1-Searching for Sid 3.22
2-Game Over 4.17
3-Just A Glitch 1.37
4-He Cheated 0.58
5-Welcome Back, Cop 2.00
6-A Real Rush 2.23
7-The Evaluation 1.49
8-Incubate Sheila 1.36
9-Nano-Cells 2.45
10-Sid's Birth 1.31
11-Parker's Implant 1.13
12-Leaving Prison 0.33
13-Death To The Pigs 1.55
14-Matthew Grimes 0.32
15-Police Radio 0.33
16-Symphony Of Collision 5.11
17-Sid On Video 1.10
18-Ka-Pow 5.12*
19-Flashback 4.51**
20-Parker Escaped 3.03
21-The Cemetery 1.54
22-Death TV-Part 1 2.24
23-Death TV-Part 2 2.31
24-Glass Smash 0.52
25-Madison Confronts Daryl 2.11
26-Parker Chases Sid 4.05
27-V.R. Rooftop Fight 6.00
28-Parker Saves The Girl 6.05
29-Happy Ending 2.05**

*Ecrit par Richard Rudolph
et Michael Sembello
Interprété par U.P.F.
Produit par Richard Rudolph
et Michael Sembello
**Contains interpolations of
"Parker's Theme" by Peter Gabriel
and George Acogny

Musique  composée par:

Christopher Young

Editeur:

Intrada Special Collection
Volume ISC 431

Musique produite par:
Christopher Young
Orchestre dirigé par:
Pete Anthony
Direction musique pour
Paramount Pictures:
Randy Spendlove
Coordination album:
Michael Murphy
Orchestrations:
Christopher Young, Pete Anthony,
Marco Beltrami

Supervision synthétiseur:
Daniel Licht
Programmation synthétiseurs:
Mark Zimoski, Kevin Hayes
Coordination synthétiseur:
John Van Houten
Assistant compositeur:
Mark Kilian
Consultant scoring:
Larry Mah
Préparation musique:
Bob Bornstein
Monteurs musique:
Christopher Kennedy,
Scott Grusin

CD produit par:
Douglass Fake
Producteurs exécutif Intrada:
Roger Feigelson

Artwork and pictures © 1995 Paramount Pictures. All rights reserved.

Note: ***
VIRTUOSITY
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Christopher Young
« Virtuosity » (Programmé pour tuer) est un techno-thriller sorti en salles en 1995 et qui tentait alors de surfer sur l’émergence des nouvelles technologies informatiques et plus particulièrement du concept de réalité virtuelle. Le film se déroule en 1999. A Los Angeles, le lieutenant de police Parker Barnes (Denzel Washington) et son équipier John Donovan (Costas Mandylor) traquent le serial-killer SID 6.7 (Russell Crowe) dans un restaurant à l’intérieur d’un programme de réalité virtuelle. SID est un programme issu de l’association des personnalités des plus grands serial killers de toute l’histoire. SID réussit à blesser Donovan, qui commence à convulser violemment et meurt. Les deux superviseurs du projet, Elizabeth Deane (Louise Fletcher) et William Wallace (William Fichtner) ordonnent alors au directeur du projet Dr. Darrel Lindenmeyer (Stephan Spinella) de détruire le projet SID 6.7, jugé trop dangereux et instable. Parker revient alors dans le monde réel. C’est un taulard qui a été emprisonné après avoir tué accidentellement des innocents en traquant le terroriste Matthew Grimes il y a quelques années, responsable de la mort de sa femme et de sa fille.

