Conquest of the
Planet of the Apes
(Tom Scott, 1972)


1-Main Title 4.00
2-Ape Servitude 2.35
3-1991 Restaurant 1.14
4-Caesar Sneaks Off 1.21
5-Caesar's Plan 1.14
6-Subjugation Soul 1.20
7-Simian Servant School 3.19
8-Ape Auction/Armando Dies 3.30
9-Civil Disobedience 2.25
10-Caesar Speaks 1.49
11-Electrocution 1.40
12-The King is Dead 1.34
13-Ape Revolt Begins 5.07
14-Revolution 7.11

Battle for the
Planet of the Apes
(Leonard Rosenman, 1973)


15-Main Title 3.45
16-Teacher Teacher 1.37
17-Caesar Departs 0.54
18-March to the Dead City 4.08
19-Discovery 1.13
20-Mutants Move Out 3.49
21-Through the Binoculars 1.25
22-Ricky's Theme 2.17
23-Apes Harms Ape 1.41
24-Mutants March 0.42
25-Vigil to Mutants 3.04
26-Not a Tree Standing 2.18
27-The Battle 2.34
28-Fight Like Apes 0.58
29-Kolp Gets It 0.45
30-Ape Has Killed Ape 1.58
31-Only the Dead 1.04

Bonus Track

32-Main Title from
"Planet of the Apes" TV Series 1.13*

*Composé par Lalo Schifrin.

Musique  composée par:

Tom Scott

Editeur:

Film Score Monthly FSMCD Vol. 4 No. 1

Album produit par:
Lukas Kendall
Producteur exécutif:
Nick Redman
Producteur associé:
Jeff Bond
Remix score:
Michael McDonald, Private Island
Mastering digital:
Dan Hersch, DigiPrep
Coordination projet pour
20th Century Fox:
Tom Cavanaugh

Artwork and pictures (c) 1972/1973/1974 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights reserved.

Note: ***1/2
CONQUEST OF THE
PLANET OF THE APES
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Tom Scott
Quatrième épisode de la franchise des Planètes des Singes, « Conquest of the Planet of the Apes » (La Conquête de la Planète des Singes) est confié à Jack Lee Thompson et sort en salles en 1972. Comme pour les précédents épisodes, le budget a de nouveau été revu à la baisse et la saga a bien du mal à tenir la route en raison d’un manque de moyens de plus en plus visible à l’écran, dû en grande partie aux échecs financiers successifs de la 20th Century Fox à la fin des années 60. Cette fois-ci, l’histoire se déroule en Amérique en 1991. Alors qu’un virus a anéanti tous les chats et les chiens de la Terre en 1983 (dix ans après les événements racontés dans « Escape from the Planet of the Apes »), les humains ont décidé de remplacer leurs animaux de compagnie par les singes, réduits à l’état d’esclave et de domestiques. Profitant du fait que les singes parviennent à apprendre et à s’adapter à la société humaine, les américains s’engagent dans une vaste politique d’esclavage du peuple simiesque pour construire leur nouvelle société. Armando (Ricardo Montalban), propriétaire d’un cirque très réputé, tente alors de traverser la cité en compagnie de César (Roddy McDowall), un jeune chimpanzé qui possède la capacité de parler – il est le fils de Cornelius et Zira, tués tous deux à la fin du film précédent – Armando sait que si les humains découvrent la véritable identité de César, ils l’élimineront pour de bon, le singe étant considéré comme une menace pour l’espèce humaine toute entière (au regard des révélations de Cornelius et Zira durant le film précédent). César assiste alors révolté à la maltraitance de son peuple par les humains, et finit par proférer des insultes lorsqu’il aperçoit des hommes en train de battre un singe dans la rue. Intrigués, des policiers s’emparent alors d’Armando, qui décide de prendre la responsabilité des insultes proférées, et se retrouve interrogé par les autorités locales. César se retrouve alors obligé de se cacher parmi les siens en se faisant passer à son tour pour un esclave. Il est ensuite vendu au gouverneur Breck (Don Murray) et son assistant MacDonald (Hari Rhodes), qui finit par sympathiser avec le singe et comprend que l’animal est doué d’une grande intelligence. Pendant ce temps, Armando est rudoyé par les interrogateurs de l’inspecteur Kolp (Severn Darden), qui commencent à le soupçonner de cacher la vérité au sujet de son singe. Poussé à bout au cours de l’interrogatoire, Armando se jette par la fenêtre et décède suite à une chute mortelle. Terrassé par la mort de son père humain, César, qui semble avoir perdu toute foi en l’humanité, décide d’orchestrer une rébellion au sein de la communauté des singes et prépare une grande révolution visant à renverser le pouvoir des humains et à mettre fin à des années entières d’esclavage.

