1-Porche Boost 1.12
2-The Last Car 4.49
3-Keys To Eleanor 1.22
4-50 Cars 2.57
5-Sphinx 0.38
6-Bad Man 1.36
7-For The Cars 1.31
8-Roundabend 5.21
9-Meet The Team 1.15
10-Memphis Jumps Elle 1.40
11-The Throb 1.10
12-Bad English 1.35
13-Halls Of Dalmorgan 0.53
14-Big Drag 0.49
15-Bad Carma 1.51

Musique  composée par:

Trevor Rabin

Editeur:

Varèse Sarabande
VSD-6182

Producteur exécutif de l'album:
Jerry Bruckheimer, Kathy Nelson
Superviseurs de la musique:
Kathy Nelson, Bob Badami
Producteurs exécutifs pour
Varèse Sarabande:
Robert Townson
Chargé de la musique
pour BVMPG:
Kathy Nelson, Bill Green
Produit par:
Trevor Rabin, Paul Linford
Coordinateur du soundtrack
pour BVMPG:
Aida Gaboyan
Montage de la musique:
Will Kaplan
Musique additionnelle de:
Paul Linford, BT

Artwork and pictures (c) 2000 Touchstone Pictures and Jerry Bruckheimer Inc. All rights reserved.

Note: **
GONE IN 60 SECONDS
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Trevor Rabin
Nouvelle production Jerry Bruckheimer réalisé par Dominc Sena, 'Gone In 60 Seconds' (60 Secondes Chrono) raconte comment un ex-as du vol de voitures (Nicolas Cage) doit de nouveau faire équipe avec des experts pour voler une cinquataine d'engins afin de rembourser un bandit avec qui son frère s'est endetté. 'Gone In 60 Seconds', qui s'avère être le remake du film homonyme de 1974, reste comme la plupart des films hollywoodiens de maintenant, stéréotypé au maximum et finissant par se ressembler tous de plus en plus, avec cette sempiternelle esthétique MTV et ces montages rapides typiques des productions Bruckheimer. Dommage cependant que le film ne soit pas aussi réussi et intéressant que quelques unes des productions Bruckheimer du passé (on est loin de la qualité d'un 'The Rock' ou d'un 'Crimson Tide'), et ce malgré la présence d'un casting solide réunissant Nicolas Cage, Angelina Jolie, Robert Duvall, Will Patton, Giovanni Ribisi, Delroy Lindo, Timothy Olyphant, Christopher Eccleston, etc. Reste que 'Gone In 60 Seconds' nous offre un bon lot d'action, de courses poursuites spectaculaires, Vinnie Jonesde belles voitures et de personnages charismatiques, de quoi passer un bon moment même si l'ensemble sent la routine hollywoodienne à plein nez!

'Gone In 60 Seconds' marque le retour de Trevor Rabin aux commandes du score de la nouvelle grosse machine de Bruckheimer. Ex-guitariste du groupe Yes, Rabin démontre avec 'Gone In 60 Seconds' son talent à créer des musiques d'ambiance rock/techno survoltée faisant finalement intervenir très très peu d'orchestre, voire quasiment pas d'orchestre, quelque chose de plus en plus fréquent depuis certaines partitions de Media-Ventures telles que 'Mission: Impossible 2' de Zimmer par exemple. Ce qui fait d'habitude la force des scores des productions Bruckheimer, ce sont les grands thèmes ou les thématiques percutantes. Hélas ici, point de grands thèmes à l'horizon. 'Gone In 60 Seconds' c'est un score d'action rentre-dedans sans aucune subtilité ni aucune retenue, hormis quelques passages heureusement plus 'aérés', plus calmes.

D'entrée, le générique de début nous plonge dans l'ambiance: musique speedée, dominé par les synthétiseurs, les samples d'ambiance techno, des percussions mega 'boostées', etc. (cf. l'excellent et frénétique 'The Last Car' pour une des poursuites finales lors du dernier vol de voiture). Bref, tout est fait ici pour suggérer l'élément majeur du film de Dominic Sena: la vitesse! Un motif de quatre notes évoque le vol des voitures et leur personnification avec des noms de femmes. En ce sens, c'est n'est donc pas un hasard si Rabin personnifie à son tour les voitures avec un motif plus ou moins récurrent. Mais ce motif à tendance à passer vite inaperçu à travers la masse lourde, uniforme et répitive de son score. Des rythmes rock/techno avec les guitares éléctriques bien à la mode accompagnent les nombreuses courses poursuites en bagnoles, entre les voleurs et les policiers notamment, et ce vers la dernière demi heure du film.

Trevor Rabin évoque aussi les moments intimes entre le héro et son frère avec un piano de synthé tout droit sorti de 'Enemy of The State'. Ces quelques rares moments de douceur sont assez touchant mais malheureusement trop courts et par conséquent pas assez marquants pour permettre de capter suffisamment l'attention des oreilles de béophiles qui vont décidemment commencer à rejeter de plus en plus ce type de BO d'action 'fast food' trop à la mode, qui privilégient finalement plus le son que la musique. On laissera encore une chance à Trevor Rabin avec 'The 6th Day', nouveau film de Roger Spottiswoode, mais s'il s'avère que ce score est une nouvelle déception, on zappera volontiers Trevor Rabin pour de bon. Après tout, il y a d'autres choses bien meilleures à écouter dans la musique de film au lieu de perdre son temps avec un compositeur efficace mais sans talent comme Trevor Rabin!



---Quentin Billard