Pendant ce temps, Lindenmeyer s’apprête à mettre fin à son projet mais SID le convainc qu’il est possible d’amener une personne virtuelle dans la vraie vie. Utilisant le module de la prostituée virtuelle Sheila 3.2 avec la complicité de Clyde Reilly (Kevin J. O’Connor), Lindenmeyer échange les programmes et permet à SID 6.7 de naître dans le monde réel. Informé que SID se ballade désormais en toute liberté, le chef du LAPD William Cochran (William Forsythe) propose un deal à Parker Barnes : s’il réussit à arrêter SID et à le ramener dans le monde virtuel, il lui offrira la liberté, ce que Barnes accepte, considérant qu’il est le seul à pouvoir stopper les agissements de SID. Parker est alors accompagné du Dr. Madison Carter (Kelly Lynch), experte en psychologie criminelle. SID commence alors à laisser pas mal de morts derrière lui et finit par révéler ses véritables intentions : il souhaite être médiatisé le plus possible et va tout faire pour passer devant les caméras. Barnes finit alors par le retrouver : une chasse à l’homme éclate à Los Angeles pour tenter de stopper SID et l’empêcher de commettre davantage de méfaits.

UN TECHNO-THRILLER INSIPIDE

Le concept de « Virtuosity » s’avérait passionnant sur le papier – c’était à l’époque le premier film à parler des nano technologies dans un univers cyberpunk futuriste - d’autant que le réalisateur Brett Leonard n’en était pas à son premier coup d’essai. Le cinéaste avait déjà évoqué la réalité virtuelle dans son fameux « The Lawnmower Man » (Le Cobaye) en 1992. On se souvient par ailleurs que Leonard s’est aussi formé à l’école des clips musicaux, réalisant notamment des films pour Peter Gabriel et son clip « Kiss That Frog », entièrement réalisé en CGI, une innovation majeure pour un clip de 1994. En 1988, Leonard s’était déjà fait remarquer en signant un film en IMAX 3D, « T-Rex : Back to the Cretaceous » qui remporta plus de 100 millions de dollars, un record à l’époque pour un film en 3D. Le réalisateur a toujours été attiré par l’apport des nouvelles technologies au cinéma – en 2017, il aurait déclaré qu’il préfère parler « d’expérience virtuelle » plutôt que de « réalité virtuelle » - et l’on pouvait donc s’attendre à ce qu’il innove encore une fois sur « Virtuosity », qui lui aurait donc permis de prolonger son travail autour de la réalité virtuelle et des images CGI telles qu’on pouvait les concevoir alors au cinéma en 1995, surtout après les dires du réalisateur avant la sortie de son film au sujet des ordinateurs utilisés comme procédé inhérent à la réalisation cinématographique (et non pas comme un simple gadget).

Hélas, le résultat n’est pas à la hauteur des attentes, la faute à un script mollasson et platement exécuté. Le film a été réalisé en 14 semaines de production et 10 semaines supplémentaires de post-production avec un budget de 38 millions de dollars incluant plus d’une centaine de plans en images numériques complexes à réaliser à cette époque. On appréciera au passage le travail de Jon Townley, superviseur des effets visuels qui avait déjà travaillé avec Brett Leonard sur son précédent, « Hideaway » (1995). Malheureusement, tout ça ne tient pas vraiment la route. Le concept de base de la réalité virtuelle est relégué au second plan dans le second acte du film, lorsque SID rejoint finalement la réalité et commence à entamer sa cavale sanglante à travers tout Los Angeles. Russell Crowe (encore peu connu à l’époque où il tourne dans « Virtuosity ») surjoue et cabotine au maximum dans le rôle de SID, à tel point que le personnage devient plus cartoonesque que réellement terrifiant. A trop vouloir forcer le trait sur la folie de ce tueur en série virtuel, Crowe s’égare quelque peu et frôle le ridicule à plus d’une reprise. Face à lui, Denzel Washington campe un flic déchu obstiné qui n’a plus rien à perdre, un rôle qui rappelle celui qu’il tenait déjà dans le « Ricochet » de Russell Mulcahy en 1991. Pour en revenir au scénario, il ressemble essentiellement à une variante peu inspirée du « Escape from New York » de John Carpenter (1981). Les scènes d’action ne sont pas nombreuses mais heureusement le second acte du film devient plus rythmé et plus violent, même si le concept de réalité virtuelle est finalement peu exploité. On retiendra surtout des effets spéciaux solides et quelques scènes de fusillade réussies (celle dans la boîte de nuit), mais rien de bien folichon non plus. Avec un sujet pareil, on se serait attendu à autre chose !

