une longue, en général) menaçantes régulièrement associées dans le film aux ennemis de Bumblebee et des Autobots : les militaires et/ou les Decepticons. Dans « Shutdown », on retrouve des influences manifestes des premiers « Transformers » de Steve Jablonsky dans l’emploi des percussions, des ostinatos de cordes et des synthés. On retrouve également le thème de cuivres des Autobots qui prend ici une tournure plus guerrière. A noter l’envolée puissante et tragique du thème des Autobots à 1:29, alors que Bumblebee doit s’enfuir tandis que ses camarades sont obligés de rester sur Cybertron.

« Charlie » dévoile quand à lui le troisième thème du score, un motif plus intime pour la jeune Charlie, confié ici à une guitare folk aux sonorités ‘americana’ avec un ensemble de piano, synthés, basse, cordes et percussions. On est très proche ici du style minimaliste/intime de Thomas Newman, Carter Burwell ou de certains scores plus récents de Danny Elfman. Le thème évoque à la fois la fragilité de la jeune fille qui est hantée par le souvenir de son père décédé mais aussi sa fougue et sa détermination, lorsqu’elle va faire la connaissance de Bumblebee. La rencontre a bien lieu dans « Meeting Bumblebee », où la musique frôle un style plus proche de la comédie avec ses pizz légers. Certains éléments électroniques viennent rappeler la connexion du film avec les anciens « Transformers », notamment dans l’emploi des ostinatos de cordes et des synthés. A 2:47, Marianelli reprend son thème intime pour Charlie au piano et aux cordes, évoquant le début de l’amitié entre la jeune fille et l’Autobot. « Chasing Mum » est quand à lui plus proche de la comédie avec l’emploi des pizz et des petites percussions, alors que Charlie poursuit sa mère en voiture et fait tout pour l’inciter à sortir de la Volkswagen, par crainte qu’elle découvre la vérité au sujet de Bumblebee. « Optimus Prime’s Message » revient sur Cybertron alors qu’Optimus Prime enregistre son message qu’il va envoyer à Bumblebee. On retrouve ici un style d’action électro/orchestral peu inspiré, calqué sur celui de Jablonsky, encore une fois - où est la personnalité de Dario Marianelli là dedans ? On se le demande...

« Desert Council » reprend le motif de 3 notes des militaires avec la guitare électrique rock associée aux deux agents Decepticons, déjà entendue dans « Dropkick & Shatter Arrive ». Clairement, Marianelli veut rendre les deux robots ennemis badass à l’écran et fait tout pour nous en convaincre, même si on est un peu saoulé de constater que le compositeur met son style au placard et se contente trop souvent de singer Steve Jablonsky. On y retrouve également le thème des robots, transposé cette fois-ci du côté des Decepticons et devenu plus menaçant et agressif aux cordes et aux cuivres. Dommage que les instruments soient trop souvent submergés par des percussions envahissantes que l’on entend trop souvent depuis ces 15 dernières années dans les scores d’action modernes de toute la bande à Zimmer. C’est pourquoi on apprécie davantage les moments plus calmes comme le retour du thème apaisé de Charlie au piano dans « Dad’s Old Videotapes ». « Army Meeting » développe le motif de 3 notes des militaires dirigés par le colonel Jack Burns. A noter ici l’emploi des bois dans les orchestrations, incluant le basson qui apporte un brin d’ironie à la musique de Marianelli. La partie comédie devient plus évidente dans le sautillant « Pranking Tina » et ses touches mickey-mousing qui rappellent le travail du compositeur sur le film animé « Kubo and the Two Strings ».

Même chose pour « Bee in the Kitchen » alors que Bumblebee se retrouve tout seul dans la cuisine de la mère à Charlie et met le bazar partout où il passe, bien malgré lui. Marianelli reprend ici le thème des robots sous une forme plus légère aux bois (hautbois, clarinette, etc.) avec ses pizz sautillants et un glockenspiel plus ironique. Un peu d’humour et de légèreté dans le film, idéal pour oublier toute la partie action du score, plus formatée et peu intéressante. La séquence se conclut d’ailleurs avec la joyeuse pagaille que crée involontairement Bumblebee dans « Kitchen Chaos ». L’action reprend ensuite dans le belliqueux « Double Ambush », alors que l’Autobot est attaqué à la fois par les militaires du Secteur 7 et les Decepticons. La musique fait parfaitement son boulot à l’écran et apporte l’énergie nécessaire à l’assaut mais on regrette encore une fois le manque de personnalité d’un compositeur qui suit un cahier des charges très contraignant, obligé de mettre son style au placard le temps de singer Jablonsky et une bonne partie des scores d’action hollywoodiens modernes de ces dernières années, dommage... « Charlie Sneaks Out » reprend le thème de Charlie en mélangeant piano et guitare électrique rock cool et badass, une superbe reprise qui montre la détermination de la jeune fille à sauver son nouvel ami capturé dans les hangars du Secteur 7, avec la complicité de Memo.