« Conquest of the Planet of the Apes » s’avère au final bien plus intéressant que le film précédent, notamment grâce à un scénario plutôt malin toujours signé Paul Dehn, qui aborde cette fois-ci le thème de l’esclavage dans une Amérique fasciste et profondément divisée. Le choix du vétéran Jack Lee Thompson à la réalisation est plutôt intéressant, le cinéaste anglais étant davantage connu pour ses classiques tels que « The Guns of Navarone » (1961), « Mackenna’s Gold » (1969), « Taras Bulba » (1962) ou le thriller « Cape Fear » (1962). « Conquest of the Planet of the Apes » s’inspire des émeutes raciales et des révoltes de nombreuses minorités en Amérique au début des années 70. En abordant le thème de l’esclavage de manière particulièrement rude, le film fait un parallèle évident avec la communauté afro-américaine qui vécu une situation similaire sur le sol américain pendant plusieurs siècles. D’ailleurs, le personnage d’Hari Rhodes (MacDonald) rappelle lui-même dans le film que ses ancêtres ont connu une situation similaire. Tourné au début des années 70, le film sort au moment où l’Amérique connaît plusieurs grandes révoltes sociales, dont celle des Black Panthers à la fin des années 60, celle des hippies, des mouvements anarchistes et des nombreux remous liés à la très controversée guerre du Vietnam. Thompson va d’ailleurs assez loin dans son évocation d’une Amérique esclavagiste en affublant ses acteurs de costumes évoquant un état fasciste : cuir noir, bottes noires, matraques, on pense clairement à une dictature futuriste comme on peut en voir dans des classiques comme « 1984 », « THX 1138 » ou « Fahrenheit 451 ». Du coup, la bonne idée du scénario de Paul Dehn est de permettre à la franchise de s’orienter vers le genre de la dystopie en abordant cette fois-ci les origines de la prise de pouvoir des singes, bien avant que la Terre ne sombre dans le chaos et la guerre nucléaire.

Et lorsque la révolution arrive enfin, le film est empreint d’une fureur et d’une liberté de ton rarement vue à l’époque dans une production hollywoodienne de cette envergure – bien que le budget reste très modeste – On appréciera ici le soin apporté à des décors urbains essentiellement constitués d’immeubles et de blocs bétonnés, qui renforcent l’enfermement des personnages dans une société fasciste close sur elle-même. La révolte finale s’avère être extrêmement violente, d’une rare intensité pour un film du début des années 70 – le film sera en partie amputé de quelques scènes sanglantes pour le montage cinéma – La séquence du speech final de César et le plan où les singes entassent les cadavres ensanglantés des policiers tués au cours de l’émeute sont particulièrement impressionnants et suscitent un certain malaise, jusque dans le discours final de César, qui incite à la révolution et annonce clairement la fin de la civilisation humaine telle que nous la connaissons (un choix très osé étant donné que César est montré dans le film comme le héros qui parvient à libérer son peuple) : clairement, l’homme ne sera plus le seul maître sur Terre et les singes reprendront leurs droits sur le monde entier ! Malgré une fin très subversive en partie retournée à la demande du réalisateur, on peut encore apercevoir le final et les dialogues originaux voulu par Jack Lee Thompson dans certaines versions du film. Ainsi donc, « Conquest of the Planet of the Apes » semble avoir perdu l’intensité visuelle du chef-d’œuvre de Franklin J. Schaffner pour proposer quelque chose de sensiblement différent, relatant les origines de la révolte des singes et la chute de la civilisation humaine. L’avertissement final du film fait froid dans le dos, surtout pour un film de cette époque, et malgré les coupes drastiques imposées par le studio (qui reprocha la trop grande violence du montage initial de Thompson – il faut rappeler que la franchise des « Planet of the Apes » était destinée à tous les publics), « Conquest of the Planet of the Apes » parvient à conserver sa fureur, son ambiance chaotique et sa grande violence, un film qui reste un peu à part dans une franchise largement malmenée par les choix discutables des producteurs de la Fox.

