1-Ben-Hur Theme 2.52
2-Jerusalem 33 A.D./
Sibling Rivalry 2.22
3-Carrying Judah 1.56
4-Mother's Favorite 1.21
5-Messala Leaves Home 1.33
6-Dear Messala 1.46
7-Messala Returns 1.33
8-Speaking of Zealots 1.26
9-Messala and Tirzah 1.35
10-Brothers Divide 1.39
11-Home Invasion 4.40
12-Galley Slaves 4.59
13-Rammed Hard 2.18
14-Judah Ashore 2.29
15-Horse Healer 1.25
16-Ben and Esther 1.38
17-Training 3.18
18-Invitation 1.15
19-Ilderim Wagers 2.37
20-Leper Colony/Messala Will Pay 3.03
21-The Circus 2.39
22-Chariots of Fire 4.17
23-Brother vs. Brother 4.25
24-Carried Off 1.22
25-Jesus Arrested 3.09
26-Forgiveness 1.51
27-Modeh Ani Haiku 2.49

Musique  composée par:

Marco Beltrami

Editeur:

Sony Classical SK 535476.2

Score produit par:
Marco Beltrami, Buck Sanders
Montage musique:
Brian Bulman, Chris McGeary,
Mikael Sandgren

Orchestrations:
Rossano Galante
Musique additionnelle:
Brandon Roberts
Instruments anciens:
Gayle Neuman, Phil Neuman
Mixage score additionnel:
Tyson Lozensky

Artwork and pictures (c) 2016 Paramount Pictures & Metro-Goldwyn-Mayer Pictures Inc. All rights reserved.

Note: ***
BEN-HUR
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Marco Beltrami
S’attaquer à un monument du cinéma américain tel que « Ben-Hur » était un pari insensé de la part des studios de la M-G-M et de la Paramount. A l’ère des remakes numériques des grands classiques hollywoodiens, le projet d’une réadaptation modernisée de « Ben-Hur » au cinéma des années 2000 n’est pas vraiment une surprise. Annoncé comme une relecture du livre « Ben-Hur : A Tale of the Christ » de Lew Wallace publié en 1880, le film est confié au cinéaste kazakh Timur Bekmambetov, que l’on connaît davantage pour ses films d’action pétaradants et outranciers. On raconte par ailleurs que le réalisateur aurait beaucoup hésité à se lancer dans la réalisation d’un remake de « Ben-Hur », avant de se laisser finalement convaincre par le script qui lui fut proposé – et par un bon chèque, n’en doutons pas – L’histoire reste similaire à celle du livre de Wallace : on y suit les péripéties de Judah Ben-Hur (Jack Huston), un prince de Judée qui vit à Jérusalem au début du Ie siècle en compagnie de Messala (Toby Kebbell), un romain orphelin adopté par les Ben-Hur. Les deux frères se passionnent très tôt pour les courses de chevaux et entretiennent une rivalité permanente, tout en s’intéressant aux femmes. Messala se lie ainsi à Tirzah (Sofia Black D’Elia), la soeur de Judah, tandis que ce dernier tombe amoureux d’Esther (Nazanin Boniadi), l’une de ses servantes. Mais parce qu’il n’a aucun revenu et n’a aucune origine noble, Naomi (Ayelet Zurer), la mère de Judah, s’oppose aux fiançailles de Messala et Tirzah. Le jeune homme décide alors de quitter la maison des Ben-Hur pour rejoindre les troupes romaines et combattre dans les armées de Tibère. Trois ans plus tard, Messala revient à Jérusalem en tant qu’officier romain. Au même moment, Jérusalem connaît d’importants troubles lorsque les romains, qui veulent construire un cirque pour les courses de char, pillent des pierres tombales de la ville, provoquant l’ire des zélotes, qui mènent une guérilla armée contre les romains. Pour ramener le calme dans la ville, le nouveau préfet Ponce Pilate (Pilou Asbaek) décide de se rendre à Jérusalem et exige de Messala qu’il pacifie les rues pendant son arrivée. Messala réclame alors de l’aide à Ben-Hur pour que la population locale agisse pacifiquement lorsque Ponce Pilate circulera dans Jérusalem. Au cours du trajet, un zélote qui s’était caché dans la maison des Ben-Hur décoche une flèche sur le préfet qu’il manque de justesse. Judah et ses proches sont alors arrêtés par les soldats romains, tandis qu’Esther réussit à s’enfuir de justesse. Pour protéger sa mère et sa sœur, Judah se déclare coupable du tir de flèche et implore la clémence de Messala, mais en vain. Naomi et Tirzah serviront d’exemple à la population, tandis que Judah est envoyé dans les galères romaines. Mais au même moment, la population de Jérusalem est exaltée par un jeune homme charismatique, Jésus de Nazareth (Rodrigo Santoro), qui incite les habitants à ne pas utiliser la force et à agir par amour de leurs prochains. Cinq ans plus tard, Judah survit aux galères et échoue sur une terre inconnue, où il se lie d’amitié avec le cheik Ilderim (Morgan Freeman), amateur de courses de chevaux. Ruminant sa vengeance contre Messala et l’empire romain, Judah n’a plus qu’une idée en tête : défier son frère et retrouver sa mère et sa soeur.

