1-Level Plaguing Field 2.21
2-Look Who's Stalking 2.35
3-The Great Ape Processional 4.34
4-Past Their Primates 1.57
5-Close Encounters of
the Furred Kind 4.38
6-Monkey to the City 1.16
7-The Lost City of Chimpanzee 3.46
8-Along Simian Lines 5.04
9-Caesar No Evil, Hear No Evil 2.27
10-Monkey See, Monkey Coup 5.12
11-Gorilla Warfare 7.37
12-The Apes of Wrath 4.28
13-Gibbon Take 2.55
14-Aped Crusaders 3.26
15-How Bonobo Can You Go 5.42
16-Enough Monkeying Around 3.35
17-Primates For Life 5.42
18-Planet of the End Credits 8.56
19-Ain't That A Stinger 1.10

Musique  composée par:

Michael Giacchino

Editeur:

Sony Classical 88843088262

Orchestré et conduit par:
Tim Simonec
Montage musique:
Paul Apelgren
Coordinateur score:
Andrea Datzman
Préparation musique:
Booker White
Orchestrations additionnelles:
Andrea Datzman, Michael Giacchino,
Marshall Bowen, Jeff Kryka

Assistants montage musique:
Warren Brown, Alex Levy
Préparation score additionnel:
Jeff Kryka, Nicholas Jacobson-Larson
Assistant scoring:
David Coker
Opérateur ProTools:
Vincent Cirilli
Sampled Instrument Design:
Sam Estes
Sony Classical Licensing:
Mark Cavell
Sony Classical Product Development:
Klara Korytowska
Direction de la musique pour
20th Century Fox:
Danielle Diego
Musique supervisée pour la
20th Century Fox par:
Patrick Houlihan
Business Affairs pour
20th Century Fox:
Tom Cavanaugh
Production musicale supervisée pour
la 20th Century Fox par:
Rebecca Morellato
Music Clearance pour
20th Century Fox:
Ellen Ginsburg
Management musical pour
la 20th Century Fox:
Areli Quirarte

American Federation of Musicians.

Artwork and pictures (c) 2014 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights reserved.

Note: ****1/2
DAWN OF THE PLANET OF THE APES
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Michael Giacchino
Après un « Rise of the Planet of the Apes » réussi mais sans grand éclat, le reboot de la Planète des Singes (toujours adapté du roman de Pierre Boulle) se voit adjoindre les services d’un nouvel épisode, « Dawn of the Planet of the Apes » (La Planète des Singes : l’Affrontement), réalisé par Matt Reeves et sorti en 2014. Dix ans après les événements du premier film de 2011, la grippe simienne a décimé une partie de la population humaine. Aujourd’hui, San Francisco n’est plus qu’un amas de ruines dans lesquelles une poignée de survivants se sont rassemblés pour tenter d’établir désespérément le contact avec le monde extérieur. Leur unique chance réside dans l’accès à un barrage hydroélectrique, qui se trouve malheureusement en plein territoire des singes, dans une vallée à la végétation luxuriante. Les singes sont quand à eux regroupés dans leur camp de fortune construit en plein coeur de la montagne, dirigés par le vaillant César (Andy Serkis), vivant loin des hommes. Mais un jour, une poignée d’humains tombent nez à nez sur les singes, et l’un d’entre eux, Carver (Kirk Acevedo), panique et tire sur le singe Ash. César arrive avec sa tribu et ordonne alors aux humains de partir sur le champ et de ne plus jamais revenir. Mais Koba, l’un des singes de la tribu, nourrit une haine farouche pour les humains après avoir subi de mauvais traitements durant sa captivité en laboratoire. Constatant que César se montre trop clément envers le groupe d’humains dirigés par le bienveillant Malcolm (Jason Clarke), Koba décide d’organiser une mutinerie et bouscule l’équilibre fragile de la paix entre singes et humains. Lorsqu’il apprend que les hommes possèdent un arsenal militaire et qu’ils peuvent les combattre à tout moment avec des armes à feu, Koba, obsédé par son idée de vengeance, décide d’infiltrer le territoire humain et de s’emparer des armes avec un autre groupe de singes. Défiant l’autorité de César, Koba organise une révolte après avoir tué plusieurs humains dont Carver et blesse mortellement César avec son fusil (et ce alors que la loi des singes les interdit de tuer d’autres singes !). Mettant le feu au camp, Koba profite de la panique générale pour faire accuser les humains d’avoir orchestré l’attaque contre les singes. Dès lors, la guerre entre les humains et les singes débute, et ce malgré tous les efforts de Malcolm et César pour maintenir la paix entre les deux peuples.

