1-Entre La Luz Y El Pecado 4.09
2-The Death of
Padre Christopher 10.10
3-"We're Cristeros Now" 3.23
4-Goro and Tula 4.32
5-General Gorostieta 9.22
6-The Dead City 8.03
7-"Men Will Fire Bullets,
But God Decides
Where They Land" 4.23
8-Jose Saves Catorce 3.22
9-Ambush 4.49
10-A Bullet on the Floor 3.07
11-Jose's Martyrdom 4.06
12-Death 2.22
13-Cristeros 8.40
14-Just Another Chapter
Of History/Closing Credits 8.05

Musique  composée par:

James Horner

Editeur:

Varèse Sarabande 302 067 163 2

Album produit par:
Simon Rhodes, James Horner
Producteur exécutif pour
Varèse Sarabande:
Robert Townson
Supervision musique:
Deva Anderson
Arrangeur musique électronique:
Simon Franglen
Monteurs musique:
Jim Henrikson, Dick Bernstein
Orchestrations:
James Horner, J.A.C. Redford,
Randy Kerber, Jon Kull

Préparation musique:
Bob Bornstein, Vic Fraser
Coordinateurs musique:
Delphine Robertson, Polly Mallison
Supervision scoring:
Sylvia Wells
Ingénieurs assistants:
Lewis Jones, Aled Jenkins
Ingénieur technique:
Dave Forte
Runner:
Paul Thomason

Artwork and pictures (c) 2012 New Land Films S.A.DE C.V. All rights reserved.

Note: ***1/2
FOR GREATER GLORY :
THE TRUE STORY OF CRISTIADA
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by James Horner
Voici un film plutôt rare traitant d’un sujet historique longtemps oublié, mais qui a refait surface au cours de ces dernières années, et qui constitue un épisode majeur dans l’histoire du Mexique : la guerre de la Cristeros (ou La Cristiada), qui se déroula entre 1926 et 1929. Ce conflit débuta lorsque le gouvernement du président Plutarco Elias Calles, qui arriva au pouvoir en 1924, décida de renforcer les lois anticléricales et antireligieuses dans le Mexique en se basant sur les textes de la constitution mexicaine athée de 1917. Toute forme de liberté de culte fut alors proscrite dans le pays, entraînant un important mouvement de contestation de la part des mexicains catholiques, contestation qui débuta d’abord par des pétitions pacifiques, puis un boycott économique et enfin un mouvement de résistance populaire particulièrement violent, à partir de 1926. Et pendant ce temps, tout acte de culte était suspendu partout dans le pays et les prêtres étaient immédiatement arrêtés ou abattus. Peu de temps après, les rebelles catholiques décidèrent alors de prendre les armes et formèrent un mouvement de résistance que l’on baptisa les « Cristeros ». En 1929, le mouvement était ainsi constitué de 50.000 hommes armés opposés au gouvernement fédéral de Calles, et parmi les rebelles, on retrouva aussi des prêtres, des femmes et des enfants. A la fin du conflit, on dénombra environ 90.000 morts, et parmi eux, de nombreux catholiques, laïcs et prêtres furent assassinés par les soldats fédéraux de Calles. La rébellion armée des Cristeros s’arrêta enfin en 1929 alors que les Etats-Unis firent pression sur le Mexique et que les Cristeros venaient de remporter d’importantes victoires. Le gouvernement de Calles décida d’assouplir les lois contre l’Eglise et de stopper les persécutions des religieux. Une trêve fut alors négociée entre le Mexique et le Vatican, trêve acceptée par les évêques mexicains. A noter que le film de Dean Wright (spécialiste des effets spéciaux qui signe là sa première réalisation pour le cinéma) s’inspire en réalité d’un ouvrage de l’historien français Jean Meyer, qui rédigea « La Cristiade » (publié en 1972), ouvrage historique en trois tomes relatant tous les événements de la guerre de Cristeros après de nombreuses années d’études et de recherches au Mexique. « For Greater Glory : The True Story of Cristiada » est donc une retranscription assez fidèle des événements qui constituèrent cet épisode historique méconnu et particulièrement sanglant dans l’histoire du Mexique.

