1-Juvy 2.19
2-Adonis 2.27
3-Meeting Rocky 4.02
4-Conlan 1.28
5-Grip 2.05
6-First Date 2.30*
7-Moving in With Rocky 1.20
8-Breathe 2.27
9-Front Street Gym 3.21
10-The Sporino Fight 4.34
11-Shed You 2.40
12-I Got You 1.02
13-Rocky is Sick 2.17
14-Caught in the Shadow 1.20
15-If I Fight, You Fight 4.54
16-Boxing Shorts 1.43
17-Conlan Fight 6.37
18-You're a Creed 4.26*
19-You Can See The Whole
Town From Here 2.11*/**
20-End Credits - Creed 3.08
21-Creed Suite 2.36

*Contains interpolations of
"Gonna Fly Now"
written by Bill Conti.
**Contains interpolations of
"Going the Distance"
written by Bill Conti
"E Cosi' Per Non Morire"
written by Luciano Beretta, Elide Suligoj.

Musique  composée par:

Ludwig Göransson

Editeur:

Sony Classical 88875180352

Album produit par:
Ludwig Göransson
Producteur exécutif album:
Ryan Coogler
Score écrit et produit par:
Ludwig Göransson
Monteur musique:
Ronald J. Webb
Mixage et enregistrement score:
Chris Fogel
Sound design score:
Chris Lane
Orchestrations:
Jeff Atmajian, Henri Wilkinson,
Erik Arvinder, Per Gunnar Juliusson

Opérateur ProTools:
Kevin Globerman
Assistant mix:
John Chapman
Supervision musique:
Gabe Hilfer

Artwork and pictures (c) 2015 Metro-Goldwyn-Mayer Pictures Inc. All rights reserved.

Note: ****
CREED
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Ludwig Göransson
Révélé en 2013 avec « Fruitvale Station » récompensé du Grand prix du jury au Festival de Sundance, le réalisateur Ryan Coogler est choisi deux ans plus tard pour tourner « Creed », un spin-off de la série des « Rocky » basé cette fois-ci sur Adonis Johnson (Michael B. Jordan), le fils d’Apollo Creed, l’un des meilleurs boxeurs que le monde ait jamais connu, décédé tragiquement le 31 août 1985 à 42 ans face au colosse russe Ivan Drago (vu dans le film « Rocky IV »). Le film débute sur la jeunesse d’Adonis en 1998 dans un centre de détention pour mineurs. Le jeune garçon n’a jamais connu son père, ce grand champion de boxe qui est décédé bien avant sa naissance. Malgré cela, Adonis se sent attiré par la boxe et fait la connaissance de Mary Anne Creed (Phylicia Rashad), qui fut l’épouse d’Apollo Creed et qui lui propose de venir habiter chez elle. A l’âge adulte, Adonis annonce finalement à Mary Anne qu’il souhaite quitter la maison pour se rendre à Los Angeles et devenir boxeur amateur. Peu de temps après, Adonis va voir de nombreux entraîneurs mais aucun n’accepte de le former, persuadé qu’il n’a pas le talent ni la volonté requise pour devenir boxeur. Tentant le tout pour le tout, Adonis se rend ensuite à Philadelphie où il rencontre Rocky Balboa (Sylvester Stallone), ancienne star de la boxe et plusieurs fois champion du monde des poids lourds, qui fut un grand ami de son père Apollo Creed. Réalisant qu’Adonis est le fils d’Apollo, Rocky, qui vit désormais seul, accepte finalement d’entraîner le jeune homme. Lorsque ce dernier sort vainqueur d’un premier match, Rocky réalise qu’Adonis possède un grand potentiel et poursuit son entraînement avec le jeune homme. Peu de temps après, Rocky est contacté par le manager du poids mi-lourds anglais Ricky Conlan, qui a défrayé la chronique avec ses ennuis judiciaires. Lorsque Conlan apprend qu’Adonis est le fils d’Apollo Creed, il y voit une opportunité de se ressaisir et de prouver à tous qu’il est le grand champion des poids mi-lourds. Après y avoir longuement réfléchi, Rocky et Adonis acceptent le combat contre Ricky Conlan, à la seule condition qu’Adonis prenne finalement le nom de son père : « Creed ».


