1-Traveling Through Space 1.26
2-Great Speech 1.37
3-Hostile Territory 1.23
4-How Did They Get the Lights On? 1.13
5-Inside The African Ship 1.22
6-More Stimulation 1.50
7-Fear 2.06
8-The Friendly Spaceship 3.18
9-The Only Family I Got 1.01
10-Welcome To The Moon 1.17
11-What Goes Up 2.11
12-It's Getting Real 3.06
13-Flying Inside 2.00
14-It's A Trap 2.36
15-Worth Fighting For 1.12
16-The Sphere 3.37
17-The Queen Is Leaving 1.09
18-Whitmore's Choice 1.59
19-Humanity's Last Stand 1.10
20-Bus Chase 3.08
21-We Are Rich 1.05
22-Independence Day
Resurgence Finale 3.14
23-ID4 Reprise 2.27*
24-Electric U 2.50**
25-Bang Bang (My Baby
Shot Me Down) 2.57***

*Composé par David Arnold
**Interprété par Kid Bloom
Ecrit par Josh Conway,
Lennon Kloser, Jesse Perlman
***Interprété par Annie Trousseau
Ecrit par Sonny Bono.

Musique  composée par:

Thomas Wander/Harald Kloser

Editeur:

Sony Classical SK 532931

Score conduit par:
Tim Davies
Orchestrations:
James Seymour Brett, Adam Langston
Musique additionnelle de:
Thomas Schobel
Thèmes originaux Independence Day:
David Arnold
Enregistré et mixé par:
Dennis Sands, Casey Stone
Monteur musique:
Oliver Hug
Album produit par:
Thomas Wander, Harald Kloser
Assistant musique:
Fernando Arroyo Lascurain
Préparation musique:
Michael Bahnmiller, Kieran Kiely

Artwork and pictures (c) 2016 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights reserved.

Note: **1/2
INDEPENDENCE DAY
RESURGENCE
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Thomas Wander/Harald Kloser
Peu de temps après l’énorme succès commercial de « Independence Day » en 1996, Roland Emmerich et son fidèle producteur Dean Devlin jurèrent à qui voulait bien l’entendre qu’ils ne feraient pas de suite au film – par ailleurs, la Fox souhaitait qu’un deuxième épisode voit le jour dès 1998, mais Emmerich préfèrera se rabattre sur « Godzilla » à la place – Il faudra finalement attendre 2004 puis 2009 pour que le projet soit évoqué à nouveau, avec la possibilité de débuter une nouvelle franchise sous la forme d’une future trilogie. En 2011, le projet est désormais sur les rails, mais sans Will Smith – dont les exigences salariales sont jugées disproportionnées pour le studio, mais aussi en raison de sa participation au film « Suicide Squad » qui s’est fait au même moment que le film d’Emmerich – Après 20 ans d’attente, « Independence Day : Resurgence » sort enfin sur nos écrans, les nostalgiques de ce méga blockbuster célèbre des années 90 retrouvant encore une fois l’univers futuriste et apocalyptique du premier film dans une seconde aventure au budget largement revu à la hausse – 165 millions de dollars, contre les 75 millions du premier film de 96 – L’histoire se déroule 20 ans après les événements du premier film. Le monde est désormais unifié grâce à l’acquisition de la technologie extra-terrestre récupérée lors de la défaite des aliens à la fin du premier film. Les nations unifiées ont collaboré ensemble à un vaste projet de défense spatiale baptisé ESD (Earth Space Defense), censé protéger la Terre d’éventuelle attaque aliens depuis l’espace, avec des stations militaires de l’ESD situées sur la Lune, sur Mars et sur Rhéa, le tout coordonné par le Q.G. situé à la Zone 51 dans le Nevada. Le 2 juillet 2016, le monde prépare les célébrations du vingtième anniversaire de la survie des hommes à l’invasion alien de 1996, mais au même moment, le directeur de l’ESD David Levinson (Jeff Goldblum) et le Dr. Catherine Marceaux (Charlotte Gainsbourg) se rendent chez le seigneur de guerre africain Dikembe Umbutu (Deobia Oparei) et découvrent alors que le vaisseau alien échoué en Afrique a envoyé un signal de détresse sur leur planète d’origine avant la défaite des extra-terrestres. Après l’arrivée d’une étrange sphère futuriste près de la station lunaire de l’ESD le 3 juillet 2016, un groupe constitué des pilotes Jake Morrison (Liam Hemsworth), Charlie Miller (Travis Tope), Levinson, Marceaux, Umbutu et Floyd Rosenberg (Nicolas Wright) sont envoyés par l’ESD pour enquêter sur l’épave qui contenait la mystérieuse sphère. C’est alors qu’un gigantesque vaisseau alien de plus de 5000 kilomètres de long surgit de l’espace et atterrit sur notre planète où il dévaste tout sur son passage. Ce que Thomas Whitmore avait prédit dans ses visions s’est bel et bien produit : les aliens sont de retour, et décident cette fois-ci de creuser le sol de la Terre depuis l’Océan Atlantique afin d’y récupérer l’énergie du noyau central. Dès lors, un grand mouvement de résistance terrienne se met rapidement en place dès le 4 juillet 2016 pour empêcher les envahisseurs aliens, dirigés par une puissante Reine-mère, de détruire la Terre pour de bon.

