1-Survival Of The Fittest 2.24
2-Baby Brother 3.58
3-Welcome To Baby Corp 3.12
4-You Can't Get Away
From Johnny Law 2.11
5-We Can Buy A Bouncy House 3.18
6-Super Colossal Big
Fat Boss Baby 1.11
7-Barfmitzvah 2.11
8-Toodaloo Toilet-Head! 4.02
9-I Wish You Were Never Born 2.53
10-Puppy Co. 3.27
11-You Want To Hug Me,
Don't You? 3.20
12-Arrrggh 2.01
13-Francis Francis 4.19
14-You're Fired 4.28
15-Upsies! I Need Upsies! 1.44
16-Love 5.17
17-Go Get Yourself A Horse 2.19
18-What The World Needs
Now Is Love 4.15*
19-Cheek To Cheek 5.01**
20-(Every Time I Turn Around)
Back In Love Again 4.40***

*Interprété par Missi Hale
Ecrit par Burt Bacharach et Hal David
Produit par Hans Zimmer
**Interprété par Fred Astaire
Extrait du film "Top Hat"
***Interprété par L.T.D.

Musique  composée par:

Hans Zimmer/Steve Mazzaro

Editeur:

Back Lot Music BLM 681

Album produit par:
Hans Zimmer, Steve Mazzaro
Direction de la musique pour
DreamWorks Animation:
Sunny Park
Musique additionnelle:
Conrad Pope
Score Wrangler:
Bob Badami
Monteur musique:
Shannon Erbe
Mixage score:
Nathaniel Kunkel
Orchestrations:
Oscar Senen, Joan Martorell
Services de production musicale:
Steven Kofsky
Superviseur production score:
Charlene Ann Huang
Consultant technique score:
Chuck Choi
Ingénieur technique score:
Stephanie McNally
Monteur score:
Adam Miller
Overdubs score enregistrés par:
Rupert Coulson
Supervision overdubs score:
Matt Dunkley
Assistant technique score:
Derrick Werlé
Design instrument digital:
Mark Wherry
Equipe sampling:
Taurees Habib, Raul Vega,
Drew Jordan

Managers studio:
Shalini Singh,
Remote Control Productions

Manager musique:
Tori Fillat
Coordination musique:
Sebastien Christie
Assistant exécutif d'Hans Zimmer:
Cynthia Park
Music clearances:
Julie Butchko
Music business affairs:
Kevin Breen, Philip Cohen,
Emily Morchower

Consultant musique:
Peter Asher
Direction pour Back Lot Music:
Mike Knobloch
Business affairs Back Lot Music:
Tanya Perara
Directeur de production
pour Back Lot Music:
Jake Voulgarides
Manager marketing
pour Back Lot Music:
Nikki Walsh

Artwork and pictures (c) 2017 DreamWorks Animation. All rights reserved.

Note: ***1/2
THE BOSS BABY
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Hans Zimmer/Steve Mazzaro
« The Boss Baby » est le nouveau long-métrage d’animation de Tom McGrath sorti en 2017, cinéaste plus connu pour avoir réalisé la série des « Madagascar » et l’excellent « Megamind » pour DreamWorks. L’histoire est racontée en flashback par Tim Templeton, qui se souvient de son enfance chez ses parents lorsqu’il avait 7 ans, alors qu’il était fils unique et adoré par son père Ted et sa mère Janice. Tim vivait dans un monde imaginaire où il devenait un héros et sauvait ses parents tout en prenant l’habitude de recevoir ses câlins et ses histoires avant de dormir. Mais un jour, tout bascule lorsqu’un bébé qui porte un costard et une mallette d’homme d’affaire débarque dans la rue en taxi et arrive à la maison : le bébé s’appelle Theodore Lindsey (Alec Baldwin) et devient le petit frère de Tim, au grand dam du jeune garçon. Dès lors, Tim constate que ses parents passent beaucoup moins de temps avec lui tandis que le bébé reçoit toute l’attention de ses parents, ce qui provoque la jalousie et le dédain de Tim.

