Disc 1

1-20th Century Fox Fanfare 0.23*
2-Main Title/
Rebel Blockade Runner 2.14
3-Imperial Attack 6.43
4-The Dune Sea of Tatooine/
Jawa Sandcrawler 5.01
5-The Moisture Farm 2.25
6-The Hologram/Binary Sunset 4.10
7-Landspeeder Search/
Attack of the Sandpeople 3.20
8-Tales of a Jedi Knight/
Learn About The Force 4.29
9-Burning Homestead 2.50
10-Mos Eisley Spaceport 2.50
11-Cantina Band 2.47
12-Cantina Band #2 3.56
13-Binary Sunset (Alternate) 2.19
14-Main Title Archive 12.00

Disc 2

1-Princess Leia's Theme 4.27
2-The Millenium Falcon/
Imperial Cruiser Pursuit 3.51
3-Destruction of Alderaan 1.32
4-The Death Star/
The Stormtroopers 3.55
5-Wookie Prisoner/
Detention Block Ambush 4.01
6-Shootout In The Cell Bay/
Dianoga 3.48
7-The Trash Compactor 3.07
8-The Tractor Beam/
Chasm Crossfire 5.18
9-Ben Kenobi's Death/
Tie Fighter Attack 3.51
10-The Battle of Yavin 9.07
11-The Throne Room/End Title 5.38

*Composé par Alfred Newman - 1954.

Musique  composée par:

John Williams

Editeur:

RCA Victor
09026-68746-2

Producteur:
George Lucas
Superviseur enregistrement:
Lionel Newman
Monteur superviseur:
Kenneth Wannberg
Producteur de l'album:
Nick Redman
Album monté et assemblé par:
Michael Matessiono
Coordinateur du projet pour
la 20th Century Fox:
Tom Cavanaugh
A&R Direction pour RCA Victor:
Bill Rosenfield, Joe Mozian,
Richard Dombrowski

Artwork and pictures (c) 1977 20th Century Fox Film Corporation. All rights reserved.

Note: ****
STAR WARS EPISODE IV:
A NEW HOPE
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by John Williams
‘Star Wars’ fait partie de ces monuments immortel du 7ème art qu’il n’y a plus besoin de présenter, tant la célébrité de la saga imaginée par George Lucas a traversé le monde entier depuis déjà près de trois décennies. Après avoir réalisé le film d’anticipation ‘THX1138’ et le film culte ‘American Graffiti’ en 1973, Lucas souhaita ensuite porter à l’écran ‘Flash Gordon’, son comic book fétiche qui berça sa jeunesse. Mais le projet lui passa finalement devant le nez. C’est alors que Lucas eut l’idée d’écrire sa propre histoire pour ‘Star Wars’. Après avoir réuni un casting extrêmement éclectique (des grosses pointures comme Peter Cushing ou Alec Guinness et des acteurs jeunes et méconnus à l’époque comme Mark Hamill, Carrie Fisher ou Harrison Ford) et crée en 1975 sa société d’effets spéciaux baptisée ILM pour les besoins de son film (avec l’aide de son complice John Dykstra), George Lucas pu concrétiser sa vision d’un grand spectacle hollywoodien mélangeant aventure, exploits héroïques, science-fiction, voyage initiatique, quête mystique, etc. Tourné pour un budget de 13 millions de dollars (très modeste pour l’époque) dans des conditions très difficiles (conflit entre le réalisateur et le directeur de la photographie, pression des producteurs, refus de l’équipe de tournage anglaise de faire des heures supplémentaires, etc.), le film fut extrêmement peu soutenu par les producteurs de la 20th Century Fox qui ne croyaient pas en son succès. A la suite du tournage, Lucas du se faire hospitaliser pour surmenage et abandonna la réalisation des deux épisodes suivants pendant un bon bout de temps. Fort heureusement, ‘Star Wars’ rencontra au final un triomphe monstrueux lors de sa sortie en salle en 1977, rapportant en quelques mois quasiment 100 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis. Programmé seulement deux semaines à l’affiche, le film fut tellement plébiscité par le public qu’il fut exceptionnellement reprogrammé peu de temps après. Le reste appartient à l’histoire.