« Independence Day : Resurgence » nous ramène ainsi 20 ans en arrière, dans un univers de science-fiction typique des années 90, avec son lot de batailles aériennes, d’effets spéciaux démesurés, de scènes de destruction énormes, de speechs patriotiques et de morceaux de bravoure épiques. Roland Emmerich ressuscite ainsi la franchise avec ce deuxième opus totalement barré où tout semble avoir été malheureusement sacrifié au profit du spectaculaire et des effets numériques 3D. Le script apporte néanmoins quelques précisions intéressantes sur l’univers des aliens (baptisés les « Harvesters » dans la V.O.) et l’organisation de leur société, et dévoile un système de ruche similaire à celui des abeilles, avec une reine-mère qui coordonne les actions des différentes créatures aliens. Pour le reste, rien de bien neuf à l’origine. Ce qui fonctionnait en 1996 semble fonctionner à nouveau ici, et « Independence Day 2 » s’avère être un vrai tour de montagne russe, avec des hauts et des bas, notamment dans le manque quasi total d’émotion du film. Ici, les enjeux dramatiques sont systématique réduits à néant par l’apport des jeunes acteurs – Liam Hemsworth en tête – qui cabotinent à loisir et semblent s’amuser comme des petits fous à dégommer des vaisseaux aliens, alors que l’on oublie très vite que la nouvelle attaque extra-terrestre a fait des milliers de morts sur Terre et ravagé des villes entières. Le film s’avère ainsi incroyablement cynique et totalement absurde (voire cruel) lorsqu’il évoque la mort – SPOILERS - comme c’est le cas pour la présidente Elizabeth Lanford (Selma Ward), tuée durant une attaque, alors que quelques secondes après, des officiels arrivent et demandent au successeur de Lanford de prêter serment, puis on repart pour un tour avec William Fichtner dans le rôle du nouveau président américain ! Même pas la moindre once d’émotion par rapport à la mort de la dirigeante américaine, idem pour le sacrifice final de Whitmore (que l’on montre considérablement vieilli dans le film et étrangement sénile durant la première demi heure), dont plus personne ne parle par la suite - il symbolise pourtant dans l’histoire la survie héroïque de l’humanité suite à l’attaque de 1996, mais il meurt pourtant dans l’indifférence la plus totale à la fin du film, hormis quelques larmes timides de sa fille Patricia (qui semble être bien la seule à se préoccuper du sort de ses proches dans le récit !).