Pour apprécier pleinement ce « Ben-Hur » version 2016, il convient tout d’abord de ne surtout pas le comparer avec le chef-d’oeuvre de William Wyler sorti en 1959 (avec Charlton Heston), tant les deux films sont totalement différents dans leur conception y compris dans leur scénario. Si le film de 59 évoquait la quête de vengeance de Judah pendant plus de 210 minutes, celui de Bekmambetov revient aux sources du livre de Lew Wallace et aborde davantage le thème du pardon à travers le message de paix délivré par le Christ, assez présent dans le film. On a d’ailleurs beaucoup reproché aux concepteurs du film d’avoir quelque peu insisté sur le personnage de Jésus campé ici par l’acteur brésilien Rodrigo Santoro pour mieux vendre « Ben-Hur » dans les pays chrétiens, ce qui semble avoir été le cas, mais n’a visiblement pas suffit. Effectivement, le film est un énorme bide financier à sa sortie en salles durant l’été 2016, considéré comme l’un des plus gros fours commerciaux de l’année. Sorti à une période de forte concurrence au cinéma, durant le dernier week-end des Jeux Olympiques de Rio, « Ben-Hur » a été largement boudé par le public. Outre un choix de sortie peu judicieux, le film a aussi été vivement critiqué pour son caractère impersonnel, son utilisation regrettable de la 3D et d’images numériques – lors de la scène des galères et la course finale des chars – et l’absence de stars au casting du film, hormis Morgan Freeman. Il faut aussi se souvenir que les péplums sortis au cinéma ces dernières années ont rarement été de grand succès : « Gods of Egypt », « Exodus », « The Legend of Hercules », le public des années 2000 semble se lasser de ces nombreux ersatz du « Gladiator » de Ridley Scott, qui ressuscita le genre au début des années 2000 et fut suivi de nombreux imitateurs. On peut d’ailleurs reprocher à « Ben-Hur » de vouloir à son tour capitaliser sur le succès du film de Scott (16 ans déjà !), allant même jusqu’à reproduire la tagline originelle de « Gladiator » sur son affiche : « défier un empire ». Judah Ben-Hur / Maximus Decimus : même combat ? Dans les deux films, ce sont des esclaves qui participeront à des courses de char dans les arènes pour défier l’empire romain. Le parallèle est on ne peut plus évident (on sait par ailleurs que « Gladiator » lui-même empruntait une bonne partie de son vocabulaire et de son esthétique aux classiques des années 50/60, et notamment à « Spartacus »).

