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1-Code Blue 1.44
2-Pregnant 1.56 3-Leaving the Herd 1.50 4-The Cavern 0.33 5-Magic Eggs 0.13 6-Egg Roll 2.08 7-The Cliff 0.19 8-Sid's Kids 1.36 9-Nest 1.22 10-Playground 1.34 11-Scrat Finds Furry Love 0.41* 12-Momma 3.38 13-Entry To Lost World 1.36 14-Dinosaur Vista 0.34 15-Meet Buck 2.59 16-Flower of Death 2.49 17-Nose Job 1.35 18-Trek 1.00 19-Chasm of Death 0.22 20-Big Smelly Crack 3.10 21-We Shall Raise Them Vegetarian 2.20 22-Campfire Stories 1.19 23-Flashback 0.59 24-Nite Nite 0.45 25-You'll Never Tango 0.48* 26-Herd Crossing 0.37 27-Plates of Woe 3.58 28-Battle Cry 0.16 29-Buck's Theme 0.38 30-Battles 4.05 31-Over The Falls 0.13 32-Rescues 3.33 33-Alone Again 1.54** 34-To The Portal 0.54 35-Rudy Fight 2.12 36-Farewell 1.42 37-Out Of This World 0.33 38-Buck Returns 1.08 39-Welcome To The Ice Age 1.58 40-At Home With The Scrats 0.26* 41-The Call of the Siren Acorn 0.16*** 42-True Love For Our Hero 0.23*** 43-End Credits 7.00 44-You'll Never Find Another Love Like Mine 4.26+ *Contains and interpolation of "You'll Never Find Another Love Like Mine" Ecrit par Kenneth Gamble et Leon Huff **Inspiré de "Alone Again" (Naturally) Ecrit par Gilbert O'Sullivan ***Contain an interpolation of "Adagio From Spartacus" Ecrit par Aram Khatchaturian. +Interprété par Lou Rawls. Musique composée par: John Powell Editeur: Varèse Sarabande 302 066 978 2 Musique produite par: John Powell Producteur exécutif: Robert Townson Direction musicale pour 20th Century Fox: Robert Kraft Musique supervisée pour la 20th Century Fox par: Mike Knobloch Artwork and pictures (c) 2009 20th Century Fox Film Corp. All rights reserved. Note: ***1/2 |
ICE AGE :
DAWN OF THE DINOSAURS
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ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
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Music composed by John Powell
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Et revoilà toute l’équipe de l’âge de glace pour une troisième aventure encore plus énorme et démesurée. « Ice Age 3 » nous permet ainsi de retrouver toute la bande de héros des deux précédents opus, Manny et Ellie, le couple de mammouths, Sid le paresseux, Diego le tigre aux dents de sabre, et Scrat, l’infatigable écureuil malchanceux, toujours en quête de son précieux gland. Alors qu’Ellie et Manny attendent leur premier bébé, Sid se met en tête d’avoir sa propre famille : c’est alors qu’il recueille par inadvertance trois œufs dans une grotte glacée, œufs desquels vont éclore trois bébés dinosaures. Croyant que Sid est leur mère, les trois bébés dinos vont suivre le paresseux un peu partout. De son côté, Diego décide de quitter ses amis pour retrouver ses instincts de chasseur dans la grande nature sauvage. C’est alors que la véritable maman des dinosaures fait son apparition et s’empare de Sid et de ses trois bébés. Assistant impuissants à l’enlèvement de Sid, Manny et Ellie décident de se lancer à l’aventure, rejoints rapidement par Diego. Ils pénètrent alors dans monde souterrain dans lequel vivent des centaines de dinosaures, un monde étrange et chaud, caché sous les glaces. Nos héros vont y faire la connaissance de Buck, une fouine un peu cinglée qui leur servira de guide dans cette jungle hostile aux pièges multiples.
On prend donc les mêmes, et on recommence ! Telle pourrait être la sempiternelle tagline de ce nouveau film animé des studios Blue Sky, toujours réalisé par Carlos Saldanha (également auteur des deux précédents opus de la saga). A noter qu’il s’agit du premier épisode de la saga utilisant le procédé de la 3-D, un effet revenu à la mode au cinéma depuis des films comme « Journey To The Center of the Earth » ou le récent « Bolt » de chez Disney. Plus ambitieux que les deux précédents épisodes, ce « Ice Age 3 » vaut surtout par la beauté de ces décors grandioses et par son animation toujours aussi réussie. Pas grand chose à dire au niveau visuel, cela demeure parfait de bout en bout. En revanche, l’histoire laisse quelque peu à désirer et l’humour n’est pas toujours bien dosé - certaines séquences sentent un peu le réchauffé et on ressent quelques longueurs durant la dernière partie du film. Néanmoins, ce « Ice Age 3 » s’impose en tout cas comme l’épisode des changements pour nos héros : Manny et Ellie vont avoir un bébé, Sid s’essaie pendant un temps au rôle de papa, Scrat tombe amoureux et Diego…reste Diego ! Et tous nos héros vont croiser la route d’une maman T-Rex et de ses trois petits, dans un univers qui pastiche sans vergogne « The Lost World » et « Jurassic Park » de Steven Spielberg. Dinosaures contre animaux de l’âge de glace, le duel promet bon nombre d’aventures, d’humour et d’émotion. Voilà donc un troisième opus inégal mais réussi malgré tout, qui devrait satisfaire encore une fois les inconditionnels de cette saga animée ! John Powell reprend du service après avoir signé en 2006 la musique de « Ice Age 2 ». Pour ce troisième épisode, le compositeur nous livre une partition symphonique typique de ses productions musicales pour des films animés. Dès les premières minutes du film, le score de