1-Il était une fois un riche marchand 2.30
2-Perducas 3.10
3-Dans la tourmente 2.35
4-Le Château de la Bête 3.07
5-Tadums 1.14
6-Le rosier 1.49
7-Départ chez la Bête 3.01
8-La princesse et les lucioles 2.15
9-Premier repas 2.42
10-Cache-Cache 2.15
11-La biche 2.32
12-Une autre valse 2.53
13-Sur le lac gelé 1.50
14-Revenez papa chéri 3.11
15-Chasse et mort de la princesse 4.04
16-Le danger 2.55
17-Pillage 3.50
18-Dieu de la forêt 2.04
19-Perducas contre la Bête 4.57
20-Métamorphose 4.04
21-Epilogue 1.13
22-La Belle et la Bête (générique fin) 4.14
23-Valse Tadum 1.40
24-Dark History Waltz 2.56*
25-Sauras-tu m'aimer 4.39**

*Ecrit par Brian Keane
**Interprété par Yoann Freget
Ecrit par François Welgryn
et Olivier Reine.

Musique  composée par:

Pierre Adenot

Editeur:

Quartet Records QR140/2

Produit par:
Pierre Adenot
Orchestrations:
Pierre Adenot, Mathieu Alvado
Supervision musique:
Varda Kakon
Mixage musique:
Stéphane Reichart
Mixage scoring:
Simon Rhodes
Assistant mixage:
Gautier Carbonneaux
Musique additionnelle,
programmation synthétiseur:
Antonio Gambale
Musique additionnelle:
Brian Keane, David Menke
Montage musique:
David Menke

(c) 2014 Eskwad/Pathé/TF1 Films Production/Studio Babelsberg/120 Films/Canal+/Ciné+/TF1/TMC/Pathé. All rights reserved.

Note: ****
LA BELLE ET LA BÊTE
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Pierre Adenot
Après « Silent Hill » (2006) qui reste à ce jour, et de très loin, le meilleur film de sa carrière, Christophe Gans s’intéresse cette fois à une énième adaptation de « La Belle et la Bête » au cinéma. Ce grand classique, inspiré du conte de fée de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve publié en 1740, a déjà été adapté maintes fois au cinéma, la version la plus célèbre restant à ce jour celle de Jean Cocteau avec Jean Marais en 1946, sans oublier le film d’animation de Disney sorti en 1991. Que pouvait-donc attendre de plus d’une énième transposition de ce conte de fée populaire sur grand écran ? Gans répond finalement à cette question en livrant un film poétique et fantastique empreint d’images oniriques, baroques et surréalistes. L’histoire nous plonge dans la France de 1810. Monsieur de Beaufremont (André Dussollier), un riche marchand, se retrouve ruiné, lui et sa famille, lorsque ses trois navires contenant toutes ses richesses font naufrage. Il est alors contraint de s’installer à la campagne avec ses trois fils, Jean-Baptise (Jonathan Demurger), Maxime (Nicolas Gob), Tristan (Louka Meliava), et ses trois filles, Anne (Audrey Lamy), Clotilde (Sara Giraudeau) et Belle (Léa Seydoux). Cette dernière est la plus jeune de la femme et aussi la plus idéaliste et la plus généreuse. Un jour, le marchand entame un voyage en vu de rapporter de nouvelles affaires à ses enfants et une rose à sa fille Belle, mais en chemin, il se perd dans une tempête de neige et se retrouve égaré dans un château fantastique où règne une ambiance surréaliste. Lorsqu’il décide de cueillir une rose dans le jardin du château, le marchand se retrouve condamné à mort par la Bête (Vincent Cassel), le maître des lieux. S’il n’est pas de retour le lendemain, toute sa famille mourra. Apprenant la condamnation de son père, Belle décide de se sacrifier et de prendre la place de son géniteur au château de la Bête, dont elle devient la prisonnière. Mais contre toute attente, la Bête décide de laisser Belle circuler librement dans le château, à la seule condition qu’elle soit à l’heure tous les soirs pour le dîner. Ce sera l’occasion pour Belle d’apprendre à découvrir la Bête et les secrets de son histoire tragique, celle d’un prince arrogant transformé en une bête sauvage après avoir commis un crime terrible sur sa bien-aimée. Seul l’amour véritable d’une femme pourra rompre le sort et délivrer le prince et les habitants du château de la malédiction du dieu de la forêt.