Ce dernier remarque aussi que le « boss baby » se comporte bizarrement, jusqu’au jour où il découvre qu’il parle comme un adulte. Tim tente alors d’enregistrer son petit frère pour révéler tout ce qu’il sait à ses parents, mais la situation dégénère et Tim se retrouve puni dans sa chambre. Peu de temps après, le boss baby vient rendre visite à Tim et lui révèle la vérité : il vient d’un endroit qui s’appelle « Baby Corp. » où des enfants avec un esprit d’adulte travaillent pour maintenir l’amour des bébés dans toutes les familles du monde entier. Mais ils doivent faire face à la concurrence de leur principal rival, « Puppy Co », qui fabrique des chiots qui sont progressivement envoyés pour remplacer les bébés dans les familles. Boss Baby a été envoyé en mission pour découvrir quel est le mystérieux nouveau chiot sur lequel travaille Puppy Co depuis des années et qui risque de détruire la suprématie de Baby Corp. Dès lors, Baby Boss passe un marché avec Tim, qui accepte de l’aider à accomplir sa mission, en échange de quoi le bébé quittera la maison, permettant ainsi à Tim de retrouver l’amour exclusif de ses parents.


UN FILM D’ANIMATION SYMPA MAIS ASSEZ TERNE


« The Boss Baby » repose avant sur un concept original et intéressant : un jeune garçon de 7 ans qui voit sa vie bouleversée par l’arrivée d’un petit frère qui s’apparente à un chef d’entreprise en couche culotte. On raconte que Tom McGrath, le réalisateur, aurait eu cette idée après avoir lu le livre éponyme de Marla Frazee publié en 2010, et s’inspirant de sa propre jeunesse : McGrath avait effectivement un frère plus âgé à la maison et se considérait alors comme le « baby boss » de la famille. Pour concevoir ce long-métrage, Tom McGrath décida d’opter pour un look plus proche des films d’animation des années 60, en évitant d’accentuer le réalisme comme cela se fait trop souvent de nos jours. Le résultat est plutôt intéressant, avec une animation de grande qualité, des graphismes très colorés et des personnages plutôt attachants.

Néanmoins, on a bien du mal à rentrer dans cette histoire d’enfant-chef d’entreprise qui semble plutôt grotesque et peu crédible, et malgré toutes les bonnes idées d’un scénario assez farfelu – incluant même une allusion amusante à une scène mythique au début de « Raiders of the Lost Ark » de Spielberg ou à « The Exorcist » - « The Boss Baby » est à des années lumières de la qualité des premiers « Madagascar » ou de « Megamind ». Le film a pourtant de bonnes intentions, car derrière l’éternel message sur la famille et l’amour des parents, « The Boss Baby » dresse une critique séduisante sur le monde de l’entreprise et de la compétition dans le monde du travail. Les scènes où le boss baby dupe ses parents durant les 20 premières minutes sont étonnamment satiriques pour une production animée DreamWorks.

Le film est aussi un hommage évident à l’imagination juvénile et au monde de l’enfance, avec des scènes aux graphismes volontairement kitsch évoquant les univers imaginaires de Tim. « The Baby Boss » opte ainsi pour un mélange entre satire plus adulte et réflexion sur l’enfance mais en hésitant constamment entre les deux. Il manque un véritable parti pris dans la mise en scène de Tom McGrath qui aurait certainement permis de mieux rééquilibrer la balance. Évidemment, il reste les scènes de course poursuite déjantées, les nombreuses touches d’humour, les séquences d’action énormes et les moments plus touchants, sans parler d’un happy-end finalement très convenu et un peu niais (le fils unique égoïste qui se découvre enfin une âme de grand frère). Mais tout cela n’empêche pas « The Boss Baby » d’être un film mineur des studios DreamWorks, qui nous ont pourtant habitué à des films un peu plus ambitieux et bien plus passionnants. On s’imagine sans mal qu’ils feront probablement mieux la prochaine fois ?