Véritable icône du cinéma d’aventure et de science-fiction américain, ‘Star Wars’ est devenu par la suite une saga culte connu de tous, qui a traversé les générations et continue encore aujourd’hui de toucher des milliers de fans un peu partout dans le monde. Comment expliquer alors un tel succès ? Peut être parce que, en 1977, ‘Star Wars’ repoussait toutes les limites techniques de l’époque et proposait un univers cohérent de bout en bout malgré ses nombreuses influences souvent avouées, qu’elles soient littéraires, cinématographiques ou autre (‘Metropolis’ de Fritz Lang, ‘La forteresse cachée’ d’Akira Kurosawa, ‘Flash Gordon’, ‘John Carter sur Mars’, etc.). Ajoutons à cela des influences de figures religieuses (la ‘force’ qui fait référence à une foi divine), mythologiques et philosophique, et l’on obtient un véritable univers avec ses mondes, ses planètes, ses créatures, ses différentes sociétés, cultures et conventions, sans oublier les séquences anthologiques comme l’affrontement entre Dark Vador et Obi-Wan Kenobi à coup de sabre laser ou l’attaque finale de l’Etoile Noire. Grâce à son succès planétaire, ‘Star Wars’ (rebaptisé en 1979 ‘A New Hope’) remis au goût du jour la mode du Space-Opera et lança une infatigable vague d’ersatz et de parodies en tout genre tout au long des années 80, sans jamais réussir à égaler le succès de cette inébranlable saga. A noter que ‘Star Wars A New Hope’ a remporté six oscars en 1978. L’histoire est quand à elle bien connue de tous: elle se déroule dans une galaxie très lointaine, à une époque indéfinie. La guerre civile fait rage entre l’Empire galactique et l’Alliance rebelle. Après la chute de la République, les troupes impériales menées par le sombre Dark Vador capturent la princesse Leia Organa (Carrie Fisher). Cette dernière a réussit à dérober et à dissimuler les plans de l’Etoile Noire, la puissante arme secrète de l’Empire qui a le pouvoir de détruire n’importe quelle planète de la galaxie. Elle cache les plans de l’Etoile Noire à l’intérieur de son droïde R2-D2 avec pour mission de transmettre les dits plans à Obi-Wan Kenobi (Alec Guinness), le vieux maître chevalier Jedi. R2-D2, accompagné par son complice le droïde de protocole C-3PO, s’échoue sur la planète Tatooine. Les deux robots font alors la connaissance de Luke Skywalker (Mark Hamill), un jeune homme qui rêve de quitter la ferme de son oncle pour devenir pilote comme ses amis. Luke découvre l’existence du message caché à l’intérieur de R2-D2 et se lance alors à la recherche de Obi-Wan Kenobi, qui vit en ermite dans les montages de Tatooine. Seul Obi-Wan pourra l’aider à retrouver la princesse Leia et à accomplir son destin. Après la destruction de la ferme et la mort de son oncle et de sa tante, Luke, devenu orphelin, n’a plus d’autre choix que de suivre Obi-Wan qui va former le jeune homme à devenir à son tour un chevalier Jedi. Ensemble, ils feront la connaissance du chasseur aventurier Han Solo (Harrison Ford) qui les conduira jusqu’à l’Etoile Noire où ils devront affronter le diabolique Dark Vador et aider l’Alliance à combattre les troupes impériales et à mettre fin aux sombres desseins de l’Empire.

