1-Surrounded 3.48
2-Heart Of A King 3.19
3-The Pig Chase 3.28
4-The Ascension 0.50
5-King For A King 6.21
6-The Moon Beckons 2.15
7-The Masked Ball 1.28
8-A Taste Of Something 3.58
9-Kissy Kissie 2.08
10-Training To Be King 1.38
11-The Rose 2.20
12-All Will Be Well 1.07
13-All For One 4.40
14-Greatest Mystery Of Life 1.48
15-Raoul and Christine 1.51
16-It Is A Trap 2.46
17-Angry Athos 1.55
18-Raoul's Letter 1.01
19-The Palace 0.27
20-Raoul's Death 1.32
21-The Queen Approaches 1.52

Musique  composée par:

Nick Glennie-Smith

Editeur:

Milan 73138 35846-2

Montage de la musique:
Laura Perlman
Producteurs exécutif de l'album
pour Milan Records:
E.Chamboredon,
Toby Pieniek

Artwork and pictures (c) 1998 Metro-Goldwyn Mayer Studios, Inc/Milan Entertainement, Inc. All rights reserved.

Note: ****
THE MAN IN THE IRON MASK
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Nick Glennie-Smith
Premier film de Randall Wallace en tant que réalisateur, 'The Man In The Iron Mask' est une nouvelle adaptation du fameux roman d'Alexandre Dumas (père), écrivain déjà auteur d'une nouvelle similaire, 'Les Trois Mousquetaires'. 'The Man In The Iron Mask' (que nous connaissons donc sous le nom de 'L'Homme au Masque de Fer') se déroule dans la France du 17ème siècle en 1662. A Paris, c'est le jeune Roi Louis XIV (Léonardo Di Caprio, à peine sortie à cette époque là se don succès mondial sur 'Titanic') qui règne sur la France, menant une vie d'égoïste cruel et de débauchard qui séduit des femmes pour mieux les rejeter ensuite. Pendant ce temps, le capitaine de la garde royale D'Artagnan (Gabriel Byrne, très fort comme d'habitude) veille sur lui et le protège contre tous ses agresseurs qui sont alors nombreux en cette période de révolte où le peuple Parisien meurt de faim tandis que la quasi totalité de la nourriture est distribuée aux soldats de l'armée parti sur le front. Les ennuis commencent alors que Louis XIV va jeter son dévolu sur la jolie Christine (Judith Godrèche), fille que convoite Raoul, le fils d'Athos (John Malkovich), le fils de l'un des trois célèbres mousquetaires. Pour pouvoir se débarrasser de son 'rival', Louis XIV décide d'envoyer Raoul sur le front, qui se fera tuer quelque temps après. Pendant ce temps, Louis XIV ordonne à Aramis (Jeremy Irons), ancien mousquetaire devenu prêtre, de trouver et de tuer le général des rebelles jésuites, sans savoir que ce général, c'est lui. Aramis n'a plus qu'une seule solution: remplacer le roi par un autre roi, son frère jumeaux enfermé en secret depuis plusieurs années au fond d'un cachot avec un masque de fer cachant son visage. Seul deux personnes connaissaient ce secret et Aramis est l'un des deux. Réunissant ses 3 compagnons Athos, D'Artagnan et Porthos (Gérard Depardieu, sûrement plus proche de sa véritable personnalité dans ce rôle de gros type superficiel aux 'appétits' condamnables). Athos et Porthos acceptent d'aider Aramis à accomplir sa mission mais D'Artagnan refuse car il a juré de protéger son roi jusqu'à sa mort et de ne jamais le trahir. Les 3 autres mousquetaires vont ainsi partir délivrer l'homme au masque de fer enfermé dans une prison et l'emmener à l'abris pour lui révéler sa véritable identité, que seul Aramis était le seul à connaître. Il s'agit en fait de Philippe, le frère jumeaux de Louis XIV que Louis avait fait envoyer en prison pour éviter un conflit de succession pour le trône, en faisant croire à la Reine Mère (Anne Parillaud) qu'il était mort à sa naissance. Aramis et ses deux amis vont former Philippe pour qu'il devienne le nouveau roi et prenne la place du cruel Louis XIV. Mais à cause de l'intervention de D'Artagnan qui protège toujours Louis, le complot va échouer et Philippe sera capturé et à nouveau emprisonné. Enragé, Louis va exiger de D'Artagnan qu'il retrouve les trois mousquetaires et qu'il les tue. Mais D'Artagnan va alors comprendre qu'il a vécu dans l'illusion depuis longtemps en pensant défendre un Roi bienveillant qui deviendrait bon avec le temps alors qu'en réalité, c'est un personnage cruel et dénoué de bon sentiment. D'Artagnan va alors rejoindre les trois mousquetaires pour un affrontement final. Vengeance, trahison, complot, courage, bravoure, romantisme, drame, etc. 'The Man In The Iron Mask' n'est pas être pas le film historique parfait (il y'a quelques erreurs d'anachronisme), mais cela n'en reste pas moins un excellent film d'aventure qui permet de renouer avec le genre du film de cape et d'épée un peu tombé en désuétude depuis la fin des années 80. Notons pour finir le casting exceptionnel réunissant acteurs français et acteurs américains: Depardieu, Irons, Byrne, Malkovich, Parillaud, Godrèche, etc. Du grand spectacle dans la plus belle tradition du genre!