HANS ZIMMER DE RETOUR DANS L’ANIMATION


Le compositeur teuton retrouve son complice habituel des studios Remote Control, Steve Mazzaro, avec lequel il co-écrit la musique de « The Boss Baby », épaulé par Conrad Pope, plus connu en tant qu’orchestrateur à Hollywood (Pope est crédité à la musique additionnelle du film). Zimmer n’en est pas à son premier coup d’essai puisqu’il a déjà écrit les musiques d’anciens films d’animation DreamWorks, à commencer par « Prince of Egypt » en 1998, suivi de « The Road to El Dorado » (2000), « Spirit » (2002), Shark Tale » (2004), « Madagascar » (2005), « Kung Fu Panda » (2008), « Madagascar 2 » (2008), « Megamind » (2010), « Kung Fu Panda 2 » (2011), « Madagascar 3 » (2012) et « Kung Fu Panda 3 » (2016). Le score de « The Boss Baby » s’avère être dans la parfaite continuité des travaux de Zimmer sur « Madagascar » et « Megamind » : on y retrouve la même patte orchestrale, la même dérision et une inventivité assez délirante et un sens assumé de la fantaisie, et ce dès l’ouverture du film, « Survival of the Fittest ». Le score repose sur un thème principal dévoilé brièvement aux cors dès 0:08. Ce thème, énergique et sautillant dans sa version initiale (à la clarinette vers 0:45 sur fond d’arrangements vocaux kitsch), est régulièrement transformé en thème d’aventure héroïque cuivré tout au long du récit.


ANALYSE DE LA MUSIQUE


Le thème principal de « The Boss Baby » évoque dans le film la relation entre Tim et son petit frère le baby boss. Zimmer s’amuse ici à jouer sur une série de variantes de la mélodie avec les vocalises « doo-wap » kitsch et les claquements de mains évoquant la musique lougne des années 60, comme il le fit déjà dans « Madagascar ». On appréciera la façon dont Zimmer et son équipe passent d’une version à une autre de façon totalement farfelue avec une certaine liberté de ton, d’autant que la mélodie est suffisamment malléable pour être constamment réadaptée tout au long de l’aventure. A ce sujet, le score de « The Boss Baby » est un vrai patchwork de styles musicaux et d’ambiances toutes plus contrastées les unes que les autres, à la limite de la schizophrénie. Visiblement, Zimmer, Mazzaro, Pope et tous leurs collègues se sont amusés comme des petits fous en bossant sur ce film et le résultat est éminemment fort plaisant à écouter, dans le film comme sur l’album ! « Baby Brother » reprend le thème dans sa version sautillante light rock/pop kitsch au piano – on croirait alors réentendre le fameux thème de « Madagascar » ! - avant d’être interrompu par une envolée orchestrale massive et un passage funky rétro tendance années 70, pour l’arrivée du petit frère en costard cravate et attaché-case.

Et c’est ainsi que la musique évolue en passant d’un style à un autre au gré des scènes et des péripéties racontées à l’écran, avec un humour et un second degré constant. Néanmoins, Zimmer et ses complices parviennent à conserver un ton cohérent tout au long du film malgré l’enchaînement assez farfelu des idées et des styles. Au sujet de « Baby Brother », on notera dès 2:05 l’amusant pastiche que nous propose Zimmer autour du célèbre « Montagues et Capulets » tiré du ballet « Roméo & Juliette » de Sergueï Prokofiev, durant la scène où le bébé boss impose sa loi à la maison et fait tourner ses parents en bourrique devant son grand frère médusé. A noter que Zimmer présente ici le second thème du score, mélodie plus sournoise et espiègle associée au baby boss et reconnaissable ici à son utilisation volontairement kitsch du théremin sur fond d’allusions à Prokofiev. L’humour de la partition de Zimmer et Mazzaro passe donc aussi par les citations musicales qui parsèment l’ensemble du film avec un second degré et une dérision constante. Dans « Welcome to Baby Corp » semble par exemple citer brièvement la musique de « The Matrix » de Don Davis pour la scène où Tim et le bébé boss arrivent aux bureaux de Baby Corp. Le morceau dérive ensuite vers un pastiche de « Cheek to Cheek » d’Irving Berlin, célèbre chanson de 1935 arrangée ici sous la forme d’une bossa nova kitsch amusante et très rafraîchissante. A 2:01, on retrouve un style plus léger et comédie avec le marimba, le saxophone jazzy et les vocalises lounge qui semblent surgir tout droit d’un film français des années 60 (on penserait presque à Michel Magne ou Francis Lai).