Filmé avec justesse à la manière des grandes épopées hollywoodiennes d’antan, « For Greater Glory » s’apparente donc à une grande fresque historique épique façon « El Cid », « Braveheart » ou « Lawrence of Arabia » (curiosité : on retrouve d’ailleurs Peter O’Toole au casting du film !), le tout porté par un souffle épique évident, notamment lors des nombreuses scènes de bataille, mais aussi dans le développement des personnages et des émotions. Si le film est un peu long et parsemé de longueurs (2h25), on appréciera la solidité de son casting – Andy Garcia en tête, entouré de très bons acteurs tels que Oscar Isaac, Eva Langoria, Ruben Blades ou Bruce Greenwood – Autre fait intéressant : si le film est clairement destiné à un grand public, certains aspects de son histoire en font un brûlot historique assez vivifiant et extrêmement violent, notamment lorsque le réalisateur nous interroge sur les dérives d’un gouvernement liberticide – la mort du jeune enfant de 14 ans torturé et exécuté par les fédéraux vers la fin du film est assez bouleversante et choquante – Si le film a quand même la bonne idée d’éviter de faire couler constamment des litres d’hémoglobine, c’est pour mieux renforcer sa dénonciation de la barbarie humaine et de l’assouvissement de militaires forcés d’exécuter des actes odieux (comme l’assassinat de prêtre ou d’enfants) au nom d’un gouvernement injuste et inhumain, ou des dérives en tout genre des guerres (le général/prêtre Cristero qui tue involontairement plusieurs civils innocents dans l’incendie d’un train), le tout sur fond de lutte pour la liberté et la justice. On regrette d’ailleurs que le film soit encore un peu trop timide par rapport à cette dénonciation et verse trop souvent dans un manichéisme pro catholique assez américain : la mise en scène épique et hollywoodienne de Dean Wright l’empêche d’atteindre des sommets de subversion, alors que le sujet s’y prêtait pourtant (autrement dit : le film aurait pu aller bien plus loin dans cette description subversive de la barbarie humaine), mais qu’importe, le résultat est là : poignant, captivant, passionnant – bien que parsemé de quelques longueurs – bien filmé et magnifiquement joué, « For Greater Glory : The True Story of Cristiada » est à ce jour le film le plus réussi sur l’histoire de la guerre populaire des Cristeros mexicains, même si l’on regrettera toujours quelques maladresses et incohérences diverses. A noter que le film ne sortira en France qu’en mai 2014, sous le titre « Cristeros », alors que les distributeurs français ont été freinés dans leur élan par l’échec cuisant du film en Espagne, retiré des affiches au bout d’une semaine, victime d’une campagne de communication totalement ratée.