Nick Glennie-Smith a prouvé qu'il avait l'étoffe d'un grand compositeur sur le score de 'The Man In The Iron Mask'. Ancien membre de Media-Ventures, la boîte de Hans Zimmer, Nick Glennie-Smith a écrit un score romantique, dramatique et épique pour le film de Randall Wallace tout en gardant un style action/épique très proche de ce que le compositeur a pu faire sur 'The Rock' en 1996. Glennie-Smith a étudié la musique classique lorsqu'il était plus jeune, avant de se tourner vers d'autres horizons musicaux totalement différents, mais cet héritage classique a probablement permit au compositeur d'écrire ce superbe score dans lequel le compositeur s'est essayé à l'exercice périlleux de la composition dans le style baroque/classique. Ce n'est pas le seul style qui caractérise ce score puisque l'on trouve plusieurs axes différents dans la musique de ce film. Beaucoup plus symphonique que ne l'était 'The Rock', 'The Man In The Iron Mask' repose sur une très solide base thématique importante pour la musique qui véhicule une émotion très forte tout au long du film. Dès le début du film, le compositeur nous plonge dans le côté sombre et mystérieux du secret de l'homme au masque de fer en utilisant un motif sombre avec un choeur d'hommes ténébreux et un orchestre grave avec des sonorités qui rappellent énormément le tout début du Main Title de 'The Rock'. Ce motif de la prison évoque donc le sombre secret qui entoure ce personnage gardé dans l'ombre depuis de nombreuses années et donne un côté vraiment inquiétant à cette prison sinistre et glauque. Le deuxième thème qui apparaît très rapidement dès le début est le thème épique des Mousquetaires, thème entendu tout au long du film et qui donne ce côté prenant et très entraînant qui caractérise si bien les grandes partitions épiques de chez Media-Ventures (et ce même si aujourd'hui Nick Glennie-Smith ne fait plus partie de la 'bande' à Zimmer). Le thème des Mousquetaires s'affirme ainsi comme étant le thème principal de l'oeuvre, thème héroïque qui rappelle beaucoup celui de Zimmer pour 'The Rock' (l'oeuvre qui semble la plus se rapprocher du score de 'The Man In The Iron Mask', mais dans un style plus moderne et plus action pour 'The Rock') et le compositeur en propose plusieurs variations tout au long du score. Ces apparitions sont remarquables dans le côté plus moderne du score et en particulier au niveau des grandes parties d'action. On est donc évidemment loin du style de musique que l'on peut s'imaginer pour une histoire se passant au 17ème siècle en France. Nick Glennie-Smith explique lui même ce choix tout en nuance et loin de ce qu'Elliot Goldenthal a put faire sur 'Titus' de Julie Taymor par exemple:

"Le film se passe en 1662 (...) Je voulais avoir le matériau classique en arrière-plan. Par exemple, il y'a une séquence d'une dizaine de minutes décrivant un bal masqué; je ne pense pas que les guitares (électriques) ou d'autres instruments modernes auraient été appropriés. Alors je voulais créer un score avec des fondations classiques qui serait aussi capable d'avoir une certaine modernité englobant l'ensemble. Il y'a de temps en temps quelques guitares, des basses électriques, des percussions et des synthés qui n'auraient jamais pu être présents dans les orchestres de la Renaissance, mais lorsqu'on arrive aux séquences d'action, il n'y avait aucune raison que le score ne puisse pas être aussi moderne qu'on l'aurait souhaité. Ce n'est pas le style des poursuites en voiture - il n'y a même pas une seule poursuite en chariots dans le film! Ce n'est pas de l'action tout le temps - la majorité du film possède un côté émotionnel plus sombre."

En expliquant ainsi ce que dit le compositeur dans sa dernière phrase, Glennie-Smith légitime donc son utilisation d'un style plus classique et forcément plus orchestral en réservant le matériau moderne pour les parties d'action voire les quelques parties plus sombres comme pour le thème de la prison, où les sons de synthé se font néanmoins beaucoup plus discrets. C'est le thème des mousquetaires qui donnent le côté épique et héroïque à cette somptueuse partition, tandis que le côté romantique et lyrique apparaît dans le magnifique thème de la Reine entendu dans le superbe 'Heart of a King' décrivant la scène finale avec la Reine qui rend hommage à D'Artagnan sur sa tombe. Ce thème hautement mélodique possède un côté très raffiné sur le plan mélodique (on pense parfois au style de grands thèmes lyriques que John Barry aurait put écrire) renvoyant à l'aspect royal de la Reine mais en soulignant en réalité son histoire d'amour qu'elle vit en secret avec D'Artagnan. Ce thème romantique apparaît donc comme une sorte de 'Love Theme' entre la Reine Anne et D'Artagnan, un amour sur fond d'interdit que Glennie-Smith semble souligner avec un côté à la fois nostalgique et d'une certaine mélancolie pleine de tendresse. (dans 'Heart Of A King', le thème apparaît avec une flûte délicate, repris ensuite par des cordes plus solennelles, etc.) Un autre thème important est celui de Philippe, un thème possédant une dimension dramatique poignante et que le compositeur utilise dans la première partie du film pour exprimer le chagrin de Christine qui vient de perdre Raoul et qui se retrouve bien malgré elle dans les bras de Louis XIV. Ce thème dramatique vraiment poignant (probablement l'un des plus beau thème écrit par Nick Glennie-Smith) apparaît rapidement à la fin de 'King for a King', mais c'est dans 'The Moon Beckons' que le compositeur l'expose dans toute sa splendeur. A l'aide de cordes mélancoliques et d'une flûte délicate, le compositeur développe ce thème emprunt d'une certaine tristesse pour un plan où Philippe regarde la Lune d'un air triste. Très réussi sur le plan harmonique, ce thème véhiculera en grande partie le côté plus dramatique et lyrique de ce score en créant une vraie ambiance dramatique dans le film. Un autre thème important est entendu de manière triomphante dans le superbe 'The Ascension' alors que Philippe a pris la place de Louis et se fait passer pour lui lors de la séquence du bal masqué. L'illusion est totale au début et l'ascension sur le trône se fait de manière triomphante avec une reprise grandiose de ce superbe thème royal éclatant de manière triomphante avec un rythme de caisse solennel et l'utilisation splendide du choeur qui le rend intense pendant un court instant, avant que Philippe n'ordonne que les festivités continuent. C'est dans le superbe 'Training To Be King' que le compositeur nous dévoile ce thème royal sous une forme ici héroïque et très cuivrée (notons l'utilisation discrète d'un clavecin dans le morceau) pour souligner la scène de l'entraînement intensif et déterminé que reçoit Philippe afin qu'il puisse accomplir sa tache de Roi qui prendra la place de son frère Louis.