Niveau casting, pas grand chose à signaler, si ce n’est que le choix d’utiliser des acteurs peu connus pour un blockbuster moderne était assez osé et plutôt rafraîchissant. Jack Huston campe un Judah Ben-Hur très convaincant, même s’il n’a aucunement le charisme de Charlton Heston. Rodrigo Santoro campe un Jésus Christ plutôt réussi, dont ses scènes rappellent clairement le « Passion of the Christ » de Mel Gibson. A leurs côtés, quelques seconds rôles solides incluant le vétéran Morgan Freeman que l’on a toujours plaisir à retrouver au cinéma. Timur Bekmambetov reproduit dans son film les grandes scènes connues de « Ben-Hur », à savoir la séquence spectaculaire dans les galères, la scène chez les lépreux et la mythique course finale de chars, filmée ici de manière très moderne à l’aide de l’attirail visuel habituel : 3D, utilisation de caméra GoPro pour une immersion plus intense dans la course, et bien évidemment effets numériques pour accentuer la violence de la course. Malgré tous les moyens déployés, là aussi, difficile d’oublier la légendaire séquence des chars dans le film de 1959, même s’il paraît hasardeux, encore une fois, de vouloir tenter une comparaison entre les deux films. Bekmambetov filme de manière très académique, sans prise de risque, sans personnalité particulière, probablement par respect pour l’oeuvre originelle et aussi pour éviter de s’attirer les foudres du public chrétien, comme ce fut par exemple le cas sur le récent « Noah » de Darren Aronofsky en 2014. A ce sujet, la scène de la crucifixion du Christ, un peu expédiée dans le film – comme la scène où Judah retrouve sa mère et sa sœur devenues lépreuses, expédiée là aussi en moins de 30 secondes montre en main ! – est assez réussie même si encore une fois, il manque ce petit plus qui faisait toute la différence dans le film d’origine. En revanche, on apprécie la réflexion sur l’inutilité de la violence qui ne conduit qu’à la violence, et l’importance du pardon et du rachat des fautes, inspirés par le message délivré par le Christ lors de son sacrifice final. Evidemment, le public athée trouvera certainement le moyen d’ironiser sur le happy-end du film (un peu expédié là aussi, le film ne durant qu’à peine 125 minutes, contre 214 dans le film original !), mais le message s’avère finalement plutôt rafraîchissant dans une production cinématographique américaine habituée à privilégier l’auto-justice et la violence physique comme unique moyen de combattre le mal.

Enregistrée aux Skywalker Studios de San Francisco, la partition musicale de « Ben-Hur » a été confiée à Marco Beltrami, qui signe un score orchestral teinté d’influences modernes, à grand renfort de vocalises orientales et de sonorités ethniques typiques des néo-péplums des années 2000. Première constatation évidente : Marco Beltrami s’éloigne radicalement ici de l’approche classique et académique de Miklos Rozsa sur le chef-d’oeuvre de 1959. Dès lors, il semble parfaitement inutile de vouloir tenter de comparer les deux musiques, tant les approches de l’un et de l’autre sont diamétralement opposées. Beltrami opte quand à lui pour une approche moderne héritée des productions Remote Control, à l’aide d’orchestrations massives, de vocalises orientales, de solistes, de choeurs, et de percussions tribales/guerrières. Cette approche moderne, on la devine aisément dès l’ouverture du film dans « Jerusalem 33 A.D./Sibling Rivalry », où l’on retrouve les traditionnelles mesures à 7 temps typiques de Beltrami pour la scène où Ben-Hur et Messala s’affrontent au début du film. On retrouve ici des éléments empruntées aux musiques d’action hollywoodiennes modernes : percussions, ostinatos de cordes, cuivres, sound design synthétique, etc. La partition repose essentiellement sur un thème principal, l’excellent « Ben-Hur Theme », qui se distingue par sa mélodie noble et solennelle qui prendra une tournure plus héroïque lors de l’acte final du film, évoquant la détermination de Ben-Hur et sa quête de vengeance. A noter que la mélodie est brièvement citée dans « Jerusalem 33 A.D./Sibling Rivalry » à la trompette à 1:27 puis lors d’une superbe envolée héroïque cuivrée à 1:56. Dans « Carrying Judah », on retrouve les traditionnelles vocalises orientales de la soprano Lili Haydn censées nous plonger dans la Jérusalem en pleine ère romaine. A noter ici l’emploi du piano et des sonorités métalliques étranges renforçant l’ambiance mélancolique et mystérieuse de la musique à l’écran. Le thème de Ben-Hur est repris dans « Mother’s Favorite » par une cithare aux sonorités orientales, instrument-clé du score de « Ben-Hur » (on la retrouve notamment dans « Messala Leaves Home »). Dans « Dear Messala », Beltrami fait appel à la guitare tandis que « Messala Returns » accompagne le retour de Messala chez les siens avec une envolée orchestrale/chorale dramatique et puissante, typique du compositeur.