La partition symphonique/chorale de James Horner n’est certainement pas étrangère au succès du premier long-métrage de Dean Wright. Habitué aux fresques historiques épiques, le compositeur de « Braveheart », « Black Gold » et « Enemy at the Gates » se voit offrir l’occasion d’écrire pour le film une grande partition orchestrale très classique d’esprit, teintée de sonorités mexicaines/latinos et de consonances vocales religieuses. Enregistrée avec les prestigieux musiciens du London Symphony Orchestra et les chanteurs des London Voices, la partition de « For Greater Glory » permet à James Horner de réunir son lot habituel de solistes, à commencer par son fidèle Tony Hinnigan aux flûtes ethniques et au violoncelle électrique, la soprano Clara Sanabras (qui a déjà participé à d’autres musiques de film, et notamment sur les scores de James Newton Howard pour « Hunger Games » et « Snow White and the Huntsman » ou sur le score de Jocelyn Pook pour « The Merchant of Venice »), les solos de guitare sèche de James Woodrow, Grant McFarlane Dowse et David Arrowsmith, la harpe paraguayenne de Diego Laverde, sans oublier quelques éléments électroniques arrangés par Simon Franglen. Première écoute du score dans le film et premier constat : la partition de « For Greater Glory » est émotionnellement puissante et très présente sur les images, mais aussi extrêmement familière et compilée de mesures entières d’anciens scores d’Horner, qui rempile à nouveau dans son sempiternel pêché mignon du jeu de l’auto-citation. Si vous en avez marre d’entendre depuis quatre décennies les mêmes mesures recyclés d’un score à un autre, il y a fort à parier que vous allez grincer des dents en écoutant « For Greater Glory » ! Passé ce constat certes sévère mais ô combien réaliste, il est aussi indéniable que cette nouvelle musique de James Horner est très réussie et musicalement très prenante et assez émouvante. Le score repose avant tout sur une série de thèmes bien structurés et solidement développés tout au long du film, à commencer par le thème principal évoquant les convictions religieuses et le drame de la guerre des Cristeros. Ce très beau thème introduit dès le début du film (« Entre la Luz y El Pecado ») est basé sur une mélodie gracieuse dont les notes s’articulent autour d’un mode issu de la musique arabo-andalouse. Le thème est chanté par Clara Sanabras avec une élégance et un lyrisme délicat impressionnant, sur des paroles espagnoles évoquant la foi et la religion chrétienne. Ecrit à la manière d’un poème catalan baroque déclamé par la chanteuse soliste sur fond de cloches et de cordes, « Entre la Luz y El Pecado » est d’une beauté évidente, et interviendra régulièrement dans le film pour suggérer les convictions religieuses des Cristeros, notamment dans les moments plus dramatiques et tragiques (on regrettera simplement le recours facile à une succession d’accords entendus des centaine de fois auparavant chez Horner dans le passage entre 0:34 et 0:41).

Le deuxième thème de « For Greater Glory » est entendu ensuite à 1:08, mélodie basée sur une succession de deux notes aux cors sur fond de cordes et violoncelle électrique. Ce thème sonne familier pour les fans de James Horner, puisqu’il est effectivement repris note pour note d’un thème de la partition de « The Four Feathers » (2002). Ici comme ailleurs, le compositeur n’hésite pas à recycler des matériaux et des mesures entières de ses précédentes oeuvres, justifiant son credo selon lequel une mélodie n’est aboutie que lorsqu’on en a exploité toutes les possibilités. Le thème est associé à la Cristiada, et suggère le mouvement de résistance avec majestuosité et solennité, inspirant un sentiment de grandeur et de noblesse évident, thème qui prend parfois des allures de motif héroïque comme c’est le cas vers la quatrième minute de « Cristeros », sur fond de percussions martiales et de choeurs façon « Glory » (1989). Enfin, le troisième thème fondamental du score d’Horner est introduit dans « The Death of Padre Christopher » aux cordes à 4:05, représentant la cause des Cristeros et la cause que défend le général Gorostieta (Andy Garcia) qui se bat à leurs côtés. Ce thème apporte un espoir salvateur grâce à sa mélodie en trois phrases ascendantes des cordes, thème d’espoir qu’Horner utilisera aussi dans certains moments plus dramatiques. Enfin, les fédéraux ont droit à un motif plus ordinaire, l’habituel ‘danger theme’ de 4 notes d’Horner repris de ses anciens scores des années 80 : ce motif entêtant parcours ainsi une bonne partie de la filmo du compositeur depuis plus de 3 décennies, présent dans « Willow », « Star Trek II », « Enemy at the Gates », « Troy » et bien d’autres encore. Il est clairement associé dans le film à la menace des soldats fédéraux du président Calles, introduit dans « Entre La Luz y El Pecado » au hautbois à 2 :30. A noter que ce motif est souvent juxtaposé en contrepoint à un autre motif familier pour les fans d’Horner, une descente sombre de quatre notes souvent confiées aux contrebasses/violoncelles, reprises là aussi d’anciens scores du compositeur (on l’entendait déjà à la fin du End Credits de « Legends of the Fall » par exemple), et qui apparaît à 2:15, introduit par le son d’une cloche et d’un roulement de caisse claire martiale.