Ironiquement, on a massivement reproché au « Independence Day » de 96 son caractère patriotique et militariste avec la mise en avant d’un président américain héroïque et vaillant qui part combattre les aliens aux commandes de son avion. Autres moeurs, autre époque, ce « ID4 2 » semble aller à l’encontre de ce patriotisme exacerbé en détruisant l’image habituellement glamour de la présidence américaine au cinéma U.S. (probablement influencé par la société américaine post-2001), ce qui n’empêche pas Emmerich et sa bande d’imposer à nouveau les américains comme sauveurs de l’humanité. Si le scénario s’avère donc parfaitement cynique et bourré d’incohérences (la bataille finale avec la reine-mère, qui rate systématiquement le bus qui se trouve à peine à 50 mètres devant elle, ou les scènes du navire situé juste à côté du forage alien, et qui ne bronche pas d’un poil !), on appréciera le rythme soutenu du film, l’abondance de personnages – avec l’inattendue Charlotte Gainsbourg dans l’indispensable touche frenchy du film – la rencontre de la nouvelle et de l’ancienne génération, et bien sûr, la succession effrénée de scènes d’action titanesques et explosives, dignes d’un jeu vidéo ou d’un film pop-corn des années 80/90. Ainsi donc, pour peu que l’on réussisse à mettre de côté les nombreuses invraisemblances du scénario et le manque d’émotion de l’ensemble – même les scènes de speech paraissaient plus brillantes dans le premier film – « Independence Day : Resurgence » remplit parfaitement son rôle et s’impose comme un solide divertissement estival, plus sombre et encore plus spectaculaire que le film précédent, marqué par le retour des anciens acteurs (Bill Pullman, Brent Spiner, Jeff Goldblum, Vivica A. Fox, Judd Hirsch, et même une courte apparition de Robert Loggia dans son dernier rôle au cinéma, et à qui le film est dédié) et une réelle volonté d’approfondir l’univers de la franchise, avec un certain aplomb et un entrain digne d’un ‘teen movie’ au budget pharaonique. Ainsi donc, le film se résume dans sa dernière partie à un simple jeu de tir très fun entre avions humains et vaisseaux extra-terrestres, avec l’inévitable bataille finale et une gigantesque reine-mère enfermée dans sa combinaison géante, qui semble surgir tout droit du « Aliens » de James Cameron. Encore une fois, ceux qui ont détesté le premier film passeront leur tour sur « ID4 2 », mais les nostalgiques du premier opus de 96 apprécieront à coup sûr ce retour aux sources ultra high-tech, Roland Emmerich signant à coup sûr l’un de ses meilleurs blockbusters de ces 20 dernières années après une série de productions toutes plus décevantes les unes que les autres !

A la surprise générale, la musique de « Independence Day : Resurgence » n’est malheureusement pas confiée à David Arnold, qui avait pourtant signé la somptueuse partition mythique du premier film de 1996, mais elle est l’oeuvre du tandem Thomas Wander et Harald Kloser (aussi producteur du film). On sait par ailleurs que Roland Emmerich et David Arnold ont cessé leur prestigieuse collaboration dès le film « The Patriot » (2000), suite à un différend artistique irrémédiable. Depuis « The Day After Tomorrow » en 2004, Emmerich ne travaille plus qu’avec le tandem Harald Kloser et Thomas Wander, qui ont signé depuis les musiques de « 10.000 BC » (2008), « 2012 » (2009), « Anonymous » (2011) et « White House Down » (2013). Première écoute, premier constat : la musique de « Independence Day : Resurgence » s’avère à des années lumières de la qualité du somptueux score de David Arnold pour le premier film ! Moins personnelle, moins passionnée et sans idée réellement mémorable, le score de Kloser et Wander s’avère très fonctionnel sur les images et sans réel génie. Dès l’ouverture du film dans « Traveling Through Space », on devine très vite que les deux compositeurs prennent leurs distances avec David Arnold, en imposant d’emblée un ton plus moderne et atmosphérique, à l’aide de synthétiseurs obscurs et de sonorités électroniques pour la première scène de la vision de Whitmore au début du film. « Great Speech » dévoile alors le nouveau thème principal à la trompette, mélodie héroïque, militaire et solennelle assez peu inspirée mais qui fait néanmoins son effet dans le film lors de certains moments clé (on est néanmoins très loin des grandes mélodies mémorables du premier score !). Le thème de « Great Speech » évoque clairement les préparatifs de la célébration du vingtième anniversaire de la survie du monde au début du film, et reste associé tout au long du récit à la résistance humaine face aux envahisseurs. Hélas, si l’on ressent ici un semblant d’intérêt avec l’apparition du thème principal, on retombe très vite dans du fonctionnel peu intéressant avec « Hostile Territories » et ses accents ethniques peu inspirés, durant la scène de l’arrivée de Levinson chez Umbutu en Afrique.