Une saga aussi célèbre que ‘Star Wars’ n’aurait jamais pu connaître un tel succès sans l’apport indispensable de la cultissime musique de John Williams. A l’origine, George Lucas souhaitait que son film soit entièrement accompagné par de la musique classique (à l’instar du ‘2001’ de Stanley Kubrick). C’est lors de sa rencontre avec le compositeur John Williams qu’il eut l’idée de faire écrire une partition originale à son nouveau musicien à partir d’un temp-track très précis qui regroupait plusieurs pièces de Prokofiev, Mendelssohn Tchaïkovski, Stravinsky, Holst, Wagner, etc. Maîtrisant toutes ses influences classiques, John Williams accoucha finalement d’une partition dont la célébrité et le succès ne sont plus à démontrer, une musique qui, à l’instar du film de Lucas, a déjà fait le tour du monde depuis plus de trois décennies déjà, sans aucun doute l’une des bandes originales de film qui ait connu le plus grand succès de toute l’histoire du cinéma. Avec ‘Star Wars’, Williams imposait en 1977 une patte symphonique reconnaissable entre mille, avec une écriture orchestrale riche et flamboyante nous renvoyant au style des grandes partitions du Golden Age hollywoodien. Mais ce qui a fait le succès de la musique de ‘Star Wars’, c’est avant tout la foison de leitmotive qui parsèment l’ensemble de la partition de John Williams. Reprenant le principe du leitmotiv hérité des opéras wagnériens de la fin du 19ème siècle, Williams reste fidèle à une tradition ancrée dans le postromantisme allemand et illustre chaque personnage et élément clé du récit avec un thème qui lui est propre. Ainsi, tout le monde connaît le célèbre thème principal qui s’apparente à une fanfare héroïque associée dans le film aux exploits de Luke et des rebelles de l’Alliance. Cette mélodie absolument indissociable de l’univers des Star Wars a été néanmoins très inspirée du thème de la partition de ‘Kings Row’ d’Erich Wolfgang Korngold (1942), preuve que John Williams doit énormément à la musique de l’âge d’or hollywoodien dans sa musique de ‘Star Wars’. On pense aussi par moment à certaines phrases héroïques du ‘Prince Valiant’ de Franz Waxman qui semble l’avoir aussi particulièrement inspiré. Faut-il y voir un hommage délibéré aux grands classiques ou une facilité à demi avouée de la part du compositeur? Chacun pourra se faire son avis là dessus, mais c’est un tout autre sujet. On trouve ensuite un thème tout aussi fameux et célèbre pour la Force, thème plus solennel, majestueux et vibrant qui accompagnera l’apprentissage de Luke en compagnie d’Obi-Wan. La princesse Leia possède aussi son propre thème, plus doux et romantique, joué dans ‘Princess Leia’s Theme’ par un cor soliste sur fond de cordes apaisée. Enfin, Dark Vador lui même possède un petit motif de cuivres ascendant et menaçant, un motif pas franchement mémorable et qui sera fort heureusement balayé dans l’épisode suivant par le célèbre thème de Dark Vador dans ‘The Empire Strikes Back’. A noter pour finir que l’on trouvera par la suite un motif de 4 notes ascendantes de cuivres associé à l’Etoile Noire.