« Dawn of the Planet of the Apes » permet à Matt Reeves de nous offrir ce qui pourrait bien être l’un des meilleurs épisodes d’une longue saga assez inégale. Plus passionnant et abouti que « Rise of the Planet of the Apes », ce deuxième film tient ses promesses de bout en bout grâce à une réalisation de qualité, un visuel très réussi et un scénario intelligent, faisant de ce film un vrai spectacle respectueux des spectateurs. Alors que les singes gagnaient leur émancipation à la fin du premier film de Rupert Wyatt, on assiste aux débuts du règne des singes sur terre, qui sont enfin organisés comme une vraie peuplade, avec le charismatique César dans le rôle du leader qui tente de préserver la paix avec les humains. Le film a la bonne idée de proposer une réflexion judicieuse sur la nature humaine et l’exercice de la politique et des luttes de pouvoir, tout en adressant un message anti-militariste plus qu’évident (contrairement à beaucoup de blockbusters hollywoodiens actuels, le rôle néfaste des armes à feu est très clairement pointée ici du doigt !). Le conflit entre humains et singes semble par ailleurs s’inspirer de certains conflits actuels, le film écartant toute forme de géopolitique qui aurait rendu le tout bien trop sérieux et pompeux. En évoquant un monde humain à l’agonie et la montée en puissance de la société des singes, le film nous prépare astucieusement au « Planet of the Apes » de Franklin J. Schaffner (1968) tout en faisant des références évidentes à « Conquest of the Planet of the Apes » (1972) et « Battle for the Planet of the Apes » (1973). Le long-métrage de Matt Reeves fait monter l’intérêt de la saga un cran au dessus en mélangeant effets spéciaux spectaculaires (l’animation des singes est remarquable, tout comme l’interprétation d’Andy Serkis qui apporte humanité et émotion à César) et intrigue dramatique plus profonde, mettant en scène des luttes de pouvoir shakespeariennes sur fond de conflit inter espèce. La caméra de Matt Reeves prend le temps de filmer les décors et privilégie la beauté des paysages avec quelques belles trouvailles visuelles et de vrais moments d’émotion, comme cette scène touchante où César aperçoit le portrait de son ancien maître humain dont il se souvient avec tristesse et regret. Et puis il y a le casting, plutôt efficace, réunissant Jason Clarke, Gary Oldman, Keri Russell, Kodi Smith-McPhee et l’excellent Andy Serkis, sans oublier le sinistre Koba (Toby Kebbell), qui n’agit que par haine et esprit de revanche. Jamais manichéen, le film montre le bon et le mauvais dans les deux clans sans jamais prendre position, dénonçant la montée de la violence et la prolifération des armes à feu avec une rare justesse – ce qui donne lieu à de superbes scènes de bataille d’une rare intensité - Quand à la 3D, elle reste bien amenée et contribue à immerger le spectateur dans cette oeuvre riche et passionnante, qui tient ses promesses de bout en bout et permet à la saga d’atteindre des sommets rarement égalés, en attendant un troisième épisode prévu courant 2016.