Fait assez regrettable : la thématique de ce « ID4 2 » s’avère être très pauvre, ce qui est particulièrement décevant, surtout lorsqu’on se souvient pourtant à quel point le premier score contenait une variété impressionnante de thèmes et de motifs secondaires. Les extra-terrestres – et plus particulièrement la reine-mère - ont bien un motif qui leur est attribué dans le film, mais le manque de développement du thème à l’écran et l’absence de quelques morceaux clé sur l’album risquent de le rendre imperceptible pour la plupart des auditeurs ! Le thème menaçant de 4 notes ascendantes des aliens est notamment entendu dans « The Sphere » aux cordes à 1:35, et largement repris dans « Bus Chase » à . Pour le reste, pas de Love Theme ou de mélodie intime, pas de motif secondaire, il faudra se contenter d’une mélodie principale assez présente dans le film et d’une vague signature musicale pour les aliens ! Il est quand même très regrettable que Wander et Kloser ne soient pas capables de développer pleinement une identité musicale forte pour les envahisseurs au détour des scènes qui leur sont attribuées, comme « Inside the African Ship », « How Did They Get The Lights On », « Flying Inside », « The Queen Is Leaving » ou « It’s A Trap » ! Dès lors, les deux compositeurs préfèrent développer les différentes ambiances en fonction du déroulement du récit, le mystère et l’inquiétude dans « Inside the African Ship », l’action dans le belliqueux « More Stimulation » et sa première envolée héroïque vers 1 :16 pour la scène où Jake sauve la station lunaire de l’ESD au début du film, ou la reprise triomphante du thème principal solennel dans « Fear », sans oublier des moments plus mystérieux comme dans « The Sphere » pour la séquence où les résistants tentent de percer à jour les mystères de l’énigmatique sphère venue d’une autre galaxie. Si le score s’avère atmosphérique et plutôt inerte durant une partie du film, l’action est là pour relancer l’intérêt au détour de quelques déchaînements orchestraux plutôt bien troussés, comme en témoigne « The Friendly Spaceship » et « What Goes Up », avec ses rythmes martiaux, ses cuivres massifs et ses choeurs épiques.