UN FILM COUP DE POING

La saga « Rocky » a connu des hauts et des bas, car après trois films de grande qualité entre 1976 et 1982, « Rocky IV » (réalisé par Stallone en 1985) est souvent considéré comme un nanar de propagande U.S. typique de l’ère reaganienne, tandis que « Rocky V », qui sort en 1990, est une solide déception largement boudée par le public (ce sera l’opus le moins rentable de toute la franchise!). Il faudra finalement attendre 2006 pour que Stallone reprenne les rennes de la prestigieuse saga qui a fait de lui une star incontournable du cinéma d’action américain (au même titre que la franchise des « Rambo ») en réalisant « Rocky Balboa », dans lequel Rocky, désormais retiré du monde de la boxe, accepte de faire un dernier match à 60 ans. Le film est un succès inattendu et reste considéré comme l’un des meilleurs épisodes de la franchise. Dix ans plus tard, « Creed » sort finalement sur nos écrans et continue la saga « Rocky » en s’intéressant cette fois-ci à Adonis, le jeune fils d’Apollo Creed. Sous ses airs de spin-off un brin opportuniste, « Creed » est bien une vraie suite de « Rocky ». On y retrouve un Stallone vieillissant, qui a pris sa retraite et passe désormais du temps dans son restaurant de Philadelphie, le Adrian’s (en souvenir de sa femme décédée) où il vit seul (son meilleur ami Paulie est mort lui aussi). Le film prend le risque d’égratigner le mythe de Rocky Balboa en nous montrant cet éternel héros prolétaire du cinéma américain des années 70/80 comme une sorte de grand-père à bout de souffle usé par des années passées sur le ring. Le film va même plus loin puisque c’est la première fois qu’on nous montre Rocky malade, lorsque ce dernier apprend qu’il est atteint d’un cancer et doit suivre une chimiothérapie assez douloureuse.

Mais bien loin de vouloir se vautrer dans le morose, le mélodrame ou le morbide, « Creed » est avant tout un film centré sur la transmission du savoir et l’héritage familial : peut-on réussir dans l’avenir lorsqu’on est le fils d’une très grande célébrité du passé ? Telle est la question que semble poser Ryan Coogler qui retrouve pour l’occasion le jeune Michael B. Jordan de « Fruitvale Station », acteur déjà révélé par « Chronicle » de Josh Trank en 2012. On a bien du mal à accepter de voir un nouvel acteur prendre ici la place de Rocky, mais très vite, on réalise que le film délivre un message très fort sur la volonté de se battre mutuellement pour vaincre les épreuves de la vie : la complicité qui naît progressivement entre Creed et Rocky dans le film est très belle et forcément inspirante. Rocky devient alors une figure paternelle touchante pour un jeune homme qui n’a jamais connu son géniteur ultra célèbre. De son côté, Creed devient en quelque sorte le fils que Rocky – qui n’a plus revu son propre fils depuis des années – rêverait d’avoir. Le message devient finalement très clair, lorsque l’un explique à l’autre qu’ils forment désormais une vraie famille. Et lorsque la maladie tombe sur Rocky tel un couperet tranchant, c’est au tour d’Adonis d’aider le vieux Rocky à se battre pour reprendre le contrôle de sa vie.