UN SCORE TECHNO/THRILLER TRÈS NERVEUX

C’est le compositeur Christopher Young qui a été choisi pour écrire la musique de « Virtuosity », ce qui s’explique notamment par la présence de Gary Lucchesi à la production du film, également producteur du thriller « Jennifer 8 » (1992) déjà mis en œuvre par Chris Young. Se souvenant par ailleurs de l’excellente partition de Young pour « Jennifer 8 », Lucceshi eut ainsi l’idée de faire à nouveau appel au compositeur sur « Virtuosity ». Pour les besoins du film, Young livre une partition essentiellement électronique et expérimentale, orientée vers un style techno assez étrange, dans lequel on retrouve le goût habituel du compositeur pour les expérimentations et les collages sonores. Mais la particularité de la musique de « Virtuosity » tient surtout dans le fait qu’elle repose sur deux axes principaux : la musique électronique (une cinquantaine de minutes environ dans le film) et une dernière partie essentiellement orchestrale, avoisinant les 23 minutes pour tout le dernier acte du film. Un choix curieux, surtout qu’il n’y a pas vraiment de lien entre les deux sections de la musique de Young…A noter par ailleurs que le thème principal, « Parker’s Theme » (associé au personnage de Denzel Washington dans le film) est l’oeuvre de Peter Gabriel et George Acogny qui ont également contribué à la musique originale de « Virtuosity ».

ANALYSE DE LA MUSIQUE

Le film débute sur « Searching for SID » alors que Barnes et Donovan traquent SID dans la réalité virtuelle. Young confère à sa musique un aspect vaguement groovy/funky dans ses riffs sur fond de boîte à musique, de guitare rock et de synthés très années 90, incluant quelques samples de voix plus expérimentaux typiques du compositeur. Young travaille pas mal la voix qu’il utilise comme une série d’effets sonores incorporés dans une bonne partie de sa partition. On y retrouve l’inventivité habituelle du compositeur dans l’emploi et le travail des sons, avec des rythmes plus modernes qui correspondent au monde de la réalité virtuelle de la société de 1999 décrite dans le film. Certains samples font même vaguement penser à des sons déjà entendus dans « Jennifer 8 », « Bat 21 » ou d’autres scores plus anciens de Young. « Game Over » prolonge cette ambiance électronique plus moderne à l’aide de percussions, superpositions de rythmes et samples divers : à noter ici la façon dont Young déforme son sample de guitare électrique pour obtenir des sons difformes et étranges avec une pulsation électronique constante dans le film.

Le compositeur confère volontairement un caractère répétitif à sa musique qui rend la plongée dans la réalité virtuelle plus immersive et envoûtante, tout en accentuant le danger et la tension liée aux agissements de SID. « Just A Glitch » repose sur une série d’ostinatos rythmiques tandis que « He Cheated » crée une ambiance étrange avec ses superpositions de nappes sonores vaguement dissonantes et ses pulsations entêtantes. Young nous plonge progressivement dans l’esprit torturé de SID, sans jamais oublier la partie plus moderne évoquant la réalité virtuelle. « Welcome Back, Cop » évoque le flashback de Barnes lorsqu’il affronta Matthew Grimes pour sauver sa famille. La musique alterne ici entre un sentiment étrange de mélancolie et des samples de flûtes et de percussions diverses suscitant la tension. Dans « A Real Rush », Young met l’accent ici sur des ostinatos de sample de marimba et suggère une ambiance pressante et tendue. Dans « The Evaluation », Barnes doit passer une évaluation psychiatrique, ce qui permet à Young de créer une atmosphère plus intimiste et mélancolique en dévoilant le thème de piano de Peter Gabriel et George Acogny à 0:51 avec quelques notes de guitare et des nappes sonores évoquant le passé tragique du flic déchu. Ce thème de piano, mélancolique et touchant, devient rapidement le motif principal de « Virtuosity » même si on regrette que Young ne le développe pas davantage dans sa propre composition. A noter par ailleurs que la mélodie est souvent accompagnée d’un motif B secondaire de piano, aux notes plus répétitives et souvent juxtaposées à la mélodie A.