Après Patrick Doyle sur le film de 2011, c’est au tour de Michael Giacchino d’écrire la musique de « Dawn of the Planet of the Apes », le compositeur retrouvant par la même occasion le réalisateur Matt Reeves après « Cloverfield » (2008) et « Let Me In » (2010). A contrario du précédent score de Patrick Doyle, qui s’orientait très clairement vers un style synthético-orchestral calqué sur les recettes musicales laborieuses de chez Remote Control, la partition de Giacchino pour « Dawn of the Planet of the Apes » joue la carte de la musique symphonique old school, dans le style classique habituel du compositeur. A la première écoute, on reste frappé par la manière dont Giacchino alterne entre classique et contemporain avec une écriture orchestrale/chorale plutôt complexe et un brin plus sophistiquée et exigeante que dans la plupart de ses précédents scores. Le compositeur n’en est pas à son premier coup d’essai, puisqu’il a déjà eu l’occasion de s’essayer à un registre plus avant-gardiste et complexe dans ses musiques pour la série TV « Lost » ou sur « Let Me In ». Le compositeur explique d’ailleurs qu’il souhaitait aborder un registre plus expérimental sur le film de Matt Reeves afin de suivre les traces de Jerry Goldsmith et de sa célèbre partition avant-gardiste pour « Planet of the Apes » (1968). Si l’objectif de Giacchino de rendre ainsi hommage à son musicien fétiche à travers son esthétique expérimentale sur « Dawn of the Planet of the Apes » semble totalement cohérent, on reste épaté par l’agilité avec laquelle le musicien américain parvient à alterner tradition et modernité dans une oeuvre hommage étonnamment aboutie et de très bonne facture (à noter que Giacchino mentionne dans une note du livret de l’album que sa découverte de la musique de Goldsmith pour « Planet of the Apes » à l’âge de 8 ans a été un moment déterminant dans sa vie de musicien !). Le score débute de manière assez minimaliste avec un piano solitaire plantant des accords mélancoliques et planants dans « Level Plaguing Field », introduisant un premier thème intime sur fond de tenues discrètes de cordes, rapidement rejointes par une chorale en arrière-plan. « Level Plaguing Field » évoque clairement l’anéantissement de l’espèce humaine par la grippe simienne de manière touchante et avec une retenue douce et poignante, idéale pour débuter le film avec une émotion sincère. Les dernières secondes du morceau introduisent le titre du film avec un effet sonore-clé du score à 2:10, réalisé avec des effets étranges de glissando sur un violoncelle, et associé aux sonorités tribales des singes dans le film.

Ces sonorités, on les découvre dans « Look Who’s Stalking », qui introduit l’atmosphère musicale de la tribu de César – et l’esthétique expérimentale du score – Harmonies dissonantes de choeur imitant le « Requiem » de Ligeti (déjà utilisé par Alexandre Desplat dans le récent « Godzilla »), percussions diverses incluant instruments exotiques, shakers, bols métalliques, percus boisées, marimba, gong, timbales et flûte soliste et ces effets de violoncelle entendus à la fin de « Level Plaguing Field », sans oublier les traditionnels glissandi dissonants des cordes, le tout accompagnant la scène de chasse au début du film. L’hommage aux travaux de Jerry Goldsmith et Leonard Rosenman sur les anciens films de la saga paraît ici plus qu’évident, mais on reste surpris par le clin d’oeil évident au « Requiem » de György Ligeti dont l’écriture vocale typiquement avant-gardiste reprise par Giacchino est ici aisément reconnaissable et parfaitement assumée. Niveau thématique, Giacchino reste fidèle à son talent de mélodiste et délivre un premier thème majeur dans « The Great Ape Processional », le thème de la communauté des singes et de leur leader César, évoquant l’harmonie et la paix qui règne au début du film entre les animaux et les humains. Ce thème est dévoilé par des cordes amples et élégantes, avec harpe, vents, timbales, piano et quelques instruments solistes supplémentaires. On appréciera l’envolée orchestrale majestueuse du thème à 0:58, un grand moment de la partition de « Dawn of the Planet of the Apes », plutôt classique d’esprit et très traditionnel dans son écriture symphonique. On y retrouve par la même occasion un style émotionnel/mélodique qui rappelle parfois les scores de « Super 8 » ou de « Let Me In », avec une très belle mélodie construite autour d’une cellule de 2 notes assez reconnaissable. On retrouve le thème de la communauté des singes/César dans le magnifique « Past Their Primates » dans lequel Giacchino dévoile un lyrisme touchant et discret très réussi, avec des orchestrations alternant cordes, vents, piano et solistes.