Le ‘Main Title’ ouvre le premier épisode cette trilogie sur fond de marche et de fanfare éclatante développant le thème principal héroïque et épique à souhait. L’orchestre (ici, le mythique London Symphony Orchestra) est largement dominé par le pupitre des cuivres et des percussions, accompagnant cette marche héroïque dans toute sa splendeur lors du prologue du film. La seconde partie, plus sombre, annonce clairement le début du conflit, idée que développe ‘Imperial Attack’ lorsque Dark Vador attaque le vaisseau de la princesse Leia au début du film. Le morceau se distingue ici par son ostinato rythmique de timbales/cordes qui fait référence au célèbre ‘Mars’ des ‘Planètes’ de Gustav Holst, autre source d’inspiration importante sur ‘Star Wars’ mais auquel on a trop souvent accordé d’importance alors que l’influence de Holst n’est pas si flagrante dans l’ensemble de la partition. Premier morceau d’action tonitruant et virtuose, ‘Imperial Attack’ développe ce caractère martial indissociable de la partition de John Williams avec un contrepoint très fouillé et une importance sans cesse accordée au pupitre des cuivres. A noter ici l’apparition du motif menaçant de Dark Vador. Le thème de la princesse Leia fait aussi une très brève apparition dans le morceau afin d’évoque sa capture par les troupes impériales. ‘Imperial Attack’ se conclut finalement avec une première apparition du motif de l’Etoile Noire. ‘Dune Sea of Tatooine/Jawa Sandcrawler’ dévoile un aspect plus sombre et mystérieux de la partition associé au désert de Tatooine. L’écriture ondulante des bois au début de ‘Dune Sea of Tatooine’ impose un climat mystérieux et inquiétant aux dunes de sables de la planète Tatooine. Williams s’inspire ici très clairement de ‘Le Sacrifice - Introduction’ du ‘Sacre du Printemps’ de Stravinsky. Le motif de cor anglais plus espiègle et ascendant associé aux petits habitants du désert fait aussi référence à un motif du ‘Sacre du Printemps’ entendu dans ‘Cercle mystérieux des adolescentes’. A noter que le thème de Luke Skywalker est repris vers la fin sous une forme plus apaisée et totalement dénuée de tout aspect martial et héroïque que l’on pouvait entendre dans l’ouverture. Joué par un cor solitaire, le thème évoque ici le désir de Luke de devenir de quitter la ferme de son oncle pour devenir un pilote. Le thème de la princesse Leia devient plus clair dans ‘Hologram/Binary Sunset’ lorsque Luke découvre le message enregistré par Leia dans R2-D2. ‘Landspeeder Search/Attack of the Sand People’ met en avant une écriture de percussions plus moderne d’esprit, faisant ici référence à Bartok voire Stravinsky. Les percussions agressives évoquent ici la scène de l’attaque des habitants du désert, preuve que Williams ne se contente pas de faire référence aux grands musiciens d’antan mais qu’il s’inspire aussi du style des compositeurs plus modernes pour arriver à ses fins. Le thème de la force est développé dans ‘Tales of a Jedi Knight/Learn About the Force’ lorsque l’apprentissage de la Force commence pour Luke. A noter un morceau plus grave et dramatique, ‘Burning Homestead’ lorsque Luke découvre que la ferme de son oncle a été brûlée. Désormais, Luke n’a plus d’autre choix que de suivre Obi-Wan et de commencer sa formation de Jedi. C’est ce que traduit Williams par une atmosphère orchestrale plus sombre et un thème de la Force qui devient plus massif avec des cuivres déterminés.