« La Belle et la Bête » version Christophe Gans, c’est donc 1h50 d’images splendides, d’effets visuels monumentaux – d’une qualité quasiment inégalée pour une production cinématographique française ! – reflétant le travail remarquable de Christophe Beaucarne à la photographie et de Thierry Flamand à la direction artistique. Le film s’impose comme une relecture du conte de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve et du film de Jean Cocteau, avec les moyens techniques des grandes productions modernes. Premier pari risqué pour Gans : permettre au public de redécouvrir le contenu originel du conte de 1740 en tentant d’oublier la version de Disney qui avait imposé dans l’esprit du public des éléments totalement différents du texte original. En ce sens, cette nouvelle mouture 2014 est l’une des premières adaptations fidèles au conte d’origine (malgré là aussi quelques libertés prises par rapport au texte). Deuxième pari risqué : comment éviter la redite après tant d’adaptations de « La Belle et la Bête » au cinéma ? A ce sujet, Christophe Gans répond en puisant son inspiration dans plusieurs types de cinéma, et notamment le cinéma asiatique, celui de Tsui Hark et surtout d’Hayao Miyazaki, influence majeure sur le film, notamment à travers la manière dont Gans filme la forêt sauvage, les décors naturels enchantés et la magie de lieux féeriques. A ce sujet, l’histoire de la biche dorée que l’on croise régulièrement dans le film semble calquée sur le dieu cerf du « Princesse Mononoké » de Miyazaki. Ce n’est d’ailleurs certainement pas un hasard si, dans les deux cas, il est question d’un dieu de la forêt qui veille sur ses habitants. A la dimension écologique du récit, Gans juxtapose aussi une histoire d’amour intemporel dans le couple Léa Seydoux/Vincent Cassel, un couple hélas fort improbable et malheureusement très artificiel. Et c’est là que le bat blesse, car autant le film est une réussite formelle incontestable, autant le métrage déçoit par son scénario inégal et mal ficelé.

Tout d’abord, Gans tente de mélanger plusieurs thèmes de manière maladroite. Ses déclarations aux journalistes à la sortie du film semblent refléter les bonnes intentions du cinéaste, soucieux d’évoquer aussi bien ses préoccupations sur l’écologie que les classes sociales en période de crise économique (la ruine du marchand et de sa famille) et l’amour comme seul remède aux grands maux de notre siècle. Tout cela est bien joli mais a bien du mal à tenir la route à l’écran. Le plus gros problème réside ici dans l’écriture du personnage de Belle campée par une Léa Seydoux inégale, qui n’était certainement pas le choix idéal pour camper Belle à l’écran. L’actrice, connue pour son air bougon un peu désagréable et son regard dur, interprète une jeune Belle assez charmante et pulpeuse mais trop effrontée et distante pour convaincre pleinement. Autre problème de taille : sa relation avec la Bête. La jeune fille est prisonnière du Prince maudit, forcée à dîner tous les soirs avec lui et à repousser ses avances – on notera par ailleurs une certaine tension sexuelle entre les deux individus qui rappelle davantage le film de Cocteau et permet d’oublier l’édulcoration de la version Disney – jusqu’au jour où Belle décide de s’enfuir du château après avoir vexé la Bête en affirmant qu’elle le répugnait. Le monstre finit alors par la rattraper sur un lac glacé, s’étend sur elle…et par un mystère que le film ne parvient nullement à expliquer, le couple est sur le point de s’embrasser avant que Belle ne sombre dans les eaux glacées. Dès lors, pour une raison qui restera inexpliquée dans le film, Belle est devenue soudainement amoureuse de la Bête sans que cela se voit à l’écran. Impossible donc de croire en cet amour factice de conte de fée très mal amené et très mal écrit. A ce sujet, la version Disney de 1991 ou même celle de 2017 étaient beaucoup plus réussies, puisqu’on voyait davantage la Belle et la Bête apprendre à se découvrir et à passer du temps ensemble, là où le film de Gans expédie tout cela en quelques minutes.