On trouve le côté plus classique notamment dans les scènes de festivités où Glennie-Smith fait allusion au style de la musique baroque de Haendel ou Haydn, le compositeur pensant au début utiliser directement des enregistrements originaux de la musique de ces deux grands compositeurs de la période baroque/classique. Mais il décida alors de composer lui même ces parties dans l'esprit de la musique classique de l'époque, étant donné l'éducation musicale classique qu'il avait reçu lorsqu'il était plus jeune. Ainsi donc, 'The Masked Ball' est une sorte de menuet avec une touche assez Versaillaise qui fait penser à la musique de Jean-Baptise Lully qui fut justement le compositeur officiel à la cours du Roi Louis XIV à cette époque. On notera des sons plus métalliques étranges qui viennent surgir soudainement du morceau alors que les mousquetaires se sont glissés au milieu des danseurs avec les masques de fer sur le visage pour troubler Louis qui les aperçoit en croyant avoir des hallucinations. Le morceau finit de manière brusquement interrompu alors que le Roi se retire brusquement de la salle. Dans un style plus cérémonial, on trouve 'Raoul and Christine' alors que Louis XIV descend majestueusement les marches de son palais au début du film pour annoncer le début des festivités avec la (stupide) course au cochon, au moment où il aperçoit Christine. Annoncé par une sonnerie typique de trompettes, le morceau entame une sorte de petit rythme de marche avec cordes/cuivres/haubtois et clavecin. La seconde partie du morceau se déroule de manière plus tendre alors que Raoul a un tendre tête à tête avec Christine, sa promise, Glennie-Smith étant décidément très à l'aise dans le matériau plus romantique/intime du score. Notons finalement l'entraînant mais très court 'The Palace' qui évoque avec un côté très 'Lulliste' le palais de Louis XIV, le compositeur réutilisant ici aussi le matériel orchestral de 'Raoul and Christine' avec le clavecin, le tout dans un style cérémonial typiquement Versaillais (on pourra évidemment reprocher à Glennie-Smith d'avoir écrit des morceaux qui sentent un peu le pastiche musical de la musique de cette époque...mais ne soyons pas trop sévère. Ces passages musicaux de 'The Man In The Iron Mask' sont réellement réussis et sentent vraiment la sincérité et l'envie nette d'écrire une musique honnête dans l'esprit de l'époque, chose qui se fait plus rare de nos jours pour ce style de film).

L'aspect dramatique intervient dans de nombreux passages, Glennie-Smith ayant véritablement trouvé le coeur de l'histoire en accentuant le côté tragique de certains moments du film et l'aspect émotionnel souvent assez sombre. Dans 'Raoul's Death', le compositeur évoque la mort de Raoul tué au front (notons l'utilisation simpliste d'une sonnerie de cavalerie à la trompette pour évoquer cette très brève séquence de guerre). Dans le poignant 'Raoul's Letter', Glennie-Smith fait preuve d'un réel talent d'écriture en composant une pièce pour cordes très typée et très dramatique à la fois. (Christine reçoit la lettre de Raoul) On retrouve ce style dramatique dans 'Greatest Mystery Of Life' (qui correspond à la scène où Aramis dit à Philippe -'le plus grand mystère de la vie, c'est de savoir qui l'on est vraiment'-) mais aussi dans 'All Will Be Well' (encore une excellente écriture pour les cordes), 'Kissy Kissie' et le très touchant 'A Taste of Something' dont le côté mélodique possède un côté très Européen et raffiné à la fois (on pense vaguement au style de mélodies à la Georges Delerue) avec un très discret clavecin en arrière-fond. On retrouve encore l'écriture de cordes très belles pour un autre grand passage lyrique du score (Philippe s'entraîne avec Athos qui semble de plus en plus s'attacher à lui à tel point qu'il le considère comme son nouveau fils). La deuxième partie plus poignante nous permet d'entendre un thème qui rappelle le thème dramatique de 'The Moon Beckons', des passages où le compositeur fait preuve d'une grande sensibilité dans un exercice de style fort réussi, captant toute l'essence dramatique de cette histoire.

