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1-Fast Five 3.03
2-The Perfect Crew 2.02 3-Cristo Redentor 2.40 4-Train Heist 8.36 5-Remote Intel 2.21 6-Hobbs 3.01 7-Showdown On The Rio Niteroi 1.37 8-Tapping In 1.36 9-Turning Point 3.47 10-Surveillance Montage 2.28 11-Enemy of My Enemy 3.36 12-Tego and Rico 2.51 13-Hobbs Arrives 1.54 14-Convergence 5.45 15-Paradise 1.45 16-Finding The Chip 1.07 17-What Time Do They Open? 1.35 18-Dom VS. Hobbs 3.08 19-Bus Busting 1.30 20-Cheeky Bits 2.40 21-The Job 1.37 22-Connection 4.23 23-The Vault Heist 9.51 24-Full Circle 3.29 25-Fast Five Coda 0.51 Musique composée par: Brian Tyler Editeur: Varèse Sarabande 302 067 088 2 Produit par: Brian Tyler Producteurs exécutifs de l'album: Neal H. Moritz, Justin Lin, Robert Townson Direction musicale pour Universal Pictures: Mike Knobloch Supervision de la musique pour Universal Pictures: Rachel Levy American Federation of Musicians. Artwork and pictures (c) 2011 Universal Studios. All rights reserved. Note: *** |
FAST FIVE
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ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
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Music composed by Brian Tyler
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Cinquième opus de la saga « Fast & Furious », « Fast Five » nous permet de retrouver les héros du précédent opus dans une nouvelle aventure se déroulant entièrement à Rio de Janeiro avec comme toile de fond une intrigue de braquage, de poursuites et de fusillades à gogo. L’histoire commence lorsque Brian O’Conner (Paul Walker) et sa compagne Mia Toretto (Jordana Brewster) réussissent à libérer Dom Toretto (Vin Diesel) des mains de la justice après avoir échappés aux autorités. Les trois compères décident alors de se retirer à Rio, au Brésil, où ils sont contraints de monter un dernier coup afin de retrouver leur liberté. Brian, Mia et Dom réunissent alors une équipe de choc constitués des plus talentueux pilotes des quatre coins du monde. L’objectif : dérober le coffre-fort d’Hernan Reyes (Joaquim de Almeida), un homme d’affaire véreux qui cherche à se venger de nos héros à la suite du casse d’un train transportant des voitures de sport : parmi l’un de ces bolides dérobés par la bande à Dom, se trouve un véhicule contenant une précieuse puce électronique convoitée par Reyes. Hélas, la mission de l’équipe de Dom va être fortement perturbée par l’arrivée de Luke Hobbs (Dwayne Johnson alias « The Rock »), un agent de la DSS qui cherche à capturer Dom, Mia et Brian, qu’il soupçonne du meurtre d’agents de la DEA au cours du braquage du train. Toujours réalisé par Justin Lin, « Fast Five » reste une suite assez efficace et honnête, réunissant à nouveau le trio Paul Walker/Vin Diesel/Jordana Brewster pour une nouvelle aventure agitée évoquant davantage les liens familiaux et l’amitié entre Brian et Dom sur fond de film de braquage. Aussi curieux que cela puisse paraître, « Fast Five » prend une tournure différente des précédents épisodes en développant une atmosphère de braquage tendance « The Italian Job » ou « Ocean’s Eleven ». Même les scènes de poursuite en voiture sont reléguées au second plan, hormis les dix dernières minutes du film, particulièrement spectaculaires. Le film insiste davantage sur les personnages et les relations entre les principaux protagonistes de l’histoire, sans oublier l’arrivée de Dwayne « The Rock » Johnson et Elsa Pataky - et n’oublions pas, pour les spectateurs patients qui restent jusqu’à la fin du générique, une apparition guest-star d’Eva Mendes. Autre point positif : les scènes d’action sont, pour une fois, tout à fait lisibles et évitent l’écueil habituel des grosses productions d’action hollywoodiennes du moment (surdécoupage du montage, caméra hystérique, etc.). Plus convaincant que le précédent film, « Fast Five » reste donc une suite tout à fait honorable et divertissante, qui s’inspire davantage des films de braquage que des courses automobiles ahurissantes des premiers opus. A l’ère de la surenchère visuelle et des effets spéciaux envahissants, voilà un bon film d’action réalisé à l’ancienne, qui satisfera à coup sûr les fans de la saga « Fast & Furious ».