A noter l’influence évidente des temp-tracks dans certains passages du score : il y a bien évidemment du John Williams au début de « Fear » (flagrant dans l’écriture des flûtes et de la harpe !), et, plus flagrant encore, du James Newton Howard dans « What Goes Up » - où l’on devine une allusion à « Signs » - Même le passage d’action de « What Goes Up » rappelle l’écriture orchestrale de James Newton Howard ! Le score est aussi ponctué d’allusions brèves aux thèmes de David Arnold pour le film de 1996 : on trouve ainsi des allusions aux premières notes du thème principal de « Independence Day » dans « Worth Fighting For » (dès 0:23), Kloser et Wander parvenant à dévier par la suite sur d’autres notes, sans réelle reprise intégrale du thème, hormis vers la fin dans « We Are Rich » et bien évidemment le générique de fin, « Id4 Reprise », reprenant le End Titles du premier film, sans la partie chorale – on frissonne par ailleurs en retrouvant ici ces mélodies et cette musique bien connue, et l’on songe à tout ce qu’Arnold aurait pu faire sur ce film ! – Il y a de toute évidence une volonté de la part de Kloser et Wander de prolonger le travail d’Arnold sur ce second film, mais sans réelle passion ni intérêt particulier. Quelques vagues allusions mélodiques et des références musicales ou sonores semblent suffire ici aux compositeurs, mais il manque un vrai lien fort avec la musique du premier film. On trouve néanmoins quelques bons moments, comme dans « It’s Getting Real », probablement la musique de speech la plus motivante et la plus inspirée du film, notamment grâce à ses montées harmoniques pleines d’espoir, sur fond de percussions électroniques et de boucles de cordes à la Remote Control. Idem pour « Worth Fighting For » et « Humanity’s Last Stand », qui sont eux aussi très réussis à défaut d’atteindre l’émotion géniale du premier score. Enfin, la bataille finale nous offre son lot d’action, dont les seuls passages sélectionnés pour l’album restent « Whitmore’s Choice » et surtout le superbe « Bus Chase » : excitants et intrépides, mais malheureusement trop courts, alors que la plupart des grandes envolées belliqueuses héroïques et martiales de l’acte final n’ont curieusement pas été retenues dans le séquençage de l’album !

Ainsi donc, paradoxalement, Thomas Wander et Harald Kloser signent ce qui pourrait bien être leur meilleure partition pour un film de Roland Emmerich, mais échouent à assurer une vraie continuité avec la musique de David Arnold, alors que le film tente pourtant de faire le lien avec l’opus de 1996 à plusieurs reprises. Le score de « Independence Day : Resurgence » est malheureusement révélateur de l’état d’esprit de la musique hollywoodienne d’aujourd’hui : prévisible, sans passion, fonctionnelle, etc. Kloser et Wander font ce qu’ils peuvent et il y a de bons moments dans la partition – bien qu’on aurait apprécié un meilleur séquençage du CD et l’inclusion des morceaux d’action manquants de la bataille finale contre la reine-mère – mais l’ensemble reste somme toute très anecdotique en écoute isolée tout comme sur les images, où l’on apprécie malgré tout quelques moments assez inspirants mais trop éphémères pour satisfaire pleinement les auditeurs/spectateurs béophiles. La partition se contente d’apporter l’action, la tension et l’émotion au moment opportun, point barre ! Pas de réel enjeu dramatique dans la musique comme dans le film, pas de vraie passion, pas d’humanité, le score est, à l’instar du film, assez cynique et froid dans son approche musicale, malgré quelques moments solennels et héroïques réussis.

Le problème vient surtout du travail d’Harald Kloser et Thomas Wander, qui, en 10 ans de collaboration avec Roland Emmerich, n’ont jamais encore réussi à marquer les esprits avec une composition mémorable et inspirée, comme le fit pourtant un David Arnold bien plus jeune et moins expérimenté avant eux. Les fans de « Independence Day » vont donc probablement vivre l’écoute de ce deuxième score comme une véritable tragédie, et ils auront bien raison, mais ne noircissons pas le tableau pour autant, car la BO de « Independence Day : Resurgence » contient son lot de bons moments pour susciter un début d’intérêt (peut être qu’une édition ‘expanded’ mieux travaillée augmenterait le plaisir d’écoute ?). Hélas, le résultat n’est pourtant pas à la hauteur des attentes : il serait temps qu’Emmerich change de direction musicale dans ses films et envisage enfin de se tourner vers un compositeur plus passionnant qui correspondrait davantage à son style de cinéma, comme pourrait l’être Andrew Lockington par exemple !




---Quentin Billard