« You Can’t Get Away from Johnny Law » développe le thème principal sous sa forme aventureuse pour la scène où Tim se retrouve pourchassé par les bébés alliés du boss baby, qui voit aussi son thème largement développé (par exemple à 0:52 avec le violoncelle électrique de Tina Guo). Le morceau, énergique et déchaîné, évite de trop se prendre au sérieux en multipliant là aussi les idées et les sonorités (changements de rythme, de styles, etc.) pour mieux rythmer la poursuite sur la route, le tout accompagné de variantes héroïques et musclés du thème principal aux cuivres. « We Can Buy a Bouncy House » reprend quand à lui l’approche funky 70’s de « Baby Brother » à grand renfort de bongos, basse, guitares, claviers, orgue hammond et cordes autour d’une variante amusante du thème de baby boss (à 0:26). A noter la superbe reprise du thème principal de Tim en version pop kitsch à 2:20 à l’harmonica. Les vocalises lounge sixties reviennent ensuite dans « Super Colossal Big Fat Boss Baby ». La partie centrale de « Barfmitzvah » nous propose quand à lui une relecture du thème principal en version action façon Remote Control avant de dériver sur un style yiddish virtuose et excentrique. Encore une fois, Zimmer, Mazzaro et ses complices s’amusent comme des petits fous et chaque scène du film est un prétexte à quelques délires musicaux bien pensés ! De l’action, vous en trouverez aussi à foison dans le délirant « Toodaloo Toilet-Head ! » avec sa batterie déchaînée, ses cuivres massifs et même une envolée chorale/orchestrale grandiose à 2:56. A ce sujet, ne ratez pas à 3:37 l’envolée héroïque et triomphante du thème principal : grand moment de la partition de « The Boss Baby » !

Le troisième thème du score, associé à Francis E. Francis, le PDG de Puppy Co et principal rival du boss baby, apparaît dans « Puppy Co ». Ce motif de 4 notes apparaît ici aux flûtes sur fond de rythmique funky légère, pour la scène où Tim et le boss baby arrivent à Puppy Co pour y infiltrer les bureaux de Francis E. Francis et découvrir le secret du nouveau chiot. Zimmer et Mazzaro s’amusent ici à pasticher les musiques de film d’espionnage des années 60 façon « Mission : Impossible » de Lalo Schifrin à grand renfort de bongos, clavecin et riffs de piano/basse (le film contient même une allusion au « Mission : Impossible » de Brian De Palma). L’action et l’aventure dominent alors dans « Puppy Co » et « Arrrggh ! », morceau d’action orchestral traversé d’envolées héroïques qui rappellent les musiques d’Harry Gregson-Williams pour « Sinbad » ou celles avec John Powell pour « Shrek » ou « Chicken Run ». La seconde partie, plus jazzy, est un pur régal avec sa section de cuivres et son chorus de guitare électrique, accompagnant le dernier acte du film alors que Tim et baby boss se retrouvent traqués par Francis E. Francis à Puppy Co. Le motif de 4 notes du bad guy est d’ailleurs repris aux saxophones au début de « Francis Francis » et suggère clairement toute la sournoiserie machiavélique du méchant, non sans un second degré évident. A noter ici l’emploi très réussi des choeurs qui apportent une dimension plus surréaliste à la musique dans le film. Le morceau se conclut d’ailleurs dans un véritable melting-pot et collages de styles musicaux divers et variés.