Avec ses trois thèmes bien distincts et ses deux motifs menaçants pour les soldats fédéraux, Horner dispose d’une base thématique solide qu’il va exploiter avec brio tout au long du film, retranscrivant dans sa musique chaque aspect de l’histoire et des personnages avec un savoir-faire évident. L’aspect religieux est rappelé par l’emploi du choeur vers la fin de « Entre La Luz Y El Pecado » ou par les vocalises poétiques et lyriques de Clara Sanabras dans « The Death of Padre Christopher », tandis que les soldats fédéraux se voient attribuer une série d’ostinati martiaux inspirés du « Mars » de Gustav Holst (à partir de 4:41) sur fond de reprise du motif menaçant de 4 notes. Plus intéressant, « We’re Cristeros Now » introduit le personnage du général Ramirez alias « El Catorce » (il aurait abattu quatorze soldats à lui tout seul au cours d’une embuscade nocturne) avec une envolée héroïque dominé par les guitares latinos aux rythmes de flamenco rappelant indéniablement la partition de « The Mask of Zorro ». A noter ici l’emploi réussi des voix féminines qui doublent efficacement les cuivres de manière purement rythmique, un élément plutôt original et rafraîchissant de la part d’Horner, mais malheureusement trop peu exploité dans ce morceau. Il s’agit pourtant du petit ‘plus’ qui vient booster « We’re Cristeros Now », entre plusieurs variations thématiques (dont un rappel au motif menaçant des fédéraux) et une trompette façon musique des mariachis mexicains (et aussi façon « Mask of Zorro »). Si l’espoir et l’héroïsme sont permis dans « We’re Cristeros Now », avec une reprise triomphante du thème de l’espoir à 2:33, « Goro and Tula » calme le jeu en développant le thème de la Cristiada dans un très bel arrangement pour clarinette, cordes et harpe, alors que Goro explique ses motivations à sa femme Tula (Eva Langoria) et lui annonce qu’il part rejoindre les Cristeros pour défendre leur cause. On retrouve ici l’aspect plus intimiste et romantique habituel d’Horner, « Goro and Tula » étant écrit de manière pudique et délicate, comme Horner sait si bien le faire – notamment grâce au jeu des vents – Dans l’intense « General Gorostieta », la musique oscille entre moments dramatiques, percussions martiales pour les fédéraux, choeurs féminins majestueux et développements thématiques empreints d’émotion et d’espoir (notamment lors d’une très belle reprise empathique centrale du thème de l’espoir aux cordes ou à la flûte ethnique à 7:56). « The Dead City » évoque avec brio les tragédies et les horreurs de la guerre pour la scène où les Cristeros arrivent trop tard dans le village dévasté par les fédéraux. La chorale du London Voices résonne ici de manière tragique et funèbre avec des cordes plus torturées et élégiaques du plus bel effet, un autre grand moment d’émotion de la partition de « For Greater Glory », avec le crescendo déchirant et terrifiant pour la mort du père Christopher dans la piste « The Death of Padre Christopher ».

