1-Prologue/The Highest Point 1.51
2-Streets of Paris 3.11
3-The Girl with the Plums 5.28
4-Grenouille's Childhood 5.16
5-Distilling Roses 1.52
6-The 13th Essence 2.30
7-Lost Love 1.45
8-Moorish Scents 5.16
9-Meeting Laura 4.14
10-The Method Works! 3.33
11-Grasse in Panic 5.33
12-Richi's Escape 4.31
13-Laura's Murder 3.06
14-Awaiting Execution 3.07
15-The Perfume 5.32
16-The Crowd Embrace 3.05
17-Perfume - Distilled 7.12
18-Epilogue - Leaving Grasse 3.01

Another Track - "Experiment" (3.42)
Can be downloaded from
www.perfumethesoundtrack.com
using this CD.

Musique  composée par:

Tom Tykwer/Reinhold Heil/
Johnny Klimek

Editeur:

EMI Classics 3720022


Artwork and pictures (c) 2006 Constantin Film Produktion GmbH. All rights reserved.

Note: *****
DAS PARFUM - DIE GESCHICHTE EINES MöRDERS
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Tom Tykwer/Reinhold Heil/
Johnny Klimek
'Le Parfum - Histoire d'un meurtrier'. Voici sans aucun doute l’un des films incontournables de cette rentrée 2006. Cette adaptation cinématographique du roman homonyme de Patrick Süskind était particulièrement osée voire dangereuse. Effectivement, le roman a longtemps été considéré comme inadaptable au cinéma, chose qu’affirma Stanley Kubrick lui-même, à qui Süskind avait proposé à l’origine d’adapter son ouvrage au cinéma. Il faudra finalement attendre 2006 pour voir enfin débouler sur nos écrans ce film très attendu réalisé par l’allemand Tom Tykwer. L’histoire se déroule dans le Paris de la fin du 18ème siècle. Le jeune Jean-Baptiste Grenouille naît en 1744 dans des conditions assez épouvantables. Immédiatement après sa naissance, sa mère, qui a tenté de l’abandonner sous un étal d’un vieux marché pourri, est arrêtée et pendue. Solitaire et malade, le jeune enfant grandit dans un orphelinat et développe un don exceptionnel, un odorat unique qui déclenche chez lui une passion quasi obsessionnelle pour les odeurs. Un jour, il se laisse entraîner par l’odeur d’une jeune fille qu’il tue pour pouvoir apprécier plus intensément l’odeur que dégage son corps, mais il s’aperçoit très vite qu’après la mort, l’odeur éphémère s’évapore. Envahi par ses sens, Grenouille (Ben Whishaw) grandit et tente de survivre misérablement, jusqu’au jour où il réussit à se faire engager comme apprenti chez Giuseppe Baldini (Dustin Hoffman), grand maître parfumeur parisien d’origine italienne. Grenouille apprend alors de Baldini toutes les techniques et secrets de la fabrication des parfums, mais cela ne lui suffit pas, son rêve absolu serait de capturer les senteurs afin qu’elles ne s’échappent plus jamais. Sur les conseils de son maître, Grenouille va à Grasse en Italie où il va se mettre à la recherche des ingrédients qui lui permettront de fabriquer le parfum ultime. Dans sa quête obsessionnelle du parfum idéal, Grenouille se met à tuer de nombreuses jeunes filles afin de distiller la fragrance naturelle de leur corps.

