1-The Adventures of Tintin 3.04
2-Snowy's Theme 2.10
3-The Secret of the Scrolls 3.13
4-Introducing the Thompsons and
Snowy's Chase 4.08
5-Marlinspike Hall 3.59
6-Escape from the Karaboudjan 3.21
7-Sir Francis and the Unicorn 5.05
8-Captain Haddock
Takes the Oars 2.17
9-Red Rackham's Curse and
The Treasure 6.10
10-Capturing Mr. Silk 2.58
11-The Flight to Bagghar 3.33
12-The Milanese Nightingale 1.30
13-Presenting Bianca Castafiore 3.28*
14-The Pursuit of the Falcon 5.43
15-The Captain's Counsel 2.10
16-The Clash of the Cranes 3.48
17-The Return to Marlinspike
Hall and Finale 5.51
18-The Adventure Continues 2.58

*Includes excerpts from
"Rosina's Cavatina" from
"The Barber of Seville"
by Gioachino Rossini and
"Je Veux Vivre" from
"Roméo et Juliette" by Charles Gounod
Performed by Renée Fleming.

Musique  composée par:

John Williams

Editeur:

Sony Classical 88697975882

Album produit par:
John Williams
Direction de la musique pour
Paramount Pictures:
Randy Spendlove
Monteur musique:
Ramiro Belgardt
Préparation de la musique:
Jo Ann Kane Music Service
Coordination de l'album pour
Paramount Pictures:
Jason Richmond

American Federation of Musicians.

Artwork and pictures (c) 2011 Paramount Pictures. All rights reserved.

Note: ****
THE ADVENTURES OF TINTIN :
THE SECRET OF THE UNICORN
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by John Williams
Véritable événement cinématographique de cette fin d’année 2011, « The Adventures of Tintin » est le nouveau long-métrage de Steven Spielberg, qui n’avait rien réalisé depuis « Indy 4 » en 2008. Il aura donc fallut plusieurs années pour que Spielberg conçoive cette très attendue adaptation cinématographique de la célèbre bande dessinée culte d’Hergé, film entièrement réalisé en motion capture 3D, produit par Peter Jackson et adapté d’une série de trois albums, « Le crabe aux pinces d’or », « Le secret de la Licorne » et « Le Trésor de Rackham le Rouge ». Ce premier épisode d’une trilogie annoncée (le deuxième opus, réalisé par Peter Jackson, devrait sortir courant 2013) pose ainsi les bases de la saga et nous permet de retrouver avec joie tous les personnages célèbres de la BD, à commencer par Tintin, jeune reporter intrépide et courageux que l’on ne présente plus, accompagné de son fidèle chien Milou. « The Secret of the Unicorn » nous propose ainsi de découvrir sur grand écran la toute première aventure de Tintin (Jamie Bell), qui, après avoir acheté une maquette du navire la Licorne dans une brocante en Belgique, se retrouve brusquement accosté par Ivan Ivanovitch Sakharine (Daniel Craig), qui tente de racheter la maquette, mais sans succès. Peu de temps après, Tintin croise à nouveau la route de Sakharine et se retrouve embarqué dans une aventure extraordinaire, à la recherche du fabuleux trésor de la Licorne, trésor que convoite à son tour l’odieux Sakharine, qui semble prêt à tout pour s’en emparer. Au cours de son aventure, Tintin sera amené à traverser de nombreux pays et fera la connaissance de son futur grand ami, le capitaine Haddock (Andy Serkis). Ensemble, ils vont devoir affronter bon nombre d’épreuves pour tenter de déchiffrer l’énigme du secret de la Licorne et trouver le trésor avant Sakharine et sa bande de malfrats. « The Adventures of Tintin » reste au final une magnifique réussite, un film visuellement splendide, d’un réalisme époustouflant, et ce malgré le caractère typiquement ‘cartoon’ des visages. Les décors sont splendides, la 3D efficace (bien qu’encore une fois tout à fait dispensable) et les personnages extrêmement vivants et attachants : Tintin, Milou, Haddock, les Dupont, la Castafiore, tous les grands protagonistes de la bande dessinée d’Hergé sont présents et prennent vie dans l’objectif passionné de Steven Spielberg, qui rend là un brillant hommage à la cultissime BD qui berça des générations entières de lecteurs assidus, qu’ils soient petits et grands.
Le film vaut donc pour l’incroyable performance technique du motion capture, d’un réalisme stupéfiant, et par son excellente intrigue de chasse au trésor, sur fond de péripéties rocambolesques, de gags et de séquences d’action gigantesques. A ce titre, Spielberg reste encore une fois le maître incontesté des grands spectacles et de l’aventure, nous offrant ainsi des scènes d’action monumentales, avec un sens de l’exagération poussé ici à son paroxysme (frôlant parfois l’overdose !) : c’est d’ailleurs l’un des principaux reproches que l’on pourra adresser au film, car à trop vouloir repousser toujours plus loin les limites de l’action, Spielberg se perd un peu dans ses grands morceaux de bravoure et frôle à plus d’une reprise le n’importe quoi pur et dur. Mais qu’importe, le film remplit parfaitement le cahier des charges, et l’univers de la BD reste bien respecté, même si Spielberg s’autorise obligatoirement quelques libertés (la scène de la bataille des grues). Cela faisait d’ailleurs bien longtemps que l’on n’avait pas vu un film d’aventure aussi époustouflant et aussi dépaysant, avec un sens de l’action et du danger qui renoue parfaitement avec l’esprit des « Indiana Jones » des années 80 (en ce sens, « Tintin » semble même plus réussi et plus abouti que le très décrié « Indy 4 »). Réussite intégrale donc pour « The Adventures of Tintin », premier tome d’une trilogie prometteuse et ambitieuse qui ravira les fans de la bande dessinée, en attendant le prochain film de Steven Spielberg, « The War Horse », qui devrait sortir vers la fin de l’année.