« Incubate Sheila » développe les samples de voix et les nappes sonores étranges dans une ambiance toujours très particulière, avec ces pulsations incessantes qui viennent maintenir la tension, alors que Lindenmeyer prépare son plan pour faire naître SID dans le monde réel. « Nano-Cells » reprend le motif rythmique de marimba de « A Real Rush » évoquant la nano-technologie manipulée par Lindenmeyer, jusqu’à la naissance de SID dans « Sid’s Birth ». La musique devient ici plus agressive, plus nerveuse, avec des ponctuations de samples plus expérimentaux et difformes. Young maintient ces pulsations nerveuses et accélère le tempo pour susciter davantage la tension et la menace que représente SID. Les pulsations rythmiques traversent également « Leaving Prison » lorsque Barnes se voit confier la mission de traquer SID en échange de sa libération. « Death To The Pigs » évoque davantage la psychologie torturée du serial-killer virtuel et illustre ses premiers méfaits de manière menaçante.

Le thème de Barnes est brièvement suggéré aux synthés vers le début de « Matthew Grimes » mais les choses prennent une toute autre tournure avec les 5 minutes ultra répétitives de « Symphony Of Collision ». Dans le film, ce morceau est mixée discrètement durant la scène où SID se rend dans une boîte de nuit et mixe des sons en demandant à ses otages de crier le plus fort possible, suivant ses propres termes « on a une symphonie à composer ! ». Young en profite pour nous rappeler alors qu’il est un maître de l’expérimentation sonore et alterne entre des rythmes rock et des samples de voix et de cris qu’il déforme de toutes les façons imaginables, incluant des samples de la célèbre Toccata et fugue de J.S. Bach à l’orgue. Ces collages sonores à la limite de la musique concrète reflétant la folie psychopathe de SID rappellent par ailleurs les anciens travaux avant-gardistes de Young (on pense par exemple à sa musique rejetée pour « The Invaders » ou ses pièces musicales hors cinéma comme « Masses » ou « Koku-Ryu »). La seconde partie de « Symphony Of Collision », qui marque un tournant dans le film, s’oriente vers un style rock pur et dur pour la fusillade entre Barnes et SID.

« Sid on Video » évoque davantage la folie narcissique et la perversité de SID et son obsession d’apparaître sur les écrans, tandis que « Ka-Pow » - écrit par Richard Rudolph et Michael Sembello - est un morceau d’action ultra répétitif accompagnant la poursuite sur la route avec ses samples de choeurs scandant les mots « Ka-Pow ! » pendant des minutes entières sur fond de percussions entêtantes. Ici, la musique devient réellement hypnotique, comme une sorte de transe sonore jusqu’à ce que le tempo s’accélère vers 3:33 de manière plus frénétique puis ralentisse soudainement quelques secondes après – à noter l’inclusion de samples de voix supplémentaires vers la fin du morceau, aux bords de la folie – Le thème de Barnes est repris aux synthés dans « Flashback » avant de céder la place à une longue montée de tension et des rythmes bien plus nerveux et agressifs. Détail intéressant : Young introduit ici des cordes de l’orchestre qui reviendront surtout dans la dernière partie du film. C’est une façon astucieuse pour le compositeur de nous amener progressivement vers le dernier acte de l’histoire. Le « Parker’s Theme » est ensuite repris de manière touchante dans « The Cemetery » alors que Parker revient sur la tombe de sa famille dans le cimetière où sa femme et sa fille sont enterrées. Désormais, Barnes sait quoi faire : retrouver SID et l’éliminer par tous les moyens. Dans « Death TV », on retrouve les rythmes entêtants et les collages sonores électroniques du serial-killer alors que ce dernier passe à la TV.