Powell amorce le côté énergique, aventureux et coloré du film de Carlos Saldanha, avec un « Code Blue » survitaminé aux accents mickey-mousing d’une jovialité typique du compositeur. Comme souvent chez John Powell, on retrouve ici des orchestrations très vivantes et colorées, la musique fourmillant d’une multitude de détails instrumentaux inventifs et rafraîchissants, même si l’ensemble n’a rien de particulièrement original en soi. « Code Blue » développe donc ce côté mickey-mousing indissociable des musiques de film animé U.S., avec en prime le thème principal qui sera associé à nos héros tout au long de l’histoire. Le compositeur reprend ce thème sous la forme d’une berceuse plus douce et nostalgique dans « Pregnant », lorsque Manny et Ellie préparent la venue de leur bébé. Le thème apporte une certaine chaleur émotionnelle discrète aux images du film. On regrettera simplement que cette mélodie ait parfois tendance à nous rappeler d’autres thèmes plus anciens de John Powell (« Shrek », etc.). A noter que le compositeur introduit les sempiternels choeurs dans « Magic Eggs », pour la scène où Sid découvre les trois œufs de dinosaures dans la caverne de glace. Les choeurs prennent même le dessus dans le grandiose « Cliff » pour la scène où notre paresseux préféré dévale une falaise avec ses trois oeufs. Powell nous sort alors l’artillerie lourde, avec un humour toujours constant et une certaine bonne humeur communicative. Dommage cependant que sa musique tombe à plus d’une reprise dans le mickey-mousing rétro hyper fonctionnel (« Sid’s Kids ») et ce même si l’ensemble demeure toujours constamment bien écrit et maîtrisé. Un morceau comme « Playground » est un pur moment de fantaisie débridée typique de John Powell : orchestre survolté, instrumentation inventive, le tout dans une certaine énergie orchestrale parfaite à l’écran (scène où les bébés dinos saccagent le parc de jeu aménagé par Manny et Ellie). Powell poursuit ses touches d’humour jusque dans le caricatural « Scrat Finds Furry Love », lorsque l’infatigable écureuil gaffeur rencontre la dame de ses rêves. Le morceau pastiche les grandes envolées romantiques d’antan avec cordes, piano hyper romantique et même choeurs grandiloquents (on n’est guère loin par moment du romantisme Golden Age rétro d’un Max Steiner ou d’un Miklos Rozsa !). La musique devient alors plus sombre et rythmée dans « Momma » avec ses percussions quasi martiales pour l’arrivée de la maman dinosaure qui vient récupérer ses petits. Et c’est alors que l’on arrive dans la seconde partie du film, introduite par le grandiose et majestueux « Dinosaur Vista » pour la découverte du monde perdu des dinosaures. Dès lors, la musique de Powell s’habille de sonorités plus exotiques pour illustrer l’univers des reptiles comme le confirment des morceaux comme « Trek » ou « Meet Buck », qui traduit efficacement la folie de l’aventureux Buck, Powell alternant percussions exotiques, effets instruments inventifs et même utilisation brève d’une batterie. « Meet Buck » nous permet aussi de découvrir le deuxième thème du score de « Ice Age 3 », le thème de Buck, que Powell reprendra d’ailleurs dans le morceau « Buck’s Theme », héroïque et savoureux à souhait ! Comme toujours, Powell s’amuse bien et illustre chaque scène du film avec une fraîcheur constante, mais toutefois sans grande originalité particulière. Les amateurs de musiques d’action en auront pour leur argent avec l’excitant et frénétique « Flower of Death » (attaque de la plante carnivore), l’épique « Campfire Stories », « Plates of Woe », « Rudy Fight » ou le triptyque « Battles/Over the Falls/Rescues » (qui renoue par moment avec le style épique et colossal de « X-Men 3 »). La longue séquence de bataille finale contre les dinosaures et le sauvetage de Sid permettent à John Powell de nous offrir de larges morceaux d’action d’une grande richesse, aux envolés épiques virtuoses et démesurées, apportant une intensité spectaculaire à l’écran. Enfin, la musique s’apaise aux sons de pièces plus intimes (« Farewell ») voire majestueuse (« Out of the World » qui rappelle une dernière fois le thème choral du monde perdu) ou héroïque (« Buck Returns »). Chose plus rare chez le compositeur, sa musique va même jusqu’à s’inspirer d’une pièce célèbre de la musique classique, « Jupiter » des « Planètes » de Holst dans la première partie du « End Credits » pour l’excellent générique de fin du film. Les fans de John Powell seront probablement aux anges à l’écoute de cette partition riche, vivante, énergique et héroïque, dans laquelle le style du compositeur culmine plus que jamais avec sa fraîcheur mélodique habituelle, ses orchestrations toujours extrêmement colorées et son humour omniprésent. Powell sait aussi sortir l’artillerie lourde quand l’occasion s’en présente, et ce pour notre plus grand plaisir. Même si le score de « Ice Age 3 » n’apporte rien de bien nouveau au genre, il confirme le talent indiscutable de John Powell dans le registre des musiques de film animé, un genre dans lequel le musicien s’est spécialisé depuis plusieurs années et qui semble lui réussir, plus que jamais ! ---Quentin Billard |