Spielberg retrouve encore une fois son complice de toujours, John Williams, qui signe pour « The Adventures of Tintin » une partition symphonique au charme rétro irrésistible, une grande musique d’aventure et d’action dans la lignée de ses scores des années 80/90. A noter que la dernière partition écrite par le compositeur remontait ainsi à 2008, pour « Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull ». L’attente aura été longue mais non vaine ! C’est avec un certain plaisir que l’on retrouve dans la musique de « The Adventures of Tintin » le principe des leitmotive à la manière des opéras wagnériens, à savoir que chaque personnage majeur de l’histoire possède son propre thème, qui apparaît quasiment à chacune de ses scènes dans le film. Le système du leitmotiv est peut être ancien et prévisible sur un film pareil, mais pourtant, cela faisait bien très longtemps que l’on avait pas entendu une musique de film contenant autant de thèmes musicaux à l’écran – c’est l’occasion de se souvenir aussi, non sans une douce nostalgie, d’une époque plus glorieuse où la musique de film avait encore un sens artistique et créatif à Hollywood, et plus particulièrement dans les films de Spielberg ou de Georges Lucas – Dès les premières minutes du générique de début, John Williams s’amuse avec « The Adventures of Tintin » qui utilise un joyeux mélange de clarinettes sautillantes, saxophone jazzy, accordéon, clavecin, trompette en sourdine wah-wah, cloches tubulaires et rythme léger de batterie jazzy, dans un style qui rappelle clairement « The Knight Bus » du score de « Harry Potter & The Prisoner of Azkaban » (2004) et qui rappelle aussi par moment certaines mesures jazzy de « Catch Me If You Can » (2002) ou de « The Terminal » (2004). A noter que la fin du générique de « The Adventures of Tintin » dévoile discrètement le thème héroïque associé à Tintin tout au long du film, et qui sera très présent lors de la plupart des scènes évoquant les exploits du célèbre reporter belge. Autre thème majeur dans « Tintin », le thème sautillant et espiègle associé à Milou dans le film, entendu dans « Snowy’s Theme ». Le thème s’apparente à un motif malicieux aux notes répétitives et sautillantes sur fond de bois virevoltants, de cordes bondissantes et de piano soliste au classicisme d’écriture évident. Le leitmotiv de Milou sera, comme celui de Tintin, très présent tout au long du film. Autre leitmotiv majeur dans la partition de John Williams, le thème du secret de l’Unicorne, entendu pour la première fois dans « The Secret of the Scrolls ». Ici aussi, on ne pourra s’empêcher de penser à certains anciens thèmes de Williams, car, avec sa mélodie ascendante mystérieuse et intrigante, le thème de l’Unicorne rappelle indiscutablement le thème de la chambre des secrets dans la musique de « Harry Potter & The Chamber of the Secrets ». A ce sujet, le score de « The Adventures of Tintin » semble d’ailleurs assez proche par moment du style des trois musiques de John Williams pour la saga « Harry Potter », qui semble avoir dicté (inconsciemment ou non) une partie de l’esthétique musicale de « Tintin ». Qu’à cela ne tienne, le score de John Williams apporte une vraie énergie et un véritable punch au film de Spielberg.