Transmission de savoir et passage de relais d’un vieux à un jeune, puis d’un jeune à un vieux, « Creed » est un film vibrant et très inspirant dont le message forcément positif nous va droit au coeur, sans jamais verser dans le pathos ou le mielleux. Stallone parvient même à apporter une certaine épaisseur à son personnage bien loin des clichés hollywoodiens, un nouvel exploit de la part du comédien après le succès de « Rocky Balboa » en 2006. Évidemment, il y a toujours quelques codes incontournables et quelques stéréotypes obligatoires – l’histoire d’amour entre Adonis et la belle Bianca, qui fait écho aux amours de Rocky et Adrian dans le passé – mais le tout est réalisé avec une telle passion et une telle volonté qu’on ne peut qu’apprécier ce film touchant et parfois dur, qui délivre un message assez sain sur l’idée de se battre pour accomplir ses rêves et sa destinée. Niveau réalisation, Coogler fait un travail efficace mais sans brio particulier, sans aucun artifice. A noter néanmoins une scène quasi anthologique durant laquelle Adonis et des gamins du quartier courent sous la fenêtre d’hôpital de Rocky pour lui redonner de l’espoir et l’aider à lutter contre son cancer : scène d’une puissance émotionnelle incroyable, entièrement portée par l’excellente musique originale du film ! Quand à Stallone, on ne peut qu’applaudir l’acteur qui, conscient que le temps passe, réalise qu’il n’a plus le physique pour pouvoir remonter sur le ring et jouer à nouveau le boxeur qu’il était autrefois lorsqu’il avait 40 ans de moins. C’est ce qui rend le film encore plus émouvant. Pour finir, on appréciera aussi l’incroyable performance de Michael B. Jordan qui tient là l’un des meilleurs rôles de sa carrière, très convaincant : on sent en lui une vraie rage de vaincre, une volonté en acier trempée, une envie d’aller jusqu’au bout par n’importe quel moyen. Et c’est tout cela qui fait de « Creed » une très bonne surprise et l’un des meilleurs films de la saga « Rocky », assurément. On attend désormais le deuxième épisode avec une certaine impatience !


UNE PARTITION INSPIRÉE...COMME LE FILM !


La musique de « Creed » a été confiée au compositeur suédois Ludwig Göransson, qui retrouve ici le réalisateur Ryan Coogler deux ans après « Fruitvale Station » (2013). Göransson est le troisième compositeur à œuvre sur un film de la saga « Rocky » après plusieurs partitions de Bill Conti et une, plus électronique, de Vince DiCola pour « Rocky IV » en 1985. A la première écoute du score de « Creed » dans le film, impossible de ne pas se laisser transporter par le travail de Göransson qui livre une composition étonnamment classique et orchestrale, dans la continuité des travaux de Bill Conti sur les anciens films de la franchise. Le film débute pourtant de façon hésitante avec « Juvy », jusqu’à ce que quelques notes gracieuses et mélancoliques de piano à 1:49 ne viennent dévoiler le début du nouveau thème principal associé à Adonis Creed dans le film. Le thème principal est clairement ici l’attraction majeure du score de « Creed » : très présent tout au long du film, il reste indissociable du personnage campé par Michael B. Jordan et apporte ce sentiment de détermination, de courage, de bravoure et de dépassement de soi que l’on est en droit d’attendre d’un tel sujet. Sa reprise exaltée dans « Roonis » fait clairement plaisir à entendre : Göransson orchestre le thème, partagé cette fois-ci aux cordes, aux cuivres et au piano avec quelques éléments électroniques modernes. Le final plus martial et guerrier de « Roonis » annonce clairement la couleur : Adonis va se battre contre toutes les épreuves pour accomplir son rêve et devenir un grand boxeur, même si personne ne veut de lui !