Le deuxième thème du score est introduit dans « Close Encounters of the Furred Kind » (à noter les nombreux calembours dans les titres des pistes du score, à la manière d’un Christopher Young, prouvant encore une fois à quel point Giacchino apprécie l’humour dans les titres de ses morceaux). En plus de l’esthétique plus dissonante et avant-gardiste de « Close Encounters of the Furred Kind » - développant d’étranges effets de glissandi de contrebasses, de piano préparé et de clusters stridents de violons – le morceau dévoile la mélodie du sinistre Koba, motif menaçant et belliqueux introduit à 3:13 aux cordes/piano. Il s’agit ici d’un motif rythmique entêtant et répétitif, qui sera omniprésent tout au long du film. La coda du morceau nous propose par la même occasion une reprise orchestrale réussie de ce thème, porté alors par les cuivres, les cordes et les percussions (à noter l’utilisation très cartoonesque du xylophone !). Dans le film, ce motif d’action associé à Koba souligne le pouvoir des singes et la menace d’une guerre contre les humains. Il dévoile par la même occasion l’aspect plus guerrier de la partition, comme le rappelle l’excellent « Monkey to the City », qui développe une écriture rythmique plus complexe du xylophone (un clin d’oeil évident au « Planet of the Apes » de Jerry Goldsmith) avec le motif guerrier de Koba et des singes. On appréciera ici la sophistication des orchestrations, typiques de Giacchino, et largement valorisées dans ces passages rythmiques denses. Dans « The Lost City of Chimpanzee », le compositeur développe des accords mineurs plus sombres et mystérieux évoquant les ruines de la civilisation humaine, avec les sonorités dissonantes des choeurs façon Ligeti et les instruments tribaux des singes. On retrouve le thème de piano mélancolique et lent du début dans « Among Simian Lines », apportant une émotion subtile et minimaliste aux images à la manière du score de « Let Me In ». Le thème de la communauté des singes est repris ici de façon touchante avec une retenue incroyable sur les images, alors que le motif guerrier de Koba et des singes est repris durant les dernières mesures plus tribales et belliqueuses du morceau. « Monkey See, Monkey Coup » développe toutes ces idées durant le coup d’état orchestré par Koba, avec un morceau d’action enragé aux rythmes incisifs et tribaux de très bonne facture et le thème d’action plus menaçant et brutal que jamais. « Monkey See, Monkey Coup » fait partie des déchaînements orchestraux mémorables du score, notamment dans son écriture orchestrale/chorale complexe et ses dissonances ascendantes incroyablement brutales et chaotiques (notamment vers 4:30).