Autre leitmotiv que l’on rencontre dans la partition de « Tintin », le thème espiègle et roublard associé aux Duponts dans « Introducing the Thompsons and Snowy’s Chase ». Le thème se distingue par sa mélodie un brin comique sur fond de piano, clarinette, tuba, guitare et accordéon, instrument très présent dans la musique de Williams et qui apporte une couleur européenne fort appréciable au film de Spielberg (l’histoire se passe en partie en Belgique, terre natale de Tintin, rappelons-le !). Enfin, le Capitaine Haddock a droit à son propre thème, dévoilé pour la première fois dans « Captain Haddock Takes the Oars », avec une mélodie malicieuse confiée à un mélange tuba/basson/accordéon judicieux sur fond de rythme caractéristique de sicilienne, et qui apporte un caractère à la fois espiègle et comique au personnage d’Archibald Haddock. A vrai dire, cette orientation ‘comédie’ des mélodies de John Williams dans « Tintin » est de loin l’élément le plus caractéristique de la musique du film de Steven Spielberg. Pour John Williams, point de grands thèmes explosifs ou de leitmotiv spectaculaire à la « Indiana Jones » ici ! A 80 ans, le maestro américain semble vouloir prendre du recul sur ses propres oeuvres en livrant ici des thèmes plus ‘raisonnables’ dans leur approche et leurs développements, et aussi curieusement moins évidents à remarquer et à percevoir dans le film – et ce à tel point que certains critiques, à la sortie du film, ont cru que le score de John Williams ne contenait aucun thème. Et pourtant, la partition de « Tintin » est bourrée de thèmes et de motifs secondaires, et ce du début jusqu’à la fin, des thèmes omniprésents mais parfois camouflés ou développés de façon plus subtile que ce que l’on entend habituellement dans les grands films d’aventure de Spielberg. Ajoutons qu’en plus des thèmes de Tintin, Milou, Haddock, les Duponts et l’Unicorne, Williams nous offre aussi un motif oriental et mystérieux pour le trésor de Bagghar entendu pour la première fois à la fin de « Escape from the Karaboudjan », motif arabisant/ethnique qui rappelle curieusement le motif de la croix entendu au début de « Indiana Jones and the Last Crusade » (1989). Encore une fois, Williams semble ressentir, plus que jamais, ce besoin quasi instinctif de renouer avec les oeuvres de son passé, non sans nostalgie, à travers les différents thèmes qu’il a écrit pour le long-métrage de Spielberg (même le thème de Tintin rappellera aux auditeurs les plus chevronnés certains anciens thèmes du compositeur). Autre motif, présent cette fois-ci dans « Sir Francis and the Unicorn », un motif rythmique de cordes qui sera associé à Rackham le Rouge dans le film, le célèbre pirate que combattra lors d’un flashback l’ancêtre d’Haddock. Le motif de cordes de Rackham le Rouge vient ensuite dans « Red Rackham’s Curse and the Treasure » et qui culminera même lors de la fameuse scène de la bataille des grues vers la fin du film (« The Clash of the Cranes »). Les auditeurs les plus attentifs remarqueront d’ailleurs que le motif de Rackham le Rouge est aussi judicieusement associé dans le film au grand vilain de l’histoire, Ivan Ivanovitch Sakharine, une sorte d’indice musical subtil laissé par le compositeur pour nous permettre de faire progressivement la connexion entre les deux personnages. Enfin, le compositeur nous offre un thème de pirate qui n’apparaîtra qu’à deux reprises dans le film, au milieu du superbe « Red Rackham’s Curse and the Treasure » et « The Adventure Continues ». Le thème de la bataille des pirates prend l’apparence d’un scherzo virevoltant traditionnel, comme John Williams aime nous en offrir régulièrement dans les films de Spielberg.

