1-The Golden Compass 2.22
2-Sky Ferry 2.44
3-Letters from Bolvangar 2.33
4-Lyra, Roger and Billy 1.29
5-Mrs. Coulter 5.20
6-Lyra Escapes 3.44
7-The Magisterium 1.58
8-Dust 1.10
9-Serafina Pekkala 1.50
10-Lee Scoresby's
Airship Adventure 1.20
11-Iorek Byrnison 5.28
12-Lord Faa, King of the Gyptians 2.17
13-The Golden Monkey 2.04
14-Riding Iorek 4.38
15-Samoyed Attack 1.21
16-Lord Asriel 2.10
17-Ragnar Sturlusson 6.18
18-Ice Bear Combat 2.15
19-Iorek's Victory 1.26
20-The Ice Bridge 1.33
21-Rescuing the Children 2.18
22-Intercision 2.47
23-Mother 3.35
24-Battle With The Tartars 4.31
25-Epilogue 3.33
26-Lyra 3.19*

*Ecrit et interprété par Kate Bush.

Musique  composée par:

Alexandre Desplat

Editeur:

New Line Records NLR 10977459

Album produit par:
Alexandre Desplat

Artwork and pictures (c) 2007 New Line Cinemas. All rights reserved.

Note: ****
THE GOLDEN COMPASS
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Alexandre Desplat
« The Golden Compass » (A la croisée des mondes : la boussole d’or) est l’adaptation cinématographique du fameux roman de Philip Pullman, « His Dark Materials » (Les Royaumes du Nord). Il s’agit d’une grande saga d’heroic-fantasy contenant un message anticlérical sous-jacent (et ce à l’inverse d’une saga comme « The Chronicles of Narnia »). L’histoire se déroule dans un monde imaginaire, parallèle au notre. Dans cet univers parallèle, les hommes vivent avec une âme extérieure à leur corps, prenant l’apparence d’un animal, et baptisée « daemon ». Lyra Belacqua (Dakota Blue Richards) est une jeune fille de 12 ans plutôt espiègle et tête-brûlée, qui semble avoir un problème avec l’autorité. Elle est élevée par les Erudits du prestigieux Jordan College d’Oxford en Angleterre. La société est alors gouvernée par l’imposant Magisterium, qui dicte sa ligne de conduite à toute la population du monde. Les membres du Magisterium savent qu’il existe un courant de penseurs qui cherchent à contrecarrer la pensée unique en imposant la vérité scientifique aux yeux de tous (et plus particulièrement au sujet de l’existence d’une mystérieuse « poussière » venant de la Terre, un autre monde parallèle). Lord Asriel (Daniel Craig) fait partie de cette catégorie de personne. Lorsque le Magisterium apprend qu’Asriel a l’intention de révéler son intention d’organiser une expédition en direction du Grand Nord afin d’étudier les mystérieuses poussières venues d’un monde parallèle, des comploteurs envoyés par le Magisterium décident de l’empoisonner afin de le faire taire définitivement. Mais Lord Asriel échappe de justesse à l’empoisonnement grâce à sa nièce Lyra. Peu de temps après, plusieurs enfants se mettent à disparaître un peu partout dans la ville. C’est alors que Roger (Ben Walker), le meilleur ami de Lyra, est victime des sinistres « Enfourneurs », des individus mystérieux qui kidnappent les enfants pour les amener à un sort bien funeste. Lyra et son daemon Pantalaimon décident d’agir afin de retrouver Roger et de le sauver des griffes des Enfourneurs. C’est alors qu’intervient la belle et mystérieuse Marisa Coulter (Nicole Kidman), qui décide de prendre Lyra sous son aile et de l’emmener avec elle dans une expédition vers le Grand Nord, après que la jeune fille ait reçu des mains de l’un des maîtres du Jordan College une mystérieuse boussole d’or appelée aléthiomètre. Selon la légende, cette boussole aurait la capacité de révéler la vérité à tous ceux qui sauraient percer ses secrets. Pour Lyra Belacqua, c’est le début d’une grande aventure à la découverte de populations étranges faites de sorcières, d’ours guerriers, d’aéronaute et de gitans.