UN SCORE TRÈS ÉNERGIQUE ET DÉLIRANT


« You’re Fired » prolonge l’action avec des allusions au thème du baby boss et au motif de 4 notes de Francis Francis, lorsque ce dernier dévoile son arme secrète et ses plans diaboliques à Tim et le boss baby. Zimmer et Mazzaro en profitent alors pour pasticher ici le célèbre « Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss. On retrouve aussi des allusions au motif de Francis Francis avec un orgue gothique et un final héroïque et triomphant de toute beauté, qui rappelle clairement le « How to Train Your Dragon » de John Powell. « Upsies ! I Need Upsies ! » illustre quand à lui la poursuite finale à l’aéroport pour tenter de rattraper Francis Francis et de sauver les parents de Tim. La tension monte alors d’un cran jusqu’à une superbe envolée orchestrale du thème principal à 0:54, plus héroïque et optimiste, avant de céder la place à une coda plus dramatique, lorsque Tim réalise que le baby boss est en train de redevenir un bébé normal et de perdre son esprit adulte. Enfin, le climax est atteint par les 5 minutes absolument magistrale de « Love », morceau composé librement par Conrad Pope d’après le matériel thématique de Zimmer et Mazzaro.

« Love » est un pur régal doté d’un classicisme d’écriture évident, dans lequel le compositeur/orchestrateur cite implicitement les harmonies et le style d’un mouvement de la fameuse « Symphonie Romantique N°2 » d’Howard Hanson. Une bonne partie de « Love » est par ailleurs calqué sur la musique d’Hanson mais Conrad Pope laisse libre cours à son imagination et nous propose une série de variations de qualité autour de la mélodie principale, avec des orchestrations remarquables et extrêmement classiques, qui jurent quelque peu avec le reste de la partition. A 3:44, le thème principal est finalement repris dans un superbe tutti orchestral par des cuivres puissants à la manière du grand final d’une Symphonie classique de la fin du XIXe siècle. Le morceau accompagne avec une élégance et une émotion rare la séquence finale où Tim retrouve enfin le baby boss devenu un vrai bébé et son véritable petit frère, la famille étant enfin réunie au complet.

Ainsi donc, « The Boss Baby » est un pur régal pour tous les fans de musique d’animation excentrique, déchaînée et totalement farfelue. Le score est un véritable melting-pot de styles musicaux, de citations musicales et d’idées sonores toutes plus différentes les unes que les autres. Malgré tout, Zimmer et Mazzaro parviennent à unifier le tout grâce à quelques thèmes de qualité et un style globalement orchestral avec, cerise sur le gâteau, le sublime « Love » composé par Conrad Pope, variante à peine cachée d’une Symphonie d’Howard Hanson, d’une beauté incomparable sur les dernières minutes du film. Néanmoins, on ressort de l’écoute de « The Boss Baby » un peu mitigé par rapport à l’aspect fourre-tout du score : des scores comme « Megamind » ou « Madagascar » explorait déjà cette idée de combinaisons et de juxtapositions de styles musicaux, mais ici, l’approche semble déjà « too much », trop déséquilibrée pour convaincre totalement.

On est à peine installé dans un style qu’on passe déjà à un autre, parfois même en moins d’une minute au cours d’une même scène. A l’écran, ce procédé fonctionne complètement grâce au montage dynamique et au ton décalé et humoristique du film, mais sur l’album, cette approche trouve rapidement ses limites et s’avère être un brin excessive par rapport à un score bien plus équilibré comme « Megamind ». Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir, car « The Boss Baby » est certainement l’une des partitions de film animé les plus enthousiasmantes et les plus délirantes qu’Hans Zimmer et ses complices nous aient offert au cours de ces 10 dernières années !




---Quentin Billard