Alors que Leonard Rosenman et Jerry Goldsmith n’étaient pas disponibles pour écrire la musique de ce quatrième épisode, ce fut finalement le compositeur Tom Scott qui fut choisi pour composer le score de « Conquest of the Planet of the Apes ». Le musicien californien est surtout connu comme un jazzman très actif depuis la fin des années 60 jusqu’aux années 90. Il a pas mal travaillé avec George Harrison, les Beach Boys, Paul McCartney, Steppenwolf, Rod Stewart, Whitney Houston, Barbra Streisand, Blondie, Johnny Mathis, Pink Floyd, Quincy Jones, et sera même l’un des membres fondateurs des Blues Brothers en 1978 – il sera le saxophoniste attitré du groupe – Tom Scott était aussi connu pour son travail au cinéma et à la télévision, incluant des musiques pour les séries « Starsky & Hutch », « Barnaby Jones », « The Streets of San Francisco » ou « Cannon ». « Conquest of the Planet of the Apes » est en réalité sa première participation à un long-métrage hollywoodien en 1972, à seulement 24 ans. C’est grâce à Lionel Newman – alors directeur musical de la 20th Century Fox dans les années 70 - que Tom Scott sera recommandé et engagé auprès du studio pour écrire la musique de « Conquest of the Planet of the Apes », un choix qui s’explique aussi par un budget plus maigre ne permettant pas aux producteurs d’engager des compositeurs plus chers comme Jerry Goldsmith ou Leonard Rosenman. Devant faire face à des délais de composition très court, Tom Scott dû demander des conseils auprès de son mentor Lalo Schifrin, avec lequel il avait déjà collaboré par le passé, en particulier pour la scène finale qui nécessitait une musique de bataille ample et ambitieuse. Inventif et débrouillard, le compositeur livre un score avant-gardiste et expérimental évoquant clairement l’ambiance musicale de la série posée par Goldsmith et Rosenman tout en apportant un semblant de modernité à travers quelques rythmes et sonorités électroniques plus typiques du cinéma des années 70. Hélas, une bonne partie des 38 minutes de score enregistrées par Tom Scott ne sera pas utilisée dans le film, suite au remontage de dernière minute du métrage de Jack Lee Thompson imposé par la Fox afin de diminuer la violence et d’éviter un classement R au cinéma – tous les autres films de la saga ont reçu un classement G tout public – Parmi les changements imposés, la bataille finale a été sévèrement modifiée tout comme le speech final de César, privant ainsi les spectateurs d’une bonne partie du score enregistré initialement par Tom Scott, que l’on peut enfin redécouvrir dans son intégralité grâce à l’album publié par FSM avec le score de « Battle for the Planet of the Apes » de Leonard Rosenman.