Plus intéressant, « Death and Resurrection » fait intervenir des choeurs élégiaques alors que Dropkick et Shatter torturent Bumblebee et le laissent pour mort, réalisant que les Autobots s’apprêtent à venir sur Terre. Le morceau devient ici dramatique et tragique, avec une montée poignante et l’emploi remarquable des choeurs lorsque Bee revient finalement à la vie, au son d’accords plus optimistes et triomphants. Dès lors, on entame le dernier acte du film pour la confrontation finale qui débute dans « Bee’s Had Enough », au son du motif de 3 notes des militaires. Bee, Charlie et Memo vont tout faire pour empêcher Burns de détruire l’Autobot et Shatter et Dropkick d’alerter les Decepticons de Cybertron. Ne ratez pas la superbe envolée du thème des robots à 1:58, un moment clé de « Bee’s Had Enough », même si l’on se serait attendu à quelque chose d’un peu plus mémorable (les thèmes sont difficiles à percevoir à la première écoute de la musique dans le film, car finalement peu originaux et manquant de personnalité). « Bee’s Had Enough » est sans aucun doute le meilleur morceau d’action de « Bumblebee », plus orienté vers la partie orchestrale même si les percussions et les synthés modernes sont toujours présents. Le morceau se conclut par ailleurs sur une sympathique reprise du thème de Charlie avec les guitares folk ‘americana’, superposées à des variations autour du thème des robots : juxtaposition très réussie !

UNE CONCLUSION ÉPIQUE ET OPTIMISTE

La bataille se poursuit dans « Ron’s Driving » qui s’avère être bien plus orchestral, aux consonances étonnamment classiques, qui rompent avec le reste de la partition de Dario Marianelli – on croirait entendre ici un morceau de John Powell – On retrouve évidemment le thèmes des robots sous sa forme plus héroïque et le motif de 3 notes des militaires. Dans « Marina Tower », l’action se poursuit alors que Charlie monte dans la tour pour désactiver l’émetteur Decepticon. Le morceau entame un long crescendo épique à l’aide de choeurs puissants pour la fin de la bataille, qui s’achève dans « Charlie Dives In ». On retrouve ici le thème des robots aux cuivres (vers 1:19), repris ensuite de manière héroïque et solennelle à 2:03 alors que Burns permet à Charlie et Bee de s’échapper avant que l’armée arrive. L’aventure touche à sa fin dans « Saying Goodbye », qui reprend intégralement le thème de piano de Charlie, alors que la jeune fille fait ses adieux à Bumblebee qui doit repartir pour accomplir sa destinée sur Terre. Le thème des robots revient à 1:59 avec l’ajout de la guitare électrique rock, plus déterminé que jamais.

« Not Quite There » conclut le film sur une touche optimiste et apaisée à l’aide de guitares, piano et synthé plus joyeux. Cette fois, Charlie peut aller de l’avant et voir l’avenir avec optimisme, tandis que Bumblebee retrouve Optimus Prime et observent ensemble leurs camarades arriver sur Terre. Et c’est ainsi que s’achève l’écoute de « Bumblebee », une partition intéressante mais peu originale de Dario Marianelli qui nous a habitué à des œuvres plus inspirées. La musique apporte l’émotion et l’énergie nécessaire au film de Travis Knight, mais le souci vient surtout du fait que Marianelli ne tente rien de bien neuf et se contente trop souvent de singer le style de Steve Jablonsky pour « Transformers » dans toutes les parties évoquant les Decepticons ou Cybertron.

Quand aux passages de type comédie, ils ne sont finalement guère éloignés du style comédie des « Transformers » même si Marianelli est un bien meilleur compositeur que Jablonsky, notamment dans son écriture orchestrale et son emploi caractéristique des bois. On sent que les temp tracks ont obligés constamment Marianelli à s’orienter sur différentes pistes en oubliant de proposer quelque chose de personnel qui aurait permis à la partition de « Bumblebee » de se démarquer des « Transformers », comme tente de le faire le film lui-même. Au lieu de cela, on a surtout l’impression d’entendre un score de « Transformers » en version 2.0., avec une amélioration dans les orchestrations mais sans plus particulier. Les inconditionnels du compositeur y trouveront probablement leur compte, mais pour les autres...si c’était pour imiter le style de Jablonsky, et sauf s’il n’était pas disponible pour le film : pourquoi avoir choisi Dario Marianelli dans ce cas ?


---Quentin Billard