Avec un sens du lyrisme qui lui est propre, Horner développe l’émotion dans « Men Will Fire Bullets, But God Decides Where They Land », suggérant aussi bien la conviction des rebelles que leur foi en la cause qu’ils défendent, mené par un général Gorostieta plus vindicatif que jamais, exaltant ses troupes à travers des speechs extrêmement éloquents. C’est d’ailleurs l’occasion pour James Horner d’accompagner l’un de ces speechs avec une citation d’un thème emprunté à « Braveheart » à 1:43 (à la clarinette, puis aux cors), qui intervenait justement dans le film de Mel Gibson au cours d’une séquence similaire, une connexion totalement assumée par le compositeur mais aussi toujours aussi lassante pour les critiques d’Horner hermétiques à son jeu de l’autocitation à tout bout de champ. On appréciera ici l’envolée triomphante et solennelle du thème de l’espoir à 3:24, un moment épique assez appréciable dans le score et qui aurait gagné en intérêt si le thème n’avait pas été simplement repris note pour note du score de « The Four Feathers ». Si la musique devient plus sombre et amère dans « Jose Saves Catorce », avec une très belle utilisation du choeur féminin, « Ambush » nous permet de retrouver le Horner des grandes musiques d’action martiales avec son lot de cuivres musclés, de cordes survoltées, de choeurs féminins utilisés de façon rythmique, de guitare et de percussions martiales nerveuses. Horner apporte un souffle épique saisissant à cette séquence de bataille vers le milieu du film, dans un style qui rappelle beaucoup celui de « Black Gold ». Le score atteint ensuite son climax d’émotion lors de la mort terrifiante du jeune José dans « Jose’s Martyrdom », Horner reprenant le thème religieux chanté de « Entre La Luz Y El Pecado » pour suggérer le calvaire du jeune enfant (symbolisant le chemin de croix du Christ). La musique apporte ici une émotion poignante à l’une des plus belles scènes du film de Dean Wright, et qui reste aussi l’un des meilleurs moments de la partition de « For Greater Glory », notamment à travers son aspect opératique d’une rare beauté. C’est d’ailleurs avec une pudeur bouleversante qu’Horner suggère la mort de l’enfant dans « Death » où il alterne le thème religieux chanté et le thème de l’espoir avec une délicatesse remarquable, alors que le général arrive trop tard pour sauver José et se recueille sur son corps.

Bilan final plutôt positif pour cette nouvelle grande partition symphonique d’un James Horner qui ne prend aucun risque mais va droit là où on l’attend, quitte à recycler des mesures entières et des idées de ses anciennes partitions comme il le fait depuis quasiment ses débuts au cinéma dans les années 80. Si cette tendance à l’auto-citation s’était un peu atténuée dans ses dernières partitions, Horner se laisse à nouveau tenter par son envie systématique de reprendre des mélodies d’anciens scores et de les réadapter dans ses nouvelles musiques, formant un cycle d’oeuvres musicales remodelées sans cesse, concept – discutable dans le cadre de compositions pour le cinéma - sur lequel le compositeur s’est déjà longuement exprimé par le passé au cours d’interviews diverses. Mais il serait injuste de ne se limiter ici qu’aux citations familières d’anciennes mélodies d’Horner tant la partition de « For Greater Glory » est une réussite incontestable sur les images, qui ravira incontestablement les fans du compositeur américain mais risque fort d’offrir de nouveaux arguments imparables aux détracteurs du compositeur, creusant toujours plus le fossé entre les inconditionnels d’Horner (et ils sont nombreux !) et ceux qui sont allergiques à ses musiques. Soyez donc certain que les débats sur le recyclage musical chez Horner n’est pas prêt de s’éteindre tant que le compositeur sera en activité à Hollywood ! Toujours est il que la musique de « For Greater Glory » est une formidable démonstration du savoir-faire indéniable du musicien, entre lyrisme, drame, action et envolées épiques, un score qui apporte une émotion puissante aux images avec une justesse de ton évidente et appréciable, mais aussi un certain manque d’originalité et un aspect trop familier qui finit par lasser durablement. Horner fait donc ce qu’il sait faire, point barre. Cela ne l’empêche pas pour autant d’apporter un supplément d’âme appréciable à sa musique et au film de Dean Wright : une très belle partition en somme !




---Quentin Billard