« The Golden Compass » est une superproduction d’heroic-fantasy qui reste à ce jour l’une des productions les plus couteuses jamais produites par le studio New Line Cinema. Le film de Chris Weitz (à qui l’on doit l’adaptation du récent « Twilight : New Moon » inspirée des livres de la romancière Stephenie Meyer) permis de révéler la jeune Dakota Blue Richards au cinéma face à un casting extrêmement prestigieux et des effets spéciaux gargantuesques signés Rhythm and Hues Studios. Parmi les stars présentes dans le film, on retrouve donc Daniel Craig, Nicole Kidman, Eva Green, Christopher Lee, Derek Jacobi et Sam Elliott, et pour le casting vocal du film (les voix de l’ours Lorek Byrnison et des différents daemons du film), quelques grands noms tels que Ian McKellen, Ian McShane, Kathy Bates ou bien encore Kristin Scott Thomas - rien que ça ! Malgré un budget somme toute très conséquent (entre 180 et 205 millions de dollars, assez énorme, même pour un film de 2007), « The Golden Compass » a échoué au box-office, aboutissant à une restructuration financière quasi-totale de New Line Cinemas. Le film a été très critiqué pour ses libertés prises avec le livre de Philip Pullman, et aussi vivement contesté par diverses associations chrétiennes/religieuses américaines qui ont perçues dans l’histoire du film de Chris Weitz toutes les allusions anticléricales déjà présentes dans l’ouvrage d’origine. Effectivement, rappelons qu’il est question dans cette histoire d’une puissante organisation, le Magisterium, qui cherche à contrôler les pensées des gens en faisant taire ceux qui cherchent à prôner la vérité sur l’obscurantisme du Magisterium. Evidemment, ce dernier n’est rien d’autre qu’une métaphore évidente de l’église catholique et des dérives du dogmatisme religieux imposé par l’église depuis des siècles. Le film - tout comme le roman - prône des thèmes athéistes plus qu’évident (la non existence de Dieu, le triomphe de la vérité scientifique sur la religion) qui choquèrent bon nombre d’associations chrétiennes, à commencer par l’église elle-même. Hélas, il est regrettable de constater que des mouvements de protestation de telles associations peuvent porter préjudice à un film d’une telle envergure, qui, hors de toute forme de polémique (injustifiée, comme d’habitude !), s’avère être un divertissement hollywoodien de haut niveau, essentiellement destiné à un public plus familial. Seule ombre au tableau : le film est bien trop court (à peine 1h40, étrangement court pour un grand film épique de ce genre !) et fait l’impasse sur de nombreux passages de l’histoire (certains personnages sont aussi étrangement bâclés, comme c’est le cas pour ceux de Daniel Craig ou de Sam Elliott). Mais au final, « The Golden Compass » s’avère être une grosse production d’heroic-fantasy plutôt divertissante, spectaculaire et réussie, ouvrant la voie à toute une série de suites pour le moment compromises par l’échec du film.