Enregistrée avec une formation instrumentale moyenne, le score de « Conquest of the Planet of the Apes » repose avant tout sur un style avant-gardiste et complexe caractéristique de l’univers musical des cinq films de la saga. Pour les besoins du film, Tom Scott a utilisé un orchestre principalement constitué de cuivres et de bois, avec une variété de percussions – incluant un piano préparé – une guitare basse, une guitare électrique et quelques synthétiseurs, sans oublier le daka-de-bello, un instrument conçu par le compositeur lui-même pour le film, une sorte de xylophone en bois dur, utilisé ici pour évoquer les singes. L’orchestre est ici principalement constitué de trombones, cors, trompettes, tuba avec basson, contrebasson, flûtes, flûte à bec, hautbois, cor anglais, clarinettes, clarinette basse, saxophone et un pupitre de percussions regroupant woodblocks, daka-de-bello, timbales, cymbales, caisse claire, tambourin, vibraphone, claves, harpe, batterie, cuica (fameux tambour à friction brésilien), cloches, guiro, triangle et piano préparé, sans oublier les synthétiseurs, la basse et la guitare électrique. Contraint d’oeuvrer avec une formation instrumentale réduite, Tom Scott se montre résolument inventif et livre dès le « Main Title » une ouverture fort prometteuse. Débutant sur un ensemble de percussions exotiques particulières – incluant le daka-de-bello, un piano martelé dans le grave et du piano préparé qui évoquent l’univers primitif et tribal des singes – le morceau se transforme très vite en une étrange marche annonçant la domination des singes par les hommes. Après quelques accords agressifs de cuivres, Tom Scott dévoile ici le thème principal du score aux trompettes à 1:00, reconnaissable à sa mélodie ascendante très présente tout au long du score. L’ostinato primitif du groupe des percussionnistes se prolonge ainsi tout au long de l’ouverture, avec l’ajout d’un saxophone, d’étranges glissandis aigus de synthétiseur (rappelant des sonorités similaires du « Planet of the Apes » de Jerry Goldsmith) et d’une caisse claire martiale qui annonce déjà la musique plus belliqueuse de Leonard Rosenman pour le film suivant, « Battle for the Planet of the Apes ». L’utilisation astucieuse d’une marche introduit subtilement dès le début du film l’idée d’une révolte sociale en marche, qui pourrait bien signifier la fin de la civilisation humaine.

La seconde et dernière partie du « Main Title » dévoile une section non utilisée dans le film, censée évoquer à l’origine les premières scènes avec Armando et César au début de l’histoire. Scott utilise ici les bois de manière plus apaisée et quelques sonorités exotiques/électroniques mystérieuses, alors qu’Armando est obligé de cacher la véritable identité de César. Cette idée est reprise dans « Ape Servitude » où l’on retrouve le thème principal au basson accompagné d’autres bois alors que César apprend que les singes sont réduits à l’état d’esclaves – on retrouve ici des éléments rythmiques repris du « Main Title » - le morceau n’ayant malheureusement pas été retenu pour le film. « Ceasar Sneaks Off » installe une ambiance sombre avec une mélodie plus mélancolique et fragile de flûte à bec pour souligner l’amitié entre Armando et César. Dans « Subjugation Soul », Tom Scott s’essaie à un style rock plus typique des années 70, expérimentant ici autour de la guitare électrique et d’un étrange synthétiseur aux sonorités distordues, évoquant quasiment une voix saturée à travers un haut-parleur à plein volume. Ce morceau de ‘source music’ accompagne la scène où les singes sont électrocutés et instaurent à l’écran une véritable sensation de choc et de violence. Inversement, « Simian Servant School » s’apparente à une pseudo marche comique et pleine d’ironie pour la scène où les humains tentent d’éduquer les singes pour faire d’eux de futurs serviteurs. Scott approche la scène avec une dérision évidente et tourne la séquence en ridicule avec cette marche grotesque dominée par la caisse claire et les percussions, des bois bondissants qui se répondent constamment avec le tuba, la trompette et une mélodie sautillante de flûtes à bec, sans oublier l’utilisation de la guitare électrique durant la coda. Le compositeur se montre ici particulièrement inventif malgré des moyens limités : « Simian Servant School » est une jolie réussite dans l’écriture, témoignant du savoir-faire indéniable de la part du jeune compositeur californien.