Quelques mots nous viennent immédiatement à l’esprit lorsqu’on visionne le film de Tom Tykwer: intense, envoûtant, obsédant, dérangeant, sensuel, sulfureux, etc. Tout n’est question ici que de sens, et un sens rarement développé au cinéma, et pour cause: l’odorat est sans aucun doute le sens le plus difficile à retranscrire au septième art (sens qui s’avère cependant bien plus aisé à évoquer en littérature). L’intrigue de cette grande production allemande était tellement inédite et originale qu’elle ne pouvait que donner un film aussi exceptionnel et intense (bien que plombé par de nombreux défauts, en particulier une fin allégorique astucieuse mais amenée de façon grotesque et maladroite). C’est le jeune acteur anglais Ben Whishaw qui a été choisi pour jouer le rôle difficile et complexe de Jean-Baptiste Grenouille. Whishaw incarne à merveille à l’écran un être tourmenté par ses sens, mais aussi un perfectionniste à l’obstination inébranlable, un être solitaire en quête de reconnaissance, qui ne rêve que d’une chose: créer le parfum ultime qui lui permettra de mettre le monde à ses pieds et d’enfin être reconnu pour ce qu’il est: un génie au don unique. Mais le personnage s’avère bien plus compliqué, provoquant chez le spectateur un malaise considérable, mélange d’horreur, de fascination et d’empathie, un individu torturé qui cherche à capturer l’odeur des jeunes femmes mais qui passe à côté de la chose la plus importante au monde, l’amour, un sentiment qu’il ne connaît pas et qu’il n’a jamais ressenti. Difficile alors de ne pas être fasciné par ce personnage complexe, sauvage, meurtrier et envoûtant, que le réalisateur a parfaitement su mettre en valeur tout au long du film. Face à Ben Whishaw, quelques grands acteurs confirmés (Dustin Hoffman, Alan Rickman) et d’autres qui sont en passe de le devenir (la magnifique et angélique Rachel Hurd-Wood). Pour les décors, le film marque un point de plus avec une description assez saisissante du Paris de 1744 (la séquence de la naissance de Grenouille risque de soulever le coeur à plus d’un spectateur, et que dire de la scène cruelle de Grenouille bébé à l’orphelinat) mais c’est l’ambiance sensuelle et envoûtante du film qui nous captive de bout en bout, et ce malgré la longueur un peu fastidieuse du film (2h37) et une fin assez surréaliste et grotesque, qui rompt un peu trop radicalement avec le reste du film (mais qui se justifie néanmoins pleinement par rapport à l’allégorie finale sur le parfum et l’amour). Un film sombre, dur, beau et envoûtant à la fois, sans aucun doute l’une des plus belles réussites de ce mois d’octobre 2006!