La guerre avec les humains débute enfin dans « Gorilla Warfare » qui constitue LE tour de force par excellence de la partition de « Dawn of the Planet of the Apes ». Pendant plus de 7 minutes, Giacchino maintient la tension avec un rythme constant à l’aide d’une écriture incisive des cuivres, des bois, des percussions orchestrales/tribales et des cordes, le tout ponctué de nombreux rebondissements rythmiques et d’une superbe chorale élégiaque durant la 3ème minute évoquant la tragédie et la sensation de désastre, un véritable mouvement de Requiem tragique, bouleversant et torturé qui reste un moment mémorable de la musique du film de Matt Reeves (magnifié à l’écran par un ralenti intense et une absence de sons). L’orchestre résonne ici avec une fureur et une sauvagerie incroyable, notamment dans le jeu particulièrement violent et répétitif des cuivres (trompettes dans le registre aigu) et des percussions (omniprésence des timbales), sans oublier ces montées stridentes et agressives des choeurs, illustrant la violence de la guerre entre humains et singes vers le milieu du film. On retrouve le thème d’action de Koba à 6:00, scandé par des trombones belliqueux, par dessus lequel vient se greffer une magnifique reprise tragique du thème de la communauté des singes (à 6 11), qui bascule cette fois-ci dans le drame et la tourmente. La tension monte crescendo dans l’agressif « The Apes of Wrath » ou le sombre « Gibbon Take » et son impressionnant glissando final de cordes stridentes, mais la bonne idée de Giacchino est de tempérer constamment la noirceur et la violence tribale de sa musique par des touches d’émotion subtiles et retenues, comme dans la première partie de « Apes Crusaders » ou au début de « The Apes of Wrath ». La bataille s’intensifie dans « How Bonobo Can You Go » (jeu de mot inside !) et le superbe et surpuissant « Enough Monkeying Around » pour l’affrontement final entre César et Koba sur la tour, morceau qui débute sous les meilleures auspices avec un travail impressionnant autour du xylophone et des percussions tribales. Il s’agit à n’en point douter de l’un des meilleurs morceaux d’action de la partition de Giacchino, et aussi un hommage assez exceptionnel aux expérimentations de Jerry Goldsmith et Leonard Rosenman dans les années 60/70, où Hollywood était encore ouvert aux musiques puissamment avant-gardistes. Giacchino se fait ensuite plaisir et résume dans « Planet of the End Credits » l’essentiel de sa partition en 8 minutes et 57 secondes de pur bonheur pour ses fans pour le générique de fin du film.

Difficile de ne pas se laisser convaincre par une partition d’une richesse et d’une complexité assez incroyable pour un blockbuster de science-fiction/action des années 2000, un fait extrêmement rare de nos jours, en pleine ère de la surenchère et du formatage made in-Remote Control/Hans Zimmer. Alors que n’importe quel autre compositeur aurait aligné des patterns rythmiques repiqués de « Dark Knight » ou « Inception » et des loops électro et autre ostinati de cordes transparents, Michael Giacchino a eu l’intelligence de revenir aux sources de la musique de film, à une époque lointaine où le cinéma permettait encore d’affirmer un point de vue musical soutenu et réalisé avec goût. Le résultat est non seulement impeccable sur les images mais constitue une écoute passionnante sur l’album, la musique s’appréciant pour sa multitude de détails sonores/instrumentaux et ses nombreux développements thématiques soutenus et approfondis. Et comme toujours, Giacchino nourrit une passion évidente pour une musique écrite à l’ancienne mais jamais passéiste, conçue avec intelligence et exigence, mais toujours fun et personnelle. Le musicien en profite pour rappeler qu’il est aussi un spécialiste des musiques plus expérimentales et avant-gardistes, un fait qu’il rappelle brillamment ici en rendant hommage à ses maîtres (Jerry Goldsmith en particulier) à travers un canevas sonore élaboré et incroyablement sophistiqué pour la musique d’une grosse production U.S. de 2014. La réussite incontestable de la musique de « Dawn of the Planet of the Apes » tient aussi dans la collaboration exceptionnelle entre Michael Giacchino et Matt Reeves, les deux compères partageant un goût similaire et une passion évidente pour un cinéma hollywoodien de qualité, spectaculaire, magique, grandiose et émouvant, un peu à la manière de la collaboration avec J.J. Abrams. Mais aucun superlatif ne saurait traduire l’enthousiasme avec lequel on ressort de l’écoute de « Dawn of the Planet of the Apes », qui enfonce totalement le précédent travail (impersonnel !) de Patrick Doyle sur le précédent film et affirme plus que jamais le talent extraordinaire de Michael Giacchino, qui confirme encore une fois qu’il est l’un des meilleurs compositeurs de musique de film hollywoodienne du moment : indispensable !




---Quentin Billard