« Speaking of Zealots » fait appel à des sonorités tribales étranges et un brin expérimentales, à l’aide de sonorités gutturales de voix masculines, de percussions métalliques et d’instruments anciens. A ce sujet, pour les besoins du film, Marco Beltrami a réuni un ensemble d’instruments anciens associés aux cultures grecques et romaines, incluant des lyres, un aulos (sorte de hautbois de la Grèce antique), une cithare, un tartold (instrument à vent originaire de la Renaissance) et un salpinx (une sorte de trompette de la Grèce antique), brillamment interprétés par Phil et Gayle Neuman, instruments qu’il a ensuite enregistrés et modifiés électroniquement afin d’obtenir un son à la fois moderne et ancien au film. Si la musique demeure intime dans certains passages comme « Messala and Tirzah » avec son mélange de cithare, de cordes et de hautbois, « Brothers Divide » nous ramène dans l’action avec la confrontation entre Ben-Hur et Messala, ponctuée ici de cuivres graves et rageurs, tandis que « Home Invasion » illustre l’arrestation de Ben-Hur et de sa famille par les centurions romains de Messala. On notera ici l’emploi de cordes dissonantes agressives et de percussions tribales/exotiques plutôt réussies bien que sans surprise, débouchant sur une coda tragique caractéristique de Beltrami. La séquence des galères est entièrement ponctuée par le tambour de l’hortator, accompagné ici de vocalises masculines graves évoquant le moyen orient avec quelques éléments synthétiques plus sombres. La partie chorale intervenant au milieu de « Galley Slaves » apporte une certaine émotion à une séquence somme toute très sombre et agitée, débouchant sur le brutal « Rammed Hard » et sa coda dramatique. Beltrami expérimente ainsi autour de ses sonorités orientales/tribales durant une bonne partie de la musique, nous plongeant dans une atmosphère sombre, menaçante et primitive récurrente dans le film. « Judah Ashore » ramène l’émotion dans le score à l’aide d’accords teintés d’espoir lorsque Ben-Hur est recueilli par le cheik Ilderim sur les plages d’une terre inconnue : on notera ici les sonorités intéressantes des cloches acoustiques et synthétiques. Beltrami évoque ensuite la nouvelle vie de Judah Ben-Hur dans « Horse Healer » avec un mélange plus apaisé de cordes et de flûte. Le thème revient ensuite dans « Ben and Esther » interprété délicatement par la cithare et des cordes chaleureuses pour illustrer la romance entre Ben-Hur et Esther. On appréciera aussi le superbe « Training » qui reprend le thème de Ben-Hur dans une envolée guerrière et héroïque très déterminée, durant la séquence où Judah Ben-Hur s’entraîne à la course de chars.

