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1-Night At The Museum 2.36
2-One Of These Days 0.50 3-An Ordinary Guy? 1.27 4-Tour Of The Museum 2.33 5-Civil War Soldiers 4.08 6-Out Of Africa 1.07 7-Meet Dexter 1.28 8-Mayan Warriors 0.58 9-Where's Rexy? 0.49 10-West From Africa 1.49 11-The Iron Horse 1.06 12-Saved By Teddy 1.58 13-Tablet Of Akmenrah 0.37 14-"Tracking, Dear Boy" 1.09 15-Some Men Are Born Great 0.50 16-Sunrise 0.43 17-Study Up On History 2.15 18-Teddy Likes Sacagawea 1.53 19-Tearing Limbs 1.45 20-Caveman On Fire 0.43 21-Outrun The Sun 0.58 22-Show You What I Do 2.56 23-Tablet Gone 2.45 24-"Theodore Roosevelt At Your Service" 1.12 25-"This Is Your Moment" 2.11 26-Rally The Troops 1.07 27-Tire Take Down 1.21 28-Cecil's Escape 1.27 29-Stage Coach 2.28 30-Teddy In Two 1.19 31-Cab Ride 0.51 32-Big Fan 1.03 33-Heroes Return 0.54 34-A Great Man 0.57 35-Full House 1.21 Musique composée par: Alan Silvestri Editeur: Varèse Sarabande 302 066 778 2 Produit par: Alan Silvestri, David Bifano Producteur exécutif: Robert Townson Coordination du score: David Bifano Montage musique: Ken Karman Supervision montage: Terry Wilson Directeur de la musique pour 20th Century Fox: Robert Kraft Musique supervisée pour la 20th Century Fox: Danielle Diego, Geoff Bywater Fox Music Business Affairs: Dale Melidosian Coordination de production musicale: Rebecca Morellato Artwork and pictures (c) 2006 20th Century Fox Film Corp. All rights reserved. Note: *** |
NIGHT AT THE MUSEUM
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ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
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Music composed by Alan Silvestri
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‘Night at The Museum’ (La nuit au musée) est une nouvelle comédie d’aventure hollywoodienne signée Shawn Levy, dont la sortie aux USA coïncide pile avec les fêtes de noël. Larry Daley (Ben Stiller) cherche un nouveau boulot et finit comme gardien de sécurité dans le Muséum d’Histoire Naturelle de New York. Dès sa première nuit de travail, Larry découvre que quelque chose ne tourne pas rond dans ce musée. Effectivement, chaque nuit, une mystérieuse malédiction ramène à la vie tous les personnages et animaux du musée. Larry devient alors le spectateur d’un univers étrange en train de prendre vie sous ses yeux : des soldats romains et mayas, une momie agitée dans son sarcophage, des cow-boys déjantés, un squelette de T-Rex très joueur, des hommes de Neandertal curieux, des lions affamés, un singe roublard et espiègle, Attila et ses huns sanguinaires, et Théodore Roosevelt en personne (Robin Williams). Le pauvre Larry se retrouve très vite complètement dépassé par cette situation pour le moins extraordinaire et laisse le chaos s’installer dans le musée malgré lui. Le lendemain, exténué par une première nuit éprouvante dans le musée, Larry décide de tout arrêter mais une brève discussion avec les anciens gardiens de la sécurité réussit à le convaincre de continuer son travail au musée. Et la nuit suivante, il se prépare pour affronter de nouvelles péripéties. Larry finit par découvrir l’origine de cette malédiction: la tablette magique du pharaon Ahkmenrah (Rami Malek) qui, chaque nuit, dispense ses pouvoirs mystérieux et ramène à la vie toutes les statues de cire et animaux empaillés du musée. C’est le début de l’aventure pour Larry et ses nouveaux compagnons!