Autre élément étrange du film : l’absence quasi totale des autres habitants du château ! Alors que dans le Disney, on prenait le temps de découvrir les habitants sous la forme d’objets vivants, Gans insiste simplement sur ces petites créatures aux grands yeux qui ressemblent à des chiens, superbement animés en numérique mais qui n’apportent rien à l’histoire, si ce n’est de justifier maladroitement quelques scènes pseudo comiques apparemment destinées aux plus jeunes – on nous dit qu’ils vont devenir les meilleurs amis de Belle, mais on ne la voit jamais passer du temps avec eux ! - Mais on ignore toujours où se trouvent les proches du Prince. Le film nous fait d’ailleurs comprendre que ces derniers ont été transformés en statues de pierre géantes, ce qui pourrait ainsi justifier l’ajout de ces monstres de pierre que l’on aperçoit à la fin du film et qui n’apportent rien de plus à l’histoire, même si cela reste une simple supposition, étant donné que rien n’est clairement expliqué dans le film. Ainsi donc, « La Belle et la Bête » est un film malheureusement mal écrit, avec des personnages mal développés et des sous-intrigues injustement lâchées en cours de route. Christophe Gans ne va pas jusqu’au bout de ses idées et se contente de tout miser sur le plan visuel et formel, comme il l’affirmait lui-même aux journalistes de Variety en 2014 : « (…) Je vais surprendre le public en créant un tout nouvel univers jamais exploré auparavant et produire des images d’une qualité sans précédent. » Certes, sur ce plan là, l’objectif est parfaitement atteint, et comme dans « Silent Hill », force est de constater que Gans a de magnifiques idées visuelles. Mais c’est vite oublier que le cinéma, c’est aussi l’art de raconter une histoire, et lorsqu’on s’attaque à un monument comme « La Belle et la Bête », le moins que l’on puisse attendre d’une telle entreprise, c’est une histoire magnifique qui nous tienne en haleine jusqu’au bout. Ici, il y a beaucoup trop d’incohérences et de « plot holes » pour convaincre pleinement. Paradoxalement, « La Belle et la Bête » version 2014 est peut être l’un des plus beaux films que l’on ait vu au cinéma français depuis de nombreuses années, certainement l’un des plus ambitieux et des plus respectueux de nos traditions, mais aussi l’un des plus frustrants.

La partition musicale de Pierre Adenot est à n’en point douter l’un des éléments phare du film de Christophe Gans. Le compositeur lyonnais est connu pour ses nombreuses collaborations aux films de Jean-Pierre Améris (« Le Bateau de mariage », « Les aveux de l’innocent », « Les émotifs anonymes »), d’Elisabeth Rappeneau (« Sapajou contre Sapajou », « L’insaisissable », « Une vie », « Paul et ses femmes ») ou de Sam Karmann (« Kennedy et moi », « A la petite semaine », « La vérité ou presque »). « La Belle et la Bête » représente sa toute première collaboration à un film de Christophe Gans, pour lequel le musicien s’est vu allouer des moyens considérables pour concrétiser sa vision musicale du film. Pour Gans, l’objectif de la musique de son film c’était de « ramener la conte à ses vraies origines dans un univers sonore poétique, européen et classique », d’où le choix judicieux de Pierre Adenot pour accomplir une telle tâche (Alexandre Desplat était initialement pressenti à la musique). Enregistrée avec les 80 musiciens du prestigieux London Symphony Orchestra aux studios d’Abbey Road, la musique de « La Belle et la Bête » s’impose d’emblée comme une partition de très grande qualité, de par la richesse de ses thèmes, ses orchestrations, son classicisme d’écriture européen ou ses idées musicales variées. Le film débute avec « Il était une fois un riche marchand » avec un premier thème de piano délicat associé au marchand campé par André Dussollier, mélodie nostalgique et mélancolique idéale pour débuter le conte de fée avec grâce et poésie. A noter que ce thème est en réalité un segment mélodique issu du superbe thème principal de la Belle et la Bête, très présent tout au long du film et reconnaissable à son tempo de valse élégante, poétique et rêveuse, et qu’Adenot présente partiellement ici dès l’ouverture.