Si l’aventure, l’action et la comédie sont au rendez-vous dans la musique de John Williams – et ses nombreux thèmes et motifs qui parsèment l’intégralité de la BO de « The Adventures of Tintin » - c’est le mystère et le danger qui nous attendent au tournant dans les morceaux mettant en avant le superbe thème de l’Unicorne, ou des passages plus mystérieux et sombres comme les premières minutes de « Sir Francis and the Unicorn », qui nous renvoie par moment aux passages plus mystérieux de « Raiders of the Lost Ark » ou des passages sombres dans « Harry Potter and the Chamber of the Secrets ». Certaines mesures plus dissonantes et sombres de « Tintin » créent clairement ce sentiment de danger, de mystère et de menace lointaine que l’on ressentait déjà dans les passages plus mystiques de « Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull », même si la priorité semble avoir été donnée sur « Tintin » aux passages d’action et aux mélodies comiques et légères. Ce sont surtout les passages autour de l’intrigant thème de l’Unicorne qui rappelle la fascination avec laquelle John Williams aime évoquer en musique les objets mythiques et mystérieux trop puissants ou trop dangereux pour être convoités par l’homme – on pense ainsi au thème de l’arche de l’alliance dans « Raiders of the Lost Ark » ou à l’obsédant motif de 3 notes de la pierre philosophale dans « Harry Potter and the Philosopher’s Stone », sans oublier les passages illustrant le crâne de cristal dans « Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull ». Ces passages mystérieux au mysticisme musical cher au maestro contrastent ainsi agréablement avec l’espièglerie et la roublardise des envolées thématiques de Tintin et d’Haddock dans la bagarre sur le bateau dans « Captain Haddock Takes the Oars » ou le superbe déchaînement d’action survolté de « Escape from the Karaboudjan », qui développe à loisir le thème héroïque de Tintin sur fond de cuivres, de rythmes syncopés complexes et d’orchestrations riches et soignées, comme toujours chez le compositeur. A ce sujet, John Williams n’a rien perdu de son talent de compositeur symphonique et nous offre quelques morceaux d’action d’une puissance redoutable, capable de rivaliser avec ses plus grandes musiques d’action d’antan. A ce sujet, impossible de ne pas ressentir le frisson du danger et de l’aventure dans l’excitant « The Pursuit of the Falcon » lors de la séquence totalement déjantée (à la limite du n’importe quoi) de la poursuite du faucon. « The Pursuit of the Falcon » nous offre ainsi plus de 5 minute d’action pure et dure, avec un véritable tour de montagne russe musical comme John Williams sait si bien les faire : flûte virevoltante imitant le vol du rapace, développements thématiques associés à Tintin et Milou, rebondissements rythmiques divers et complexes, cuivres musclés, tout semble être mis en oeuvre pour nous offrir ici l’un des meilleurs morceaux d’action de la partition de « Tintin » et aussi un déchaînement orchestral totalement débridé, qui nous renvoie parfois aux grandes heures de « Raiders of the Lost Ark » (impossible de ne pas penser ici au mythique « Desert Chase » du premier score d’Indy !). L’humour n’est pas en reste, et les auditeurs attentifs remarqueront que les premières notes de « The Pursuit of the Falcon » démarrent dans le film avec la coda de l’air « Je Veux Vivre » tiré de l’opéra « Roméo et Juliette » de Charles Gounod, qu’interprète la Castafiore dans « Presenting Bianca Castafiore » avant la scène où elle brise le verre avec sa voix (la Castafiore étant brillamment interprétée par la célèbre soprano classique Renée Fleming).