La partition symphonique d’Alexandre Desplat apporte au film de Chris Weitz une énergie considérable, bien que l’ensemble s’avère être assez prévisible et sans surprise. Epaulé par l’interprétation sans faille du prestigieux London Symphony Orchestra, Alexandre Desplat se voit offrir la possibilité avec « The Golden Compass » d’écrire une grande partition symphonique ample et grandiose pour un film d’heroic-fantasy - une première pour le compositeur français qui, s’il n’en est pas à son premier film américain, n’avait encore jamais eu l’occasion d’écrire la musique d’une grosse production aussi importante. La partition de « The Golden Compass » repose avant tout sur une pléiade de thèmes - malheureusement assez peu mémorables, comme toujours chez Alexandre Desplat ! C’est d’ailleurs la richesse des leitmotive de « The Golden Compass » qui fait ici tout l’intérêt de cet opus symphonique de qualité, une richesse qui, curieusement, passe plutôt inaperçue lors d’une première écoute dans le film. Alexandre Desplat a opté pour une pluralité impressionnante de thèmes et de motifs différents brillamment répartis tout au long du film, à la manière des constructions thématiques d’un John Williams ou d’un Miklos Rozsa. « The Golden Compass » fait d’ailleurs assurément partie de ces partitions complexes qui nécessitent plusieurs écoutes afin de capter chaque détail et chaque petite subtilité sur l’ensemble de la musique du film.

« The Golden Compass » commence d’ailleurs au son du premier thème, un motif mystérieux de cinq notes sur fond de sonorités électroniques/ethniques étranges associé dans le film à l’énigmatique poussière, qui sera au coeur même de l’intrigue de la saga. Le thème principal, ample et majestueux, apparaît pour la première fois dans « The Sky Ferry » et reste indissociable de l’idée d’aventure et de découverte au coeur même du film. Lyra a droit à son propre thème, un thème plus nostalgique et mélodieux assez touchant, évoquant la fragilité de l’enfant dans un combat auquel elle fera face avec fierté et noblesse. Le thème est souvent confié aux vents et aux cordes, et apparaît assez souvent dans le score (« Mrs. Coulters », « Rescuing the Children », « Battle of the Tartars », etc.). Mrs. Coulter possède aussi son propre thème entendu au début de « Mrs. Coulter », avec des orchestrations plus mystérieuses et envoûtantes (harpe, célesta, cordes, cors, etc.). Desplat nous offre aussi un thème héroïque et noble pour Lorek Byrnison, l’ours guerrier qui cherche à reconquérir son trône (« Lorek Byrnison », « Ice Bear Combat »), sans oublier une sorte de thème d’amitié plutôt romantique d’esprit pour la complicité entre Lyra et Lorek dans « Riding Lorek » et « Ragnar Sturlusson » - sans aucun doute l’un des plus beaux thèmes de la partition d’Alexandre Desplat. Serafina Pekkala, la très belle reine des sorcières interprétée dans le film par Eva Green, possède aussi son propre thème entendu dans « Serafina Pekkala » et surtout « Lee Scoreseby’s Airship Adventure », un thème héroïque, ample et majestueux. Enfin, on pourra noter deux thèmes associés aux gitans dans le film, épaulés par une identité musicale facilement reconnaissable, avec des morceaux orchestrés à la manière des airs tziganes/slaves traditionnels comme c’est le cas dans « Lyra, Roger and Billy » et son utilisation très adroite des clarinettes, d’une mandoline, d’un xylophone et d’une trompette en sourdine. On pense parfois ici aux orchestrations orientalisantes du « Schéhérazade » de Rimski-Korsakov ou de certaines mesures arabisantes de Miklos Rozsa pour des péplums des années 50. Desplat nous offre aussi une sorte de marche tzigane pour les gitans dans « Lord Faa, King of the Gyptians » avec sa clarinette aux accents yddish assez savoureuse.