On remarque d’emblée ici la qualité d’écriture de la musique, richement écrite et orchestrée à la manière des grandes partitions classiques d’antan. Le final plus massif et spectaculaire de « Il était une fois un riche marchand » évoque le naufrage des trois navires de Monsieur de Beaufremont au début du film. « Perducas » présente le personnage de l’ignoble individu campé par Eduardo Noriega dans le film, à l’aide de sonorités plus sombres, brutales et menaçantes. A noter ici l’utilisation d’un cymbalum que Pierre Adenot va utiliser à plusieurs reprises dans le film. Si « Perducas » et « Dans la tourmente » se distinguent par leurs couleurs instrumentales sombres annonciatrices du drame qui se joue sous nos yeux (la ruine de la famille du marchand, l’endettement de Maxime auprès du sinistre Perducas), « Le château de la Bête » introduit un motif de 5 notes sombres et furtives associées au château de la Bête. Le morceau se distingue par ses harmonies sombres et mystérieuses, l’utilisation d’un clavecin et d’instruments plus graves (contrebasses, violoncelles, bassons). A noter à 2:16 le retour du thème introductif du père de « Il était une fois un riche marchand » joué ici par une boîte à musique faussement innocente, alors que le marchand pénètre dans le château. Dans « Tadums », Adenot introduit un autre thème, mélodie plus légère et espiègle associé aux petites créatures aux grands yeux qui hantent le château et se cachent dès que quelqu’un se trouve près d’eux. Le thème se distingue ici par ses notes bondissantes de cymbalum (à 0:10) et ses orchestrations riches et colorées – reprise dans le duo clarinette/basson à 0:52 – Le motif sinistre du château est cité brièvement vers le début de « Le Rosier » (à 0:15 à la clarinette basse) alors que le marchand s’aventure dans le jardin et tente de cueillir une rose blanche avant de tomber nez à nez avec la Bête. A 1:28, Adenot présente un autre motif aux trombones/contrebasses/clarinette basse, mélodie de 5 notes menaçantes et sombres évoquant l’aspect sauvage et dangereux de la Bête.

« Départ chez la Bête » résonne de manière quasi funèbre, alors que le marchand revient chez lui et annonce à ses enfants qu’il va devoir repartir chez la Bête, sous peine de quoi tout le monde mourra. A 0:39, Adenot dévoile enfin le thème principal à la harpe, reconnaissable à la tête de 3 notes de la mélodie, thème associé dans un premier temps à Belle, mais qui évoquera par la suite sa romance avec la Bête. Le compositeur cite même furtivement le motif menaçant du château à 1:57. Le thème de Belle est ensuite repris de manière déterminée aux cuivres sur fond de percussions martiales lorsque la jeune fille s’élance sur son cheval pour prendre la place de son père auprès de la Bête. « La Princesse et les lucioles » dévoile un autre thème-clé de « La Belle et la Bête », une mélodie gracieuse et mélancolique d’une dizaine de notes présentée ici par un piano délicat et rêveur, associé dans le film aux mystérieuses lucioles magiques qui vont révéler à Belle la vérité sur le passé de la Bête. A noter la façon dont le motif sinistre du château vient interrompre ici le thème poétique des lucioles pour nous ramener dans la dure réalité : la Belle est désormais prisonnière de la Bête. Même son thème, repris lentement aux cordes à 1:35, paraît maintenant plus réservé, plus dramatique et amer. « Premier repas » accompagne la scène du premier repas de la jeune fille et du maître des lieux. Adenot développe le thème de Belle (à la flûte notamment) dans un univers sonore plus sombre et inquiétant, à mi-chemin entre Bernard Herrmann. « Cache-Cache » développe quand à lui le motif espiègle et fantaisiste des petites créatures qui deviennent les compagnons timides de Belle au château, avec l’apport de choeurs évoquant clairement Danny Elfman.