« Ape Auction/Armando Dies » fait monter la tension pour la scène où César se fait acheter par le gouverneur Breck, suivi de la séquence du suicide d’Armando durant son interrogatoire. On retrouve ici le thème principal suggérant l’idée de la révolte des singes dans une ambiance plus sombre et nerveuse à l’aide de percussions et de vents un brin plus agressifs. Résolument atonal, « Civil Disobedience » montre quand à lui une facette plus expérimentale de la musique de « Conquest of the Planet of the Apes », assez proche de la musique contemporaine du XXe siècle. La scène de l’électrocution de César (« Electrocution ») permet à Tom Scott de nous offrir un autre passage de cuivres dissonants et agressifs sur fond de rythmes martiaux et d’une utilisation d’un waterphone – là aussi non utilisé dans le film – mais c’est surtout avec « The King is Dead » que la musique prend une toute autre tournure pour la révolte finale des singes à la fin de l’histoire. A noter ici l’emploi des timbales qui suggèrent une tension quasi explosive, tandis que le climax de la révolte est atteint avec le diptyque « Ape Revolt Begins » et l’impressionnant « Revolution ». Le thème principal de la révolte devient ici prédominant, tandis que les percussions s’élancent rapidement dans une nouvelle marche belliqueuse pour le peuple simiesque prêt à prendre le pouvoir sur Terre. On notera ici l’apport des éléments électroniques et d’étranges effets sonores de guitare électrique (vers 4:13) totalement expérimentaux. « Revolution » est quand à lui le meilleur morceau de la partition de « Conquest for the Planet of the Apes », un véritable tour de force musical, entièrement atonal et résolument avant-gardiste. On y découvre d’étranges trilles de cuivres stridents, des clusters barbares des vents, des effets sonores électroniques totalement psychédéliques et même l’utilisation d’une machine à vent. L’écriture de Tom Scott s’inspire clairement ici des expérimentations aléatoires/bruitistes des compositeurs contemporains des années 50 et s’oriente indéniablement vers un style quasi improvisé, notamment dans le groupe des percussionnistes qui s’en donnent à coeur joie – le fait qu’un morceau d’une telle ampleur et d’une telle ambition n’ait pas été utilisé dans le film semble en dire long sur la manière dont la Fox a massacré le film de Thompson au montage final –

« Conquest of the Planet of the Apes » est donc une partition résolument avant-gardiste et plutôt réussie malgré des moyens limités. Le jeune Tom Scott contourne ici le problème et fait preuve d’une inventivité rafraîchissante, mélangeant les timbres sonores avec une grande dextérité, sans atteindre pour autant le génie des précédentes musiques de Jerry Goldsmith et Leonard Rosenman. Le score, honteusement sous-utilisé dans le film, doit impérativement être redécouvert sur l’album publié en 2001 par FSM, couplé avec « Battle for the Planet of the Apes » de Rosenman. Le CD nous permet enfin d’apprécier l’intégralité de la partition de Tom Scott et de son travail instrumental remarquable qui apporte une certaine personnalité musicale au film de Jack Lee Thompson. Décidément, la série des « Planet of the Apes » n’aura eu de cesse d’inspirer grandement chaque compositeur qui a travaillé dessus, le travail de Tom Scott sur ce quatrième film ne dérogeant pas à la règle. Inventive, expérimentale, bruyante, psychédélique et parfois même pleine d’ironie, la musique de « Conquest of the Planet of the Apes » nous invite à partager cette histoire de révolution sociale en marche, où le destin de l’humanité va basculer pour de bon grâce à l’inexorable soulèvement des singes orchestré par César. On se demande parfois ce que le compositeur aurait pu livrer avec des moyens plus conséquents – comme sur les films précédents – mais qu’importe, le résultat est là et la partition de Tom Scott s’avère on ne peut plus réussie, à défaut d’atteindre les cimes de ses prédécesseurs.




---Quentin Billard