Dès l’ouverture du film, « The Golden Compass », Alexandre Desplat nous propose une série d’allusions à certains thèmes du score, exposés brillamment ici de façon assez subtile. Comme toujours chez Desplat, on reste frappé ici par la qualité des orchestrations et la richesse de l’instrumentation, extrêmement sophistiquée. Un morceau comme « Sky Ferry » communique brillamment un sens de l’aventure typique du compositeur, avec sa reprise du thème principal partagé entre les cordes, un contrepoint habile de vents et quelques sonorités plus cristallines (piano, harpe, célesta, flûtes, triangle) typiques de la partition d’Alexandre Desplat. « Letters from Bolvangar » apporte même un certain lyrisme au film avec un très beau thème de piano/glockenspiel, cordes et harpe du plus bel effet, mélancolique et intime. On appréciera aussi la légèreté enfantine et la fraîcheur mélodique de « Lyra, Roger and Billy » avec son utilisation plus inventive des différents instruments - et des motifs tziganes associés aux gitans. La musique sait aussi se faire plus nuancée et mystérieuse avec les sonorités envoûtantes associées au personnage énigmatique de Nicole Kidman dans « Mrs. Coulter ». Le compositeur en profite aussi pour exposer un premier passage plus agressif/dissonant dans « Mrs. Coulter » (idem pour « The Golden Monkey »), lorsque la mystérieuse Mrs. Coulter défie le daemon de Lyra. Le thème de Mrs. Coulter résonne alors de façon plus menaçante et sombre à la fin du morceau (cf. « The Golden Monkey »), faisant d’elle la véritable méchante de l’histoire - et ce même si le film reste très ambigu quand au personnage de Nicole Kidman. Alexandre Desplat nous offre ensuite son premier grand morceau d’action dans « Lyra Escapes », lorsque la jeune héroïne s’enfuit dans les rues de la ville. On appréciera la reprise du motif de 5 notes de la mythique poussière dans « Dust », qui se distingue par ses orchestrations plus liquides et cristallines.

La partition décolle enfin avec « Lee Scoresby’s Airship Adventure » et ses envolées orchestrales héroïques et cuivrées, synonymes d’aventure et de dépassement de soi. On appréciera aussi la grandeur et l’héroïsme de « Riding Lorek » lorsque Lyra se dirige en direction du Grand Nord, à la recherche des enfants kidnappés par les Enfourneurs (le morceau développe ici le thème d’amitié entre Lyra et Lorek dans une version plus héroïque et ample). Desplat fait ici la part belle à des orchestrations plus cuivrées et majestueuses, toujours dominées par des cordes mélodiques et amples du plus bel effet. Plus étonnant encore, Desplat fait intervenir ici des glissandi de choeurs féminins mystérieux pour évoquer le plan où Lyra et Lorek aperçoivent les sorcières volantes dans le ciel. L’action reprend ensuite le dessus dans l’excitant « Samoyed Attack » et ses rythmes complexes, lorsque Lord Asriel défie les Samoyed dans le Grand Nord. On retrouve dans ce genre de grand déchaînements orchestraux les influences hollywoodiennes habituelles d’Alexandre Desplat (on pense à certains scores d’action d’Alan Silvestri, de James Newton Howard voire de John Debney par moment). Le thème principal est repris en grande pompe au début du massif et frénétique « Lord Asriel », autre grand morceau d’action du film, avec ses touches ethniques évoquant le chant dysphonique de l’Asie Centrale (associés ici aux immenses paysages enneigés du Grand Nord). Plus complexe, « Ragnar Sturlusson » développe une ambiance à la fois sombre et malicieuse, lorsque Lyra tente de marchander avec le roi ours Ragnar Sturlusson, le traître ayant pris le pouvoir dans le royaume des ours. Desplat utilise ici le piano de façon plus menaçante, avec un motif de 4 notes associé au menaçant roi des ours - 4 notes souvent jouées en octaves parallèles, afin d’amplifier le caractère menaçant et maléfique du personnage. La première partie du morceau permet d’ailleurs d’évoquer l’orgueil démesuré de Ragnar (qui cherche à posséder à son tour un daemon) à l’aide d’orchestrations plus inventives, typiques d’Alexandre Desplat. Le compositeur en profite aussi pour faire une nouvelle allusion au thème principal, repris ici dans toute sa splendeur entre l’orchestre et des choeurs plus grandioses.