On découvre progressivement le passé du Prince dans « La Biche », avec une très belle allusion au thème principal de Belle, joué ici par un basson soliste élégant. On devine dès lors que ce thème ne se limite pas simplement à la jeune fille campée par Léa Seydoux mais qu’il aura aussi un rapport avec le Prince/La Bête, une façon astucieuse pour le compositeur de réunir les deux personnages. Le thème est aussi repris dans « Une autre valse », accompagnant une danse entre la Prince et la Princesse au cours d’un flash-back. On devine ici l’aspect romantique de ce conte de fée dans cette mélodie de valse élégante et plus européenne d’esprit – curieusement, la mélodie rappelle les premières notes d’un des thèmes du « Scherzo Fantastique » opus 25 de Josef Suk – C’est aussi l’une des premières fois où Pierre Adenot présente enfin son thème dans son intégralité, avec sa partie B qui est en fait le thème du père entendu au tout début du film (la boucle étant bouclée). « Revenez papa chéri » évoque la lamentation de Belle à son retour chez elle, alors que son père agonise. Dans « Chasse et mort de la princesse », on découvre enfin comment le Prince est devenu la Bête après avoir commis un crime terrible. Les choeurs apportent ici un éclairage dramatique saisissant à cette scène, ponctué de plusieurs allusions thématiques (notamment au château et son sortilège maléfique, dans un puissant tutti orchestral à 3:36). « Pillage » nous amène au dernier acte du film avec le retour des sonorités menaçantes de Perducas et une partie action belliqueuse très réussie, reprise des dernières mesures de « Perducas ». L’affrontement final (« Perducas contre la bête ») permet à la partition d’Adenot d’atteindre un climax dramatique saisissant avec son écriture orchestrale plus massive et puissante, débouchant sur le monumental « Métamorphose » pour l’attaque des statues géantes à la fin du film. Le morceau se termine par ailleurs sur des choeurs féeriques de toute beauté, et une dernière reprise du thème magique des lucioles au piano à 3:28, alors que Belle fait ressusciter la Bête dans l’eau magique.

Pierre Adenot signe donc une partition magnifique et très réussie pour « La Belle et la Bête », probablement l’une des plus belles musiques écrite pour une adaptation cinématographique de ce célèbre conte français du XVIIIe siècle, dans la continuité du travail de Georges Auric sur le film de 1946 – le travail d’Alan Menken sur le film Disney de 1991 étant finalement assez différent, composé dans un autre style – La musique d’Adenot est un ravissement musical de tous les instants, avec ses thèmes d’une grande richesse, ses orchestrations classiques luxuriantes et ses idées musicales agréables et maîtrisées. La musique reflète le savoir-faire impressionnant d’un compositeur injustement sous-employé au cinéma français, qui trouve enfin un projet à la hauteur de son talent et nous offre l’une de ses plus belles partitions pour le cinéma. On espère dorénavant que Pierre Adenot saura trouver d’autres projets aussi amples et ambitieux, qui lui permettront d’aller encore plus loin et de nous offrir de futures partitions aussi passionnantes et aussi inspirées !



---Quentin Billard