« Death TV Part 2 » nous fait finalement basculer dans le dernier acte du film avec l’arrivée de l’orchestre symphonique. Exit ici la partie électronique, place aux musiques d’action orchestrales chères au compositeur. Barnes vient de retrouver SID dans les locaux de la télévision et le traque un peu partout dans le bâtiment pour mettre un terme à cet enfer. Young met ici l’accent sur les cuivres, les cordes et les percussions incluant les bois et la harpe pour faire monter la tension. Idem pour « Glass Smash » accompagné de notes rapides de piano électrique. On retrouve ici le Chris Young des musiques d’action agressives et dissonantes de « Species » (1995) ou de futurs scores comme « Murder at 1600 » (1997), « Hard Rain » (1998) ou même « The Core » (2003. La tension monte un peu plus dans « Madison Confronts Daryl » lorsque le Dr. Carter affronte Lindenmeyer et l’oblige à mettre fin à ce qu’il a fait. La poursuite entre Parker et SID se prolonge dans « Parker Chases SID », l’un des meilleurs morceaux d’action de « Virtuosity », qui annonce clairement le score de « Hard Rain ». A noter ici l’emploi d’ostinatos rythmiques martiaux et d’accords puissants des cuivres alors que la bataille se déroule sur le toit de l’immeuble entre les deux ennemis jurés. La deuxième moitié de « Parker Chases Sid » devient plus frénétique, avec ses ponctuations de percussions agressives et spectaculaires : du grand Chris Young en mode ‘action’, assurément !

UNE CONCLUSION SPECTACULAIRE

La bataille se prolonge dans les 6 minutes ahurissantes de « V.R. Rooftop Fight », lorsqu’on réalise que la bataille sur le toit de l’immeuble se situe en fait dans la réalité virtuelle. Ici aussi, Chris Young déchaîne son orchestre et offre des assauts de cuivres et de percussions en règle pour renforcer la tension de l’affrontement et l’urgence de la situation. Quelques éléments électroniques refont ici leur apparition (incluant la guitare électrique) pour fusionner habilement avec la partie orchestrale tout en restant mixés discrètement. Dans « Parker Saves the Girl », la musique prend une tournure plus dramatique et déterminée, lorsque Parker a éliminé SID et fonce sauver la fille du Dr. Madison Carter, prisonnière quelque part sur le toit de l’immeuble. Young calme ici le jeu mais fait monter la tension lorsque Barnes réalise que l’endroit où se trouve la fille de Madison a été piégé par Sid.

Enfin, le film se conclut de manière plus optimiste sur « Happy Ending » avec le retour du thème de Parker repris par le piano et l’orchestre, l’aventure touchant à sa fin. Christopher Young signe donc un score d’action/suspense assez bien troussé pour « Virtuosity », principalement partagé entre la longue partie électronique expérimentale du début et la longue confrontation finale, quasi entièrement orchestrale. C’est cette section que l’on retiendra surtout, la première partie étant assez inégale et répétitive. A noter par ailleurs que les 20 dernières minutes du score de « Virtuosity » annoncent clairement ce que fera Chris Young par la suite sur certains films d’action/thriller.

On peut par ailleurs enfin redécouvrir la partition dans son intégralité grâce à l’album publié par Intrada en 2019 et contentant la totalité du score, incluant les thèmes additionnels de Peter Gabriel, George Acogny et le morceau écrit par Michael Sembello et Richard Rudolph. Ce n’est certes pas un score exceptionnel dans la filmographie de Christopher Young mais « Virtuosity » a au moins l’avantage de montrer sur les images deux facettes fort intéressantes de la personnalité musicale du compositeur, même si l’on aurait aimé qu’il y ait davantage de lien entre les deux sections du score à l’écran.



---Quentin Billard