A noter aussi le superbe « The Milanese Nightingale » pour la scène des banderoles qui annoncent l’arrivée de la Castafiore à Bagghar. Le morceau nous offre un superbe passage de violon soliste au romantisme rétro à la manière du Golden Age hollywoodien, enchaînant avec une brève bagatelle pour accordéon et orchestre jazzy à la manière des musiques parisiennes des années 30, un très beau passage d’une grande fraîcheur qui contraste agréablement avec les morceaux d’action de la fin du film. Williams nous offre ensuite dans « The Captain’s Counsel » un bref passage d’émotion pure avec une très belle reprise du thème du capitaine Haddock dans une version intimiste et poignante, alors qu’Haddock tente de remotiver Tintin après que ce dernier ait perdu la trace du trésor, le morceau débouchant ensuite sur le virtuose et enragé « The Clash of the Cranes » lors du climax d’action final pour la bataille des grues – on retrouve ici le style des grands déchaînements d’action de la saga « Indiana Jones » - Enfin, le mystère est toujours à l’ordre du jour pour la conclusion de « The Return to Marlinspike Hall and Finale », qui reprend avec brio les thèmes de Milou, Tintin, Haddock, du motif oriental du trésor et de l’Unicorne, annonçant clairement une future grande aventure à venir. Vous l’aurez donc compris, c’est le grand John Williams de l’aventure, de la comédie et du mystère qui revient, en pleine forme, dans « The Adventures of Tintin ». A 80 ans, le compositeur américain n’a rien perdu de son inspiration, et même si sa musique reste prévisible et sans grande prise de risque (les thèmes rappellent bien trop souvent d’anciennes mélodies de John Williams), ils n’en demeurent pas moins tous aussi riches les uns que les autres, mais plus difficiles à percevoir que par le passé. Williams, comme sa musique, a gagné en maturité, et cela s’entend : inutile d’attendre ici des grands thèmes faciles à mémoriser dès la première écoute comme dans « Raiders of the Lost Ark » ou « Jurassic Park » : avec « The Adventures of Tintin », la construction des leitmotive se veut plus complexe, avec des mélodies pourtant clairement identifiables mais moins évidentes à retenir dans leur écriture, et aussi disséminées de façon plus complexe et subtile, et ce tout au long de la musique. Mais la richesse mélodique de « Tintin » et l’incroyable vitalité qui se dégage de certains passages du score font de cette nouvelle partition de John Williams un nouveau ‘hit’ dans la collaboration Spielberg/Williams, car même si l’on est loin de la virtuosité géniale des « Indiana Jones » ou des « Harry Potter », la musique de « Tintin » nous propose une relecture fascinante et nostalgique de l’univers musical/symphonique habituel du maestro américain, apportant action, humour et énergie au film de Steven Spielberg, un véritable retour aux sources qui ne laissera aucun fan indifférent, même les plus exigeants : gageons d’ailleurs que ceux qui ont été déçus par la complexité des thèmes et des développements mélodiques dans le film sauront apprécier la nouvelle grande partition de John Williams au fil des écoutes, une musique d’une très grande richesse rare de nos jours à Hollywood, qu’il ne faut donc rater sous aucun prétexte, à défaut de passer à côté de ce qui semblerait être l’une des meilleures musiques de film de cette fin d’année 2011, avec le très attendu « War Horse » !



---Quentin Billard