La musique de « Fast Five » est à nouveau confiée à Brian Tyler, qui retrouve ainsi Justin Lin pour la cinquième fois après « Annapolis » (2006), « The Fast & The Furious : Tokyo Drift » (2006), « Finishing the Game » (2007) et « Fast & Furious » (2009). Tyler signe pour « Fast Five » un nouveau score d’action speed et tonitruant typique de ses musiques musclées et testostéronées. Le score utilise ainsi l’orchestre symphonique traditionnel, accompagné d’un ensemble de percussions acoustiques/électroniques, de rythmiques électroniques modernes et d’une section rock à base de guitares électriques, basse et batterie, même si la musique de « Fast Five » s’avère être bien plus orchestrale que celle de « Tokyo Drift ». Un morceau d’action comme « Fast Five » est assez représentatif de l’approche musicale voulue par Brian Tyler sur le film, avec son lot de cordes virevoltantes, cuivres massifs et percussions omniprésentes scandant un rythme syncopé en continu, pour la scène du braquage vers la fin du film. Dans « The Perfect Crew », Tyler met davantage l’accent sur les guitares/rythmes rock, avec cordes et percussions pour la séquence où Dom, Mia et Brian constituent leur équipe. Comme toujours, force est de constater que Brian Tyler n’est jamais aussi bon que lorsqu’il écrit dans un style rock/électro, alors que la plupart de ses musiques orchestrales deviennent au mieux un peu répétitives, au pire carrément lourdingues et de plus en plus mal écrites. Dans « Cristo Redentor », Tyler évoque les paysages de Rio de Janeiro à base de guitares latino (qu’il interprète lui-même) et de cordes, pour l’arrivée des héros au Brésil, vers le début du film. La scène de braquage du train donne lieu quand à elle à un superbe morceau d’action de plus de 8 minutes, « Train Heist », qui condense à lui tout seul la plupart des clichés orchestraux du compositeur : cuivres massifs, ponctuations de percussions omniprésentes, loops électro modernes, ostinatos de cordes, guitares, etc. Tyler en profite aussi pour développer le motif d’action en rythmes syncopés de « Fast Five », motif présent durant la plupart des grandes séquences d’action du film, évoquant les exploits motorisés de Dom, Brian et Mia. Brian Tyler met davantage l’accent sur la partie électronique et les percussions dans le sympathique « Remote Intel », dont le style électro un brin expérimental (sonorités de cordes dont les fréquences sont modifiées électroniquement, etc.) correspond parfaitement au style du musicien et à l’esprit du film de Justin Lin. Cette partie électronique est d’ailleurs très présente tout au long du film, comme le rappelle un morceau comme « Hobbs », dont le style synthético-orchestral n’est pas sans rappeler le style des musiques accompagnant la plupart des séries TV policières de maintenant (style « CSI » ou « NCIS »), et semble clairement hérité des productions musicales du studio Remote Control de Hans Zimmer, un genre musical (envahissant) plus que jamais à la mode à Hollywood. L’approche orchestrale du massif « Showdown on the Rio Niteroi » est assez réussie, même si l’on regrettera le côté souvent pâteux et décevant des orchestrations de Brian Tyler, tandis que les expérimentations électro de « Tapping In » s’avèrent plus convaincantes, évoquant clairement l’univers technologique du film. Tyler développe aussi régulièrement son travail autour des percussions électroniques diverses dans « Surveillance Montage » avec une certaine inventivité, le compositeur se montrant tout autant à l’aise dans les quelques passages rock que dans ses expérimentations synthétiques plutôt réussies et bourrées d’idées (bien que sans originalité particulière). Tyler alterne ainsi tout au long du film entre approche orchestrale conventionnelle, électro inventive et passages rock pour évoquer les exploits de la bande à Dom et le danger qui pèse sur les héros tout au long de l’histoire. Des morceaux d’action comme « Dom VS. Hobbs », « Convergence », la poursuite dans les rues de Rio (« Enemy of My Enemy ») ou la poursuite finale sur la route (« The Vault Heist ») n’apportent rien de neuf au genre, même si l’on appréciera la puissance qu’apportent ces morceaux à l’écran, même si l’originalité et la subtilité ne sont définitivement pas au rendez-vous. Ce sont finalement les quelques passages électro comme « Tego and Rico », ou « What Time Do They Open ? » qui attireront davantage notre attention ici, les rythmes synthétiques expérimentaux évoquant clairement l’univers de braquage du film et l’incroyable attirail technologique des braqueurs. Au final, Brian Tyler signe donc un score d’action sympathique et décomplexé pour « Fast Five », bien que prévisible et sans grande originalité particulière. Le compositeur semble tourner en rond dans ce genre de musique d’action synthético-orchestrale qu’il maîtrise parfaitement, mais pour lequel il n’a plus grand-chose à dire. C’est pourquoi on se plaît à retrouver de temps en temps ici un Brian Tyler un brin plus inventif et expérimental dans ces quelques passages d’électro pure, pour lesquels le compositeur manipule les sonorités synthétiques avec une aisance rare. Hélas, ce n’est pas assez pour faire de « Fast Five » un incontournable du compositeur, mais il n’empêche que, malgré son côté conventionnel et fonctionnel, le score de Tyler possède quelques bonnes idées qui méritent qu’on lui laisse une petite chance, même s’il s’agit clairement du style de musique d’action passe-partout réussie dans le film mais qui ne laissera pas un grand souvenir après écoute ! ---Quentin Billard |