La musique de ‘Das Parfum’ constitue sans aucun doute l’atout majeur du film de Tom Tykwer. Ecrite par le réalisateur lui même avec la collaboration de ses deux fidèles complices du groupe électro Pale 3, Reinhold Heil et Johnny Klimek, la musique de ‘Das Parfum’ traduit à merveille à son tour les sentiments d’envoûtement, de magie, de beauté, d’obsession, de terreur, de malaise et de tragédie. C’est la richesse des thèmes, des harmonies, de l’écriture et des orchestrations qui font ici toute la beauté de cette partition qui colle immédiatement à la peau pour ne plus nous lâcher longtemps après la projection. Les trois compères se sont même payés le luxe de s’offrir les services du prestigieux du Berliner Philharmoniker placé ici sous la direction de Simon Rattle, annonçant clairement l’orientation ‘classique’ de la partition de ‘Das Parfum’. Plutôt que d’évoquer le style musical de la fin du 18ème siècle, le trio a préféré opter pour une approche à la fois romantique, classique et moderne, le score s’articulant autour de thèmes forts, le thème principal associé à Jean-Baptiste Grenouille (‘Prologue/The Highest Point’), le thème du parfum (‘The Streets of Paris’), le magnifique thème tragique (‘Lost Love’), le thème de Laura (‘Meeting Laura’) et le thème de la jeune fille rousse que Grenouille tue vers le début du film pour son odeur (‘The Girl With The Plums’). ‘Prologue/The Highest Point’ dévoile le thème principal associé au « héros », une mélodie sombre, mystérieuse et énigmatique soutenue par un bourdon de choeurs d’hommes particulièrement sombre, alors que la mélodie est interprétée par un choeur féminin dont les sonorités semblent flotter dans les airs, à l’instar des fragrances qui hantent le protagoniste principal tout au long du film. La musique s’apparente ici aux odeurs, flottant dans l’air aussi légèrement qu’une plume, nous enivrant à chaque instant comme une invitation systématique aux plaisirs des sens, à la douce caresse d’un air apaisant, éthérée, envoûtant. La musique a un point commun avec les odeurs, elle est impalpable. Partant de ce principe, les trois compositeurs jouent astucieusement sur l’association musique/odeur avec une délicatesse parfois ahurissante pour un film datant de 2006 (on avait rarement entendu une musique aussi profonde, belle, sombre et raffinée!). La mélodie mystérieuse de ce thème envoûtant évoque à merveille le côté tourmenté du personnage et son mélange entre inquiétude et fascination. Le travail des trois compositeurs sur ‘Das Parfum’ aura donc été de retranscrire le plus efficacement possible les sentiments parfois confus du héros face à son odorat exceptionnel et la façon dont la musique réussi à évoquer par des notes de musique la sensation d’odeurs qui flottent dans les airs. A ce sujet, le film est d'ailleurs sans équivoque. On se souvient notamment de cette fameuse scène où Baldini explique à Grenouille que la création d'un parfum est similaire à celle d'une musique: comme dans l'art musical, il y a 12 essences à manipuler pour créer un parfum, et comme en musique, il faut rechercher l'harmonie, les accords entre les essences, etc. Partant de ce principe, les trois compositeurs ont très vite compris que la musique occuperait une place majeure dans le film. Dans ‘Streets of Paris’, le thème des odeurs est développé dans toute sa splendeur, associé ici aux rues de Paris au début du film. L’orchestre développe alors une mélodie ample de sept notes avec une facette à la fois majestueuse et lyrique, portée par une certaine émotion et des orchestrations extrêmement soignée (cordes, vents, cuivres, percussions légères, etc.). Le thème évoque ici l’éveil de Jean-Baptiste Grenouille à ses sens et son appétit soudainement démesuré pour les odeurs. ‘The Girl With The Plums’ est quand à lui un thème parfaitement envoûtant et romantique, amorcé par une voix féminine lointaine associée à la jeune fille que suit Grenouille vers le début du film, fasciné par son odeur. La voix féminine flotte mystérieusement dans les airs ici aussi avec un superbe travail de panoramique permettant à
la voix de se déplacer dans l’espace sonore (sur fond de sonorités électroniques mystérieuses) à l’instar de l’odeur que dégage la jeune fille. Une fois encore, tout n’est question ici que de sens et d’émotion. La mélodie, gracieuse et envoûtante, est alors développée par les cordes avec voix féminine, vents et harpe, le tout enrobé d’un certain raffinement quasi romantique de qualité.