« Invitation » nous permet ainsi de découvrir le dernier acte du film, suivi de « Ilderim Wagers » et ses sonorités orientales à base de cloches diverses. « The Circus » débute la séquence de l’arrivée du cirque à l’aide de percussions et d’accords solennels et majestueux annonçant le duel final, incluant une reprise grandiose du thème de Ben-Hur porté par des choeurs puissants. Impossible dès lors de passer à côté de la fameuse course de chars de « Chariots of Fire », morceau d’action excitant et frénétique typique de Beltrami, rythmant la course avec son lot de rebondissements et d’accidents mortels. La séquence est largement ponctuée ici par des percussions guerrières belliqueuses et des cuivres enragés, incluant quelques moments plus héroïques assez réussis et plusieurs changements rythmiques savamment dosés à l’écran. Le duel final entre Ben-Hur et Messala est illustré dans le brutal « Brother vs. Brother », où l’on retrouve le style action moderne de Beltrami hérité de score tels que « A Good Day to Die Hard » ou « Wolverine ». C’est l’occasion pour Beltrami de reprendre subtilement l’envolée thématique héroïque de « Sibling Rivalry » de manière plus intense, accentuant ici l’héroïsme de Ben-Hur durant la course de chars l’opposant à son frère. Enfin, le film se termine avec l’arrestation et la crucifixion du Christ dans « Jesus Arrested » dans une ambiance sombre et torturée portée par les vocalises mystérieuses de Lili Haydn, Asdru Sierra et Gayle Neuman, un morceau particulièrement envoûtant, onirique et surréaliste, très réussi sur l’album comme dans le film. « Forgiveness » reprend quand à lui le superbe thème principal de Judah Ben-Hur dans une envolée grandiose et puissante qui conclut parfaitement le film de Timur Bekmambetov.

La musique de « Ben-Hur » version 2016 n’a donc ni l’ampleur, ni la rigueur et encore moins le génie du chef-d’oeuvre composé par Miklos Rozsa en 1959. On savait que l’approche serait totalement différente, en conséquence de quoi il serait totalement idiot de vouloir comparer les travaux des deux compositeurs. Beltrami signe néanmoins un score intéressant ponctué de recherches sonores et d’ambiances orientales/antiques tour à tour anciennes et modernes, le tout construit autour d’un superbe thème principal qui grandit tout au long du film, à l’instar de la quête initiatique de Judah Ben-Hur tout au long de son périple revanchard. Seule ombre au tableau : l’approche résolument moderne de la musique sur un film censé se passer à l’époque du Christ n’est pas la meilleure idée qui soit, d’autant qu’elle rappelle tout ce qui a déjà été fait sur les néo-péplums des années 2000, à commencer par le « Gladiator » d’Hans Zimmer, ou plus récemment sur le « Pompeii » de Clinton Shorter. L’approche orientale du score de « Ben-Hur » déçoit là aussi par son absence d’originalité et une personnalité très floue, très anonyme – le compositeur évoque ici Jérusalem comme il évoquerait n’importe quelle autre ville du Proche Orient - Marco Beltrami se contente bien souvent d’imiter les formules musicales bien à la mode dans le cinéma hollywoodien (vocalises, choeurs) même si le compositeur possède un vrai savoir-faire musical et une vraie science d’écriture qu’il n’hésite pas à mettre en valeur au détour de quelques passages très inspirés.

On est néanmoins très loin du travail de musicologue proposé par Miklos Rozsa sur le film de 1959, pour lequel le compositeur avait mené des recherches sur les musiques juives et romaines de l’antiquité pour parvenir à ses fins. Différence d’époque, différence d’approche, le score de « Ben-Hur » est absolument figé dans les conventions musicales des années 2000 et a bien du mal à sortir de ses influences modernes (celles, écrasantes, des productions Remote Control !), si bien que l’écoute de la musique dans le film en décevra probablement plus d’un, d’autant que la musique n’est pas toujours particulièrement bien valorisée dans le mixage du film. Reste qu’une écoute attentive sur l’album nous permettra d’apprécier une multitude de détails sonores fort intéressants (les instruments de l’antiquité remixés électroniquement), le score de « Ben-Hur » apportant ainsi son lot d’action et d’émotion au film de Bekmambetov, sans prise de risque particulière : un résultat en demi-teintes donc, pas foncièrement mauvais – le thème principal est superbe - mais pas vraiment passionnant pour autant !




---Quentin Billard