Williams nous réserve une petite surprise avec le fameux ‘Cantina Band’, unique morceau de jazz écrit pour la trilogie ‘Star Wars’ et qui s’apparente à un swing rétro joué par les musiciens aliens dans la scène du bar lorsque Luke et Obi-Wan rencontrent Han Solo. Certes, on pourrait reprocher le fait que le morceau rompt radicalement avec le style du reste de la partition, mais ‘Cantina Band’ s’avère être tellement réussi et entraînant qu’il parvient facilement à emporter l’adhésion. Et pour preuve, les fans de ‘Star Wars’ le citent comme l’un des morceaux fétiches de la première partition de ‘A New Hope’. L’action prend ensuite le dessus avec le frénétique ‘Millenium Falcon/Imperial Cruiser Pursuit’ pour la course-poursuite effrénée entre le Faucon Millenium de Han Solo et les chasseurs impériaux dans l’espace. On retrouve ici une écriture orchestrale très fouillée et massive, typique de John Williams. Le motif de l’Etoile Noire revient dans ‘Death Star/The Stormtroopers’ où l’on retrouve l’ostinato martial de ‘Imperial Attack’ hérité de Holst, à grand renfort de cuivres guerriers, comme dans ‘Shootout in the Cell Bay/Dianoga’, autre morceau d’action virtuose de la partition de ‘Star Wars’. ‘Trash Compactor’ s’avère être plus sombre et atmosphérique pour la scène où Luke et ses amis sont prisonniers dans le compacteur de déchet. Williams développe ici un motif plus sombre passant d’un instrument à un autre tout en faisant monter la tension pour accentuer le danger qui pèse sur les héros. ‘Ben Kenobi’s Death/Tie Fighter Attack’ est un premier climax de la partition, les choses semblant s’accélérer plus radicalement durant la sc. Idem pour ‘Tractor Beam/Chasm Crossfire’, grand morceau de bravoure où Luke s’enfuit avec la princesse, permettant à Williams de nous offrir une superbe reprise de son célèbre thème principal dans une envolée héroïque du plus bel effet. Enfin, ‘The Battle of Yavin’ accompagne toute la séquence de l’attaque finale de l’Etoile Noire pendant plus de 9 minutes, dernier morceau d’action excitant à souhait pour la bataille finale dans toute sa démesure et son intensité. Finalement, c’est le fameux ‘Throne Room/End Title’ qui conclut la partition en beauté. ‘Throne Room’ débute lors de la séquence de la remise des médailles par Leia à Han Solo et Luke pour leur victoire finale contre l’Etoile Noire. Ce grand moment de triomphe est accompagné par une marche solennelle introduite par une fanfare de trompette inspirée du prélude de la ‘Marche Nuptiale’ de Félix Mendelssohn, et qui reprend ensuite le thème de la Force dans une version épique et héroïque absolument magistrale aux trompettes. La seconde partie, plus mélodique et solennelle, est jouée par des violons majestueux et inspiré ici du style de certaines marches du britannique Sir Edward Elgar, autre influence majeure sur la partition de ‘Star Wars’. Le morceau se termine avec la reprise des principaux thèmes pour le générique de fin du film.

‘Star Wars A New Hope’ posait en 1977 les bases de la saga musicale composée par John Williams et permettait ainsi au compositeur d’accéder au statut très prisé de plus grand musicien de l’histoire du cinéma aux côtés de Jerry Goldsmith, Bernard Herrmann, Miklos Rozsa, Alfred Newman ou bien encore Elmer Bernstein. Mondialement connu pour cette musique qui fit sa gloire, John Williams écrivit avec ‘Star Wars A New Hope’ une partition respectueuse de ses influences classiques et qui, bien que constituée d’un véritable patchwork de citations classiques, n’en demeure pas moins une œuvre colossale indispensable et incontournable dans l’univers de la musique de film hollywoodienne. On sait par exemple à quel point cette musique inspirera bon nombre de compositeur par la suite. C’était aussi l’occasion pour le compositeur de renouer avec un style symphonique flamboyant que l’on n’avait pas réentendu depuis la fin de l’âge d’or hollywoodien entre les années 50 et 60. Certes, bien avant ‘Star Wars’, Williams avait déjà connu un certain succès avec sa musique du ‘Jaws’ (1975) de Steven Spielberg, tout comme sa musique de ‘Close Encounters of the Third Kind’, composé la même année que ‘Star Wars A New Hope’, connaîtra un très grand succès. Mais c’est avec le film de George Lucas que Williams assoit définitivement sa réputation alors toute fraîche de grand maître de la musique symphonique hollywoodienne. Totalement indissociable de l’univers crée par George Lucas, la musique de ‘Star Wars’ contribue à porter chaque émotion à son apogée, chaque action à son paroxysme. L’utilisation des leitmotive à la façon des opéras de Wagner a sans aucun doute contribué à la popularité exceptionnelle de la partition de ‘Star Wars’. Cependant, il est clair que les influences classiques de la musique de Williams sont bien assimilées mais toujours très flagrantes voire décevantes de la part du compositeur, même s’il a réussit l’exploit d’y imposer son propre style musical, assurant une cohérence d’ensemble indéniable à la partition. Dommage cependant que le thème de Dark Vador n’ait pas été composé dès ce premier opus (quand on écoute la saga musicale dans son intégralité, ce thème manque vraiment dans ‘A New Hope’). En bref, voilà un monument de la musique de film hollywoodienne que tout bon béophile se doit de connaître et d’avoir dans sa collection!


---Quentin Billard