‘Grenouille’s Childhood’ rompt avec le côté sensuel et éthéré du début pour développer un passage bien plus atmosphérique et sombre, à l’aide de sonorités électroniques (incluant un son de battement de coeur et un ostinato de synthé) et orchestrales sombres, durant la scène de la jeunesse de Grenouille, lorsque ce dernier, alors pensionnaire à l’orphelinat de Madame Gaillard, s’éveille à ses sens olfactifs, s’enfermant dans une bulle totalement isolée du reste du monde (ce qui lui vaut d’être détesté et craint par ses petits camarades). Les trois compositeurs jouent ici aussi sur l’orchestration, passant d’un instrument à un autre comme pour accentuer la richesse des nombreuses odeurs que réussit à capter l’exceptionnel odorat de Grenouille, que ce soit les cordes, les trompettes, les vents, la harpe, le célesta, et même le choeur féminin qui revient à la fin du morceau pour rappeler le thème de Jean-Baptiste Grenouille. ‘Distilling Roses’ nous transporte alors dans l’atelier de parfumerie de Baldini, alors que Grenouille distille le parfum des roses avec l’aide de son maître. A noter ici l’utilisation d’un motif de cordes/harpe/célesta pour la scène de la distillerie, autre mélodie elle aussi mystérieuse, gracieuse et envoûtante (impossible de ne pas remarquer ici la qualité des harmonies et de l’écriture des différents pupitres de l’orchestre, que ce soit les cordes, les vents ou le duo harpe/célesta). On retrouve le thème de la distillerie dans ‘The 13th Essence’ qui reprend la mélodie sous la forme d’une valse mystérieuse accompagnée par une harpe soliste, un célesta et des cordes, et qui évoque de par son côté mystérieuse l’énigme de la ‘13ème essence’ qui, selon les dires de Baldini, contiendrait un puissant pouvoir qui pourrait toucher l’âme de tout ceux qui la sentent. Avec ‘Lost Love’, on découvre alors un nouveau thème et non des moindres, le thème tragique, chanté ici par un magnifique choeur a cappella d’une beauté saisissante, élégiaque et mélancolique à souhait. Le raffinement est toujours très présent ici aussi, avec des harmonies classiques de toute beauté, pour la scène où Grenouille se souvient de la jeune fille qu’il a tué et de son odeur qui s’est évaporé à jamais - d’où le titre astucieux du morceau, ‘Lost Love’ (amour perdu), un amour qui sommeille encore au fond de Grenouille et qui ne s’est toujours pas réveillé, alors que le jeune homme, obsédé par l’odeur de la fille, n’est pas capable d’interpréter sa fascination pour la jeune fille autrement que par son odorat. ‘Meeting Laura’ est quand à lui un pur sommet d’émotion, sans aucun doute l’un des plus beaux morceaux du score de ‘Das Parfum’, un véritable air d’opéra écrit pour une jeune soprano avec orchestre, accompagnant la scène où Grenouille rencontre la magnifique Laura (Rachel Hurd-Wood) du haut de son balcon, fasciné par sa beauté. La musique prend alors ici une véritable tournure opératique, un choix musical idéal puisque la scène se passe à Grasse en Italie, pays qui a vu naître le genre de l’opéra au début du 17ème siècle. ‘Meeting Laura’ se transforme alors en chant d’amour passionné, Grenouille étant fasciné par l’incroyable beauté de la jeune fille, mais incapable de comprendre qu’il s’agit d’un sentiment d’amour. Le raffinement du chant et de l’écriture orchestrale intense (jeu de trémolos des cordes) apporte une magie et un lyrisme incroyable à cette très belle séquence, une sorte de scène de balcon à la ‘Roméo et Juliette’ sauf que Roméo est un être torturé et solitaire qui se cache de sa ‘dulcinée’.