Mais lorsque l'action est au rendez-vous, Glennie-Smith frappe fort. Dans 'King For A King', le compositeur installe un climat de danger et d'urgence avec l'ensemble de son matériau action plus moderne, avec synthé, percussions à la 'The Rock' et une superbe reprise du thème épique des Mousquetaires. Les 3 Mousquetaires s'échappent en emmenant sur une barque Louis qu'ils ont bayonné et capturé. Mais D'Artagnan et son armée de la garde royale sont là pour les arrêter. Ainsi donc, l'action commence avec l'affrontement entre les 3 mousquetaires et les hommes de D'Artagnan, le tout avec une superbe reprise du thème des mousquetaires suivi par une rythmique de synthé/percussions comme dans les morceaux d'action de 'The Rock' (et qui renvoie très clairement au style des musiques d'action de chez Media-Ventures). Sur un principe similaire, 'Surrounded' nous permet de réentendre le thème des mousquetaires exposé cette fois de manière plus puissante avec cordes/cuivres, percussions et choeur d'hommes exprimant le courage et la détermination de ces héros légendaires. Les Mousquetaires sont alors rejoints à la fin du film par D'Artagnan qui trahis Louis XIV et se met de leur côté. (notons le style du début du morceau qui rappele étrangement les premières secondes de 'Hummel Gets The Rockets' du score de The Rock) Après une dernière reprise du thème de la prison (avec les sombres choeurs d'hommes) qui donne ici un climat tendu à la scène, la musique monte en intensité jusqu'à ce que le thème des mousquetaires surgisse de manière épique et héroïque avec les choeurs. La superbe reprise puissante ce thème est le genre de musique à s'imaginer avec la fameuse devise des 3 mousquetaires (qui sont alors quatre à ce moment là): "un pour tous et tous pour un!", un grand moment d'action en perspective puisqu'on continue sur un motif action dérivé du thème principal (donc, celui des mousquetaires si vous avez bien suivi) avec percussions et rythmiques de synthé dans un style action une fois de plus très proche de 'The Rock' alors que les quatre mousquetaires affrontent une dernière fois les soldats de la garde royale, leur propre capitaine les combattant alors à ce moment là. C'est 'All For One' qui permet de souligner la confrontation finale avec l'ultime reprise puissante du thème des mousquetaires qui, dans un ultime élan d'héroïsme, sont décidés à finir en beauté en mourant comme des héros: ils foncent alors sur les soldats complètement bluffés par leur courage et leur bravoure. La partie centrale du morceau évoque brièvement la solennité de la scène alors que les soldats témoignent de leur respect envers les légendaires mousquetaires, avant que Louis ne pointe son couteau pour tuer Philippe. Mais c'est D'Artagnan qui reçoit le coup et meurt à sa place. Pour les derniers instants du courageux mousquetaire qui sera allé jusqu'au bout dans ce combat, le compositeur utilise un petit motif de whistle irlandais qui semble sortir tout droit de 'Jade' du score de 'The Rock' (décidément!) mais qui donne un côté nostalgique très touchant pour la mort de D'Artagnan.

Au final, 'The Man In The Iron Mask' apparaît comme un petit chef d'oeuvre totalement et injustement sous-estimé par la majorité des béophiles qui n'ont pas su pour la plupart faire abstraction des ressemblances flagrantes avec le score de 'The Rock' pour voir ce à quoi Nick Glennie-Smith avait réellement abouti: une partition orchestrale épique et romantique à la fois, alliant de grands moments d'émotion à des parties d'action très prenantes et une thématique plus puissante que jamais dans ce score. Citons au passage quelques phrases du réalisateur lui-même:

"J'ai parlé du score de ce film en abordant la question du style global et d'un niveau émotionnel. En ce qui concerne l'aspect technique des thèmes pour chacun des personnages, je n'ai pas vraiment pensé à tout ca, même si je savais que Nick avait la capacité de le faire. Je voulais que la musique soit très puissante et entièrement transparente, afin que la musique ne bouscule pas ou ne prenne pas le dessus sur le contenu émotionnel du film, mais qu'elle renforce plutôt ces émotions. Nick a composé afin d'augmenter les émotions qui étaient inhérentes à ces scènes."

Et l'on peut vraiment dire que Glennie-Smith a bien rempli sa tâche. 'The Man In The Iron Mask' est donc une très grande partition qui mérite vraiment le détour, ne serait ce que pour découvrir d'autres facettes de l'un des ex-membre de Media-Ventures. Un vrai petit bijou qui mérite d'être (re)découvert!



---Quentin Billard