Avec un scénario original bien que déjà traité par le cinéma d’épouvante (‘Waxwork’, ‘House of Wax’, etc.), ‘Night at The Museum’ est un énième one man show pour Ben Stiller, éternel habitué au rôle de clown malchanceux et gaffeur. Avec le film de Shawn Levy, Stiller s’offre une bonne tranche de rigolade et exécute toute sorte de pitrerie en tout genre. L’acteur semble s’amuser comme un petit fou en courant partout dans le musée comme un dératé, poursuivi par des personnages divers et des animaux en folie. Face à lui, un casting troisième âge prestigieux incluant le trio Dick Van Dyke, Bill Cobbs et Mickey Rooney, trois célébrités et vétérans du cinéma qui campent un trio d’anciens gardiens de la sécurité qui vont donner de précieux conseils au jeune débutant tout en lui mettant des battons dans les roues. On retrouve aussi au casting la ravissante et sexy Carla Gugino et un Robin Williams en pleine forme dans la peau d’un ancien Président des Etats-Unis, Théodore Roosevelt, qui offrira à son tour de précieux conseils pleins de sagesse au jeune gardien de sécurité. A noter pour finir la présence de l’humoriste anglais Steve Coogan dans la peau d’un général romain miniature et d’Owen Wilson dans le rôle d’un cow-boy miniature (à noter qu’Owen Wilson a souvent joué aux côtés de Ben Stiller dans de nombreux films!). Bien sur, le film doit beaucoup à l’interprétation d’un Ben Stiller omniprésent à l’écran, mais aussi grâce à la qualité des effets spéciaux, tout simplement impressionnants de réalisme, et au musée recrée grandeur nature à partir du Metropolitan Museum de New York. Adapté d’un livre pour enfant écrit par l’auteur croate Milan Trenc, ‘Night at The Museum’ est un grand spectacle pour toute la famille qui, bien que bourré de longueurs et de scènes lourdingues, demeure divertissant de bout en bout, avec de petits moments de folie et d’imagination tout à fait réjouissants (scène où les romains et les cow-boys miniatures s’affrontent, scène où Larry joue à la baballe avec le squelette de T-Rex espiègle, etc.). En bref, un bon spectacle pour toute la famille, à réserver néanmoins en priorité aux jeunes enfants. Mais que l’on se rassure, les adultes y trouveront aussi leur compte. Alan Silvestri revient en force avec un nouvel opus symphonique à mi-chemin entre ‘The Wild’ et ‘The Mummy Returns’. Le score de ‘Night at The Museum’ s’articule autour d’un thème principal fédérateur comme Silvestri les affectionne tant, exposé dès le début dans ‘Night at The Museum’ par des cordes et des cuivres amples, mélodie majestueuse accompagné vers la fin du morceau par des choeurs puissants et des tambours. A l’écran, on découvre les premières images de l’intérieur du musée et de sa galerie de personnages hauts en couleur. Les choeurs renforcent le côté épique de la musique alors que l’on découvre la pièce du pharaon et de ses deux immenses gardes chacal (d’où une certaine ressemblance par moment avec le style de ‘The Mummy Returns’). Autant dire qu’une fois encore, Alan Silvestri a sorti la grosse artillerie lourde et ce pour notre plus grand plaisir! On y retrouve aussi toutes les formules orchestrales habituelles du compositeur et ses nombreux tics (notamment dans ses formules d’accords mineurs enchaînées à la tierce). ‘One of These Days’ surprend en faisant intervenir une rythmique de synthétiseur qui rappelle les premiers scores synthé du Silvestri du milieu des années 80, un côté un peu kitsch amusant et assez inattendu. Le morceau apporte un certain punch au début du film, accompagnant avec humour le personnage de Ben Stiller au début du film. ‘An Ordinary Guy?’ nous permet de retrouver quand à lui le Silvestri des musiques de comédie intime à la ‘Forrest Gump’ avec un très beau mélange cordes/piano tout en douceur, alors que Larry parle à son fils. Dans ‘Tour of the