Les amateurs de grands déchaînements orchestraux épiques apprécieront la musique de la confrontation entre Lorek et Ragnar dans « Ice Bear Combat », superbe morceau d’action aux rythmes syncopés complexes et sophistiqués évoquant la sauvagerie de cet affrontement pour le pouvoir. Idem pour « Lorekt’s Victory » et son caractère guerrier et triomphant reprenant le thème de Lorek dans une version héroïque, royale et solennelle du plus bel effet : Lorek a vaincu Ragner et peut enfin reprendre sa place sur son trône. Desplat reprend ensuite le très beau thème de l’amitié entre Lorek et Lyra dans une très belle version pour flûte et cordes au classicisme d’écriture raffiné, suivi d’une reprise du thème principal dans une version plus pressante, pour choeurs et orchestre. Toute la partie finale du film permet à Alexandre Desplat de développer ce caractère épique et guerrier, avec pour commencer, quelques passages plus sombres comme « Rescuing the Children » (et ses orchestrations cristallines à la John Williams) ou le sombre « Intercision » et sa reprise du motif de 5 notes de la poussière sur fond de sonorités électroniques étranges. Mais le film atteint son climax avec « Battle With The Tartars » pour la bataille finale, un morceau extrêmement riche thématiquement parlant, avec ses orchestrations cuivrées massives, ses rythmes complexes et ses reprises martiales et héroïques des différents thèmes - et notamment le thème de Serafina. La dernière partie de la bataille permet au compositeur de faire intervenir les percussions orientales/guerrières associées ici aux gitans, lorsque ces derniers rejoignent les troupes pour épauler Lyra et ses amis. Le morceau se termine avec une très belle reprise pour flûtes, harpe et cordes du thème nostalgique de Lyra, rappelant qu’elle est la véritable héroïne de cette histoire et l’élément-clé de la guerre à venir. Enfin, « Epilogue » nous permet de réentendre une dernière fois le thème principal ainsi que le motif de 5 notes de la mythique poussière, et, pour finir, le superbe thème lyrique de Lyra repris une dernière fois dans un très bel arrangement pour flûte et cordes (à noter que, curieusement, la coda de « Epilogue » rappelle vaguement certains passages héroïques du « Jurassic Park » de John Williams).

Avec « The Golden Compass », Alexandre Desplat s’impose encore une fois en fin orchestrateur (épaulé ici par Conrad Pope), et offre au London Symphony Orchestra quelques grands moments de bravoure, à la manière d’un John Williams ou d’un Howard Shore (on ressent vaguement par endroit l’influence inévitable des « Lord of the Rings »). Certes, on retrouve tout au long de cette grande partition symphonique toutes les influences hollywoodiennes du compositeur (Williams, Silvestri, Shore, etc.), mais l’ensemble s’avère être néanmoins extrêmement riche, dense et soutenu, avec une thématique très élaborée bien que difficile à percevoir à la première écoute. Les thèmes s’avèrent être assez subtils et pas toujours faciles à mémoriser, ce qui explique probablement la raison pour laquelle certains ont cru qu’il n’y avait aucun thème dans la musique de « The Golden Compass ». C’est faux, bien entendu, car, bien au contraire, Alexandre Desplat nous offre une série de leitmotive très structurés et extrêmement riches, bien que sans réelle surprise particulière. A vrai dire, malgré toutes ses grandes qualités, la partition de « The Golden Compass » nous laisse un peu sur notre faim, probablement en raison de son côté assez quelconque et son manque d’originalité. Certes, c’est du très beau travail, parfaitement écrit et orchestré, avec le savoir-faire habituel d’Alexandre Desplat, mais il manque ici une petite touche de folie, d’originalité, d’inspiration, pour faire de « The Golden Compass » un véritable chef-d’oeuvre du genre. Néanmoins, les fans des grandes partitions symphoniques à l’ancienne au classicisme d’écriture maîtrisé apprécieront sans aucun doute le nouvel opus musical d’Alexandre Desplat, à ne pas manquer, le compositeur français signant là l’une de ses meilleures partitions hollywoodiennes !



---Quentin Billard