On retrouve le style électronique cher aux trois compositeurs dans le sombre ‘The Method Works!’ pour la scène où Grenouille distille le parfum des jeunes filles qu’il a tue. A noter ici un ostinato électronique obsédant associé à la détermination aveugle du personnage en quête du parfum ultime, auquel s’ajoute un contrebasson menaçant et une voix féminine éthérée. ‘Grasse in Panic’ fait quand à lui monter la tension durant la scène où les meurtres des jeunes filles se multiplient à Grasse, plongeant la ville dans la panique et le chaos absolu. Les cordes deviennent ici plus agitées, l’orchestre plus agressif et violent, traduisant un sentiment de danger et d’urgence, avec la présence d’un choeur quasi épique, comme s’il était question de l’apocalypse s’abattant sur la petite ville italienne. Le morceau se conclut sur un tutti orchestral massif incluant un orgue durant la scène où l’on annonce à l’église l’excommunication de Grenouille, considéré alors comme un véritable monstre envoyé par Satan sur terre. Le morceau fait parfois penser à du Danny Elfman par moment, voire du Bernard Herrmann pour le côté musique thriller à la Hitchcock, une influence que l’on retrouve aussi dans certains passages du score. La tension se prolonge dans ‘Richi’s Escape’ où le thème de Laura revient sous une forme plus sombre et agité avec un ostinato de cordes lorsque Laura et son père (Alan Rickman) s’échappent de la ville pour semer le tueur fou. La tension atteint son paroxysme dans ‘Laura’s Murder’ pour la scène du meurtre de Laura avec une magnifique reprise du thème de l’amour perdu (‘Lost Love’) arrangé ici sous la forme d’une marche inexorable puissante, sombre et tragique, Grenouille se préparant à commettre son ultime meurtre avant d’être arrêté par la police. L’inexorabilité de la marche est ici terrifiante et poignante à la fois. L’orchestre et la voix féminine se chargent alors d’une émotion rare et bouleversante, avec une utilisation particulièrement remarquable des cordes (glissendi, effets d’harmoniques stridents, etc.) qui créent un malaise certain alors que le thème résonne dans toute sa splendeur dramatique, apportant un éclairage très particulier à cette scène intense. Finalement, ‘The Perfume’ et ‘The Crowd Embrace’ évoquent la victoire finale de Grenouille qui, après avoir réussi à créer le parfum ultime, réussit à hypnotiser l’assemblée entière sur le lieu de son exécution à Grasse. Si ‘The Perfume’ évoque parfaitement l’envoûtement de « l’essence suprême » de Grenouille, avec le retour du thème du parfum dans toute sa splendeur joué de façon extrêmement intense et puissante par l’orchestre et les choeurs qui apportent au personnage une figure angélique/divine inattendue, ‘The Crowd Embrace’ nous permet de réentendre le même thème dans une version chorale a cappella d’une très grande beauté pour la scène de l’orgie illustrant les pouvoirs du parfum ultime de Jean-Baptiste Grenouille. Les voix évoquent à la fois ici l’éveil de Grenouille à l’amour, le héros découvrant enfin pour la première fois le seul sentiment humain qu’il n’avait encore jamais réussi à percevoir, trop omnubilé par sa quête obsessionnelle du parfum suprême allié à un inébranlable besoin de reconnaissance. Le choeur évoque aussi l’humanité alors que les habitants de Grasse se fondent dans une gigantesque bacchanale dédiée à l’amour, comme s’ils étaient soudainement transportés dans un autre monde, loin de la réalité et du quotidien. ‘Perfume – Distilled’ et ‘Epilogue – Leaving Grasse’ nous permettent quand eux de récapituler quelques éléments clés du score en guise de conclusion.

Impossible de rester impassible face à une partition d’une telle qualité, d’une richesse incroyable, une musique viscérale qui nous envahit à chaque instant tel un parfum mystérieux flottant dans l’air et qui éveille en nous des émotions, des souvenirs, bref, qui stimule notre humanité. C’est peut être cela qui fait la grande qualité de la musique de ‘Das Parfum’, une évocation passionnante et passionnée de l’humanité dans sa facette la plus sombre, la plus tourmentée mais aussi la plus belle et la plus émouvante, une initiation aux sens et aux sentiments. Tykwer, Klimek et Heil ont crées pour ‘Das Parfum’ leur premier grand chef-d’oeuvre écrit avec goût, passion et inspiration, apportant une émotion et une intensité exceptionnelle au film. Rares sont les compositeurs à avoir su illustrer avec autant de dextérité le monde sensuel de l’odorat, et il ne fait nul doute que cette nouvelle collaboration à succès entre les trois compères n’annonce que du bon pour l’avenir du trio au cinéma (en attendant, les trois musiciens préparent un nouvel album pour le groupe Pale 3). Voici donc sans aucun doute la BO incontournable de cette fin d’année 2006, une partition assez exceptionnelle que vous ne devrez manquer sous aucun prétexte, sous peine de quoi vous pourriez bien passer à côté d’un authentique petit chef-d’oeuvre de la musique de film contemporaine!


---Quentin Billard