ANALYSE DE LA MUSIQUE


« Meeting Rocky » marque la rencontre entre Adonis et Rocky vers le début du film à Philadelphie. L’ambiance est ici plus intime, plus minimaliste, avec quelques guitares et des cordes nostalgiques. Un cor solitaire apparaît vers 2:11 pour évoquer les souvenirs de Rocky sur sa vie passée. On notera ici la qualité des orchestrations : Ludwig Göransson démontre un talent sûr pour l’écriture orchestrale et privilégie chaque pupitre avec un savoir-faire évident : dommage cependant que, sur l’album, la musique soit gâchée par l’intervention de dialogues tirés du film totalement inutiles, un fait ridicule qui plombe l’écoute sur l’album, comme cela arrivait parfois sur certains albums de musique de film des années 90 – c’est franchement idiot : si quelqu’un veut entendre la musique avec les dialogues, pourquoi ne pas l’écouter directement dans le film ??? - Dans « Conlan (Redemption) », le compositeur met les bouchées doubles à l’aide d’un morceau plus belliqueux à grand renfort de percussions martiales, de cuivres musclés et de choeurs pour la scène du reportage sur Ricky Conlan vers le début du film. A noter que, pour les besoins du film, Göransson a aussi écrit quelques passages de type hip-hop/r’n b pour mieux évoquer la culture afro-américaine du film, comme dans « Grip (Interlude) », « Breathe (Interlude) » ou « Shed You (Interlude) », qui utilisent les talents des solistes Tessa Thompson, Sam Drew et Moses Sumney. On appréciera d’ailleurs « Grip » et son côté jazz/funky qui nous renvoie clairement aux années 70, et qui sont en fait interprétées dans le film par Bianca (Tessa Thompson), qui est une chanteuse de bar.

« First Date » dévoile le thème romantique pour Adonis et Bianca, mélodie hésitante de piano et cordes de toute beauté, gracieuse et délicate, jouée tout en retenue pour évoquer les sentiments d’Adonis pour la jeune chanteuse. On appréciera par ailleurs la reprise du thème d’Adonis au cor à 1:50, un thème qui, à l’instar des chansons originales écrites par Göransson, semble lui aussi surgir d’un film des années 70 grâce à son écriture, ses harmonies et son instrumentation. Impossible aussi de ne pas mentionner à 2:14 le retour du célèbre thème de « Rocky » de Bill Conti, « Gonna Fly Now », que Göransson cite à plusieurs reprises dans le film. Dans « Moving in with Rocky », le thème de Creed est repris au piano avec l’apport d’éléments électroniques modernes type r’n b, une vraie réussite puisque le compositeur parvient à osciller merveilleusement entre la tradition de la musique symphonique et les touches électroniques plus modernes avec un savoir-faire remarquable. Avec « Front Street Gym », on arrive au premier moment fort de la partition de « Creed », durant la première séquence où Rocky emmène Adonis s’entraîner et faire de la gym dans la rue. Respectant la tradition des séquences de montage d’entraînement dans la saga, Ludwig Göransson nous livre ici une première variation musclée du thème principal, énergique, déterminé et puissant. On ressent ici une vraie rage de vaincre, notamment dans l’emploi de cuivres puissants, guerriers et héroïques : un grand moment dans la musique de « Creed » !

La première scène de match de boxe est illustrée dans « The Sporino Fight ». On notera ici l’apport indispensable des percussions guerrières qui viennent renforcer la tension de l’affrontement avec une énergie et une puissance remarquable, accompagnées d’éléments électroniques et de cordes nerveuses, sombres et incisives, où le thème d’Adonis n’est jamais très loin, jusqu’au final triomphant et grandiose de la fanfare à 3:58 pour la victoire du jeune boxeur. Dans « Rocky is Sick », Adonis apprend la terrible nouvelle de la maladie de Rocky, atteint d’un cancer. L’ambiance devient plus mélancolique, plus résignée. Göransson parvient à éviter de sombrer dans le mélodrame mais préfère opter pour une approche minimaliste et touchante de toute beauté dans le film, reprenant ici de manière bouleversante le célèbre thème de Rocky composé par Bill Conti au piano sur fond de cordes douces, suivi du thème d’Adonis joué par un cor solitaire. Si vous avez adoré « Front Street Gym », vous allez prendre une claque monumentale avec LE morceau de la partition de « Creed » : « If I Fight, You Fight (Training Montage) ». Il s’agit de cette scène anthologique où Adonis et les jeunes du quartier courent dans la rue jusque devant la chambre d’hôpital de Rocky pour l’inciter à se battre contre la maladie. Le thème d’Adonis est développé ici par des cuivres et des choeurs féminins aigus de toute beauté, absolument somptueux, sur fond de rythmes martiaux.