Museum’, le compositeur évoque l’immensité du muséum avec un orchestre mystérieux et des choeurs sombres symbolisant la malédiction qui va s’abattre sur le musée et ses occupants. A noter l’utilisation de percussions tribales qui évoquent ici la présence des animaux de la jungle et des guerriers mayas. Dans ‘Civil War Soldiers’, l’action prend enfin le dessus avec un premier déchaînement orchestral massif où Silvestri remet en avant son indéniable savoir-faire orchestral, soutenu par d’impressionnantes percussions et des choeurs grandioses (les soldats de la guerre de sécession prenne vie et le chaos s’instaure très rapidement dans le musée). Idem pour ‘Out of Africa’ accompagné par des percussions électroniques excitantes à souhait à la ‘Tomb Raider 2’. Les rythmes martiaux de ‘Meet Dexter’ nous font parfois penser quand à eux à magistral ‘Judge Dredd’, avec cependant une pointe d’humour qui nous renvoie au style du très espiègle ‘Mouse Hunt’. Autant dire que nous avons ici à faire à un Silvestri au sommet de son art! L’action prend une fois de plus le dessus dans ‘Mayan Warriors’, entrecoupé de passages style mickey-mousing qui rappellent la facette comédie/familiale du film de Shawn Levy. ‘West From Africa’ est très représentatif quand à lui de ce côté mickey-mousing espiègle associé au petit singe qui harcèle Ben Stiller tout au long du film. ‘The Iron Horse’ fait quand à lui référence brièvement au style des musiques western/americana façon Aaron Copland, la seconde partie étant plus agitée et sombre, typique d’Alan Silvestri, et qui débouche sur le martial ‘Saved By Teddy’ lors de l’apparition dans le film du personnage de Robin Williams. Pour ce passage, le compositeur nous gratifie d’un superbe thème héroïque à l’ancienne associé à Teddy Roosevelt. Avec ‘Tearing Limbs’ et ‘Cavemen On Fire’, on retourne dans l’action après quelques passages plus calmes, suivi d’un ‘Show You What I Do’ où Silvestri utilise habilement l’orchestre avec les voix (ici, sinistres et dissonantes, représentant la malédiction de la tablette du pharaon) et les percussions électroniques agitées. Nouveaux élans d’héroïsme dans ‘Theodore Roosevelt At Your Service’ pour évoquer à l’écran les exploits de Teddy alias Robin Williams. Silvestri nous étonne même en utilisant des samples électro en plein milieu de ‘Tire Take Down’ pour soutenir un orchestre sombre et agité (scène où le cow-boy et le romain s’unissent pour retrouver le voleur de la tablette), suivi des frénétiques ‘Cecil’s Escape’ et ‘Stage Coach’ pour la poursuite finale avec le méchant, aboutissant à la coda triomphante ‘Heroes Return’ dans un tutti orchestral/choral grandiose à souhait. ‘Full House’ ramène finalement le calme avec un dernier regain d’optimisme et de douceur. Si vous êtes fan des partitions comédie/aventure d’Alan Silvestri, il ne fait nul doute que le nouvel opus orchestral du compositeur pour ‘Night At The Museum’ ne pourra que vous séduire. Tout en demeurant un score mineur dans la filmo du compositeur, ‘Night At The Museum’ confirme néanmoins le talent d’une valeur sure du monde de la musique de film hollywoodienne, un compositeur partiellement en retrait de l’univers hollywoodien (il s’occupe d’un vignoble en Californie) mais qui continue de nous offrir régulièrement des musiques de qualité, bien que l’on regrette comme souvent chez le compositeur une certaine tendance à la répétition et au recyclage des formules (ici, extrêmement flagrant, et ce dès les premières mesures de la partition!). Mais qu’importe, même si l’on navigue irrémédiablement en pleine terre connue ici, la musique de ‘Night At The Museum’ nous séduit par son charme et sa puissance orchestrale et nous offre une belle et grande musique d’aventure pour un divertissement hollywoodien à savourer avec toute la famille! ---Quentin Billard |