Ici aussi, il y a un côté très années 70 dans l’écriture de Göransson : on pense non seulement à Bill Conti, bien sûr, mais aussi à Ennio Morricone, et notamment à travers l’utilisation des voix et d’un rythme qui pourrait presque faire penser aux musiques de western-spaghetti des années 70. Rares sont les compositeurs à avoir su évoquer avec une telle puissance l’envie de réussite et la rage de vaincre absolue d’un personnage dans un film, mais c’est bien ce que nous fait ressentir « If I Fight, You Fight », avec son utilisation incroyable des voix et son crescendo dramatique ultra puissant et monumental à l’écran, jusqu’aux choeurs à 3:56 qui chantent le thème guerrier d’Adonis à la manière du « Gonna Fly Now » de Bill Conti en 1976 (« fighting hard, climbing strong, fighting harder ») : un pur moment d’anthologie du cinéma américain moderne comme on en voit rarement de nos jours (rien que cela !). La musique se calme le temps d’un « Boxing Shorts » plus intime, où l’on retrouve le thème secondaire d’Adonis lié au souvenir de son père, que l’on entend à quelques reprises dans le film, souvent juxtaposé au thème principal. Il intervient ici pour la scène où Mary Anne remet à Adonis le short ayant appartenu à son mari. Enfin, le duel final contre Conlan débute dans les 6 minutes enragés et guerrières de « Conlan Fight ». On retrouve ici les percussions belliqueuses et agressives de « The Sporino Fight » mais avec un ton plus sombre et intense. Le duel va s’avérer beaucoup plus difficile et l’issue incertaine – à noter le retour du thème familial d’Adonis vers 2:08 – On retrouve aussi de nombreuses variations épiques et passionnées autour du thème d’Adonis sous la forme d’une fanfare guerrière déterminée, accompagnée de choeurs épiques.


UNE CONCLUSION EN FANFARE !


C’est donc tout naturellement que le duel se termine sur le somptueux « You’re A Creed », autre moment anthologique du score où Göransson reprend le superbe « Going the Distance » de Bill Conti et sa fanfare reconnaissable, accompagnée ici de rythmiques électroniques modernes. Le morceau se termine sur une superbe juxtaposition du thème d’Adonis sur le thème de Conti, la boucle étant bouclée, Rocky et le jeune Creed ayant tous deux accomplis leurs objectifs à la fin du film et atteint leur rédemption. Le thème de « Gonna Fly Now » de Conti est repris entièrement de façon nostalgique au cor puis au piano dans « You Can See the Whole Town From Here » alors qu’Adonis et Rocky montent les marches à la fin du film pour observer ensemble la ville au loin. Ludwig Göransson conclut finalement le film sur le superbe « End Credits - Creed » et « Creed Suite » où il reprend et développe le thème principal de façon triomphante avec l’apport de touches électroniques modernes de type hip-hop/R’N B, avant de se conclure sous la forme d’une fanfare victorieuse à la fin de « Creed Suite ». Ludwig Göransson frappe donc fort avec sa somptueuse partition pour « Creed » et se paie carrément le luxe d’écrire l’une des meilleures musiques de film de l’année 2015 et aussi l’un des meilleurs thèmes de cinéma que l’on ait entendu depuis bien longtemps, probablement amené à devenir un classique instantané au fil des années, comme le fut à son époque « Gonna Fly Now » de Bill Conti pour les anciens films de « Rocky ». La musique est impeccable et incroyablement puissante et poignante sur les images, mais l’écoute sur l’album est grandement recommandée afin de pouvoir apprécier toutes les nuances et tous les détails d’une solide partition que l’on pourrait qualifier en un mot : anthologique !



---Quentin Billard