1-The Nakatomi Plaza 1.50
2-Grubber's Arrival 3.40
3-John's Escape/
You Want Money? 5.52
4-The Tower 1.49
5-The Roof 3.57
6-The Fight 1.07
7-He Won't Be Joining Us 3.53
8-And If He Alters It? 2.39
9-Going After John Again 4.33
10-Have a Few Laughs 3.29
11-Welcome To The Party 1.00
12-TV Station/
His Bag is Missing 3.52
13-Assault On The Tower 8.16
14-John Is Found Out 5.03
15-Attention Police 3.28
16-Bill Clay 2.02
17-I Had an Accident 2.37
18-Ode To Joy 3.26
19-The Battle 10.15
20-Grubber's Departure 1.56
21-Let it snow!
Let it snow! Let it snow!
(Instrumental Version)
Jule Styne/Sammy Cahn 2.00

Musique  composée par:

Michael Kamen

Editeur:

Varèse Sarabande
VCL 0202 1004

Album produit par:
Nick Redman
Producteur exécutif:
Robert Townson
Producteur de la musique:
Stephen McLaughlin
Superviseur montage:
Christopher Brooks
Producteur exécutif de l'album
pour Twentieh Century Fox:
Tom Cavanaugh

Artwork and pictures (c) 2002 Twentieth Century Fox Film Corporation. All rights reserved.

Note: ****
DIE HARD
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Michael Kamen
Il n’est certainement plus nécessaire de présenter « Die Hard », film que nous connaissons mieux en France sous le nom de « Piège de Cristal ». Un an après le colossal « Predator » - grand classique du cinéma d’action des années 80 - John McTiernan enchaîne avec l'un des plus gros succès au box-office américain de 1988, « Die Hard », basé sur la nouvelle « Nothing Lasts Forever » de l’écrivain américain Roderick Thorp. Encore peu connu à l'époque, Bruce Willis amorçait avec « Die Hard » une longue série de héros musclés sauveur du monde. L’acteur incarne ici John McClane, un flic newyorkais venu voir sa femme Holly (Bonnie Bedelia), employée au Nakatomi Plaza, un gigantesque immeuble de plus de 30 étages situé en plein coeur de Los Angeles, le soir du réveillon de Noël 1988. Mais la petite fête sera très vite interrompue par un groupe de terroristes allemands débarquant subitement dans l'immeuble, armés jusqu'aux dents et prenant en otage tout le personnel du Nakatomi Plaza. John McClane, qui a échappé à l’assaut des terroristes, reste donc l’unique chance de survie des otages, un homme seul qui va devoir ruser et faire preuve de beaucoup d’imagination et de réactivité s’il espère survivre, afin d’éliminer les terroristes et de sauver les otages (ainsi que sa femme Holly) : un véritable 'dur-à-cuire', d'où le titre du film ! John McTiernan signait un nouveau tour-de-force cinématographique avec « Die Hard », démontrant un savoir-faire incroyable et une maîtrise totale des techniques du film d’action ‘eighties’, à tel point que l’on considère encore aujourd'hui ce film comme un véritable référence du genre, un véritable standard du film d'action américain qui sera très souvent imité par la suite mais jamais égalé (« Sudden Death », « Air Force One », sans oublier la parodie frenchy « La Tour Montparnasse Infernale »). Produit par Joel Silver et Lawrence Gordon pour le compte de la 20th Century Fox, « Die Hard » réunissait alors tous les ingrédients qui permirent au film de McTiernan de connaître un succès considérable : la performance remarquable de Bruce Willis, alliant humour et muscles sans jamais trop se prendre au sérieux, des répliques cultes (« Yippie-Kay, pauvre con ! »), des scènes d’action hallucinantes pour l’époque (la séquence où McClane se jette dans le vide accroché à une lance incendie), une violence rare pour une production de ce genre, une très bonne photographie signée Jan de Bont, un scénario classique et efficace de Jeb Stuart et Steven E. De Souza, un Alan Rickman parfait dans le rôle de Hans Gruber (son premier grand rôle au cinéma), etc. En bref : un classique indémodable !

Il aura finalement fallut attendre plus de 14 ans pour que la fameuse partition de Michael Kamen soit enfin édité. Remercions au passage Varèse Sarabande pour avoir pris l’initiative de sortir en édition limitée l'un des scores les plus demandés de ces vingt dernières années. La musique de « Die Hard » se déroule sur ses 75 minutes tout au long de l'album, avec la quasi-totalité des morceaux (les quelques rares morceaux absents du CD n’étant que de très courts passages de 15 à 20 secondes principalement), incluant quelques inédits qui permettent de mieux comprendre le cheminement de cette partition tout au long du film. Michael Kamen reprend ses orchestrations et son style action qu'il avait déjà installé un an auparavant dans « Lethal Weapon », une autre production Joel Silver. Pour « Die Hard », le compositeur réutilise donc ses orchestrations typiques de ses scores d’action 80s mais aussi quelques textures électroniques intéressantes sans oublier l'utilisation d'une guitare samplée et de pizzicati synthétiques qui apportent une couleur très particulière (et fort reconnaissable) à cette partition d'une efficacité redoutable. Plus subtile qu'on ne pourrait le penser, la partition de « Die Hard » nécessite une série d'écoutes répétées pour mieux cerner les différentes musicales du compositeur. Niveau thématique, et contrairement à ce que certains prétendent parfois, la partition de Kamen dispose de quatre thèmes principaux dont un est très peu utilisé dans le film. Ce premier thème est donc entendu en ouverture de l'album dans « Nakatomi Plaza ». Triste et lent, utilisant la guitare synthétique au sein de l'orchestre (cordes mises en valeur), il exprime le caractère dramatique de l'histoire : un homme seul qui tente difficilement de refaire sa vie avec sa femme, un homme qui se retrouve confronté à une situation tragique qui entraînera la mort de nombreuses personnes.

C'est « Grubber's Arrival » qui expose le premier thème associé aux terroristes dans le film. Le dit thème s’avère être en réalité dérivé du très célèbre « Ode à la Joie » de la 9ème Symphonie de Beethoven. Evidemment, les méchants étant allemands, l'analogie avec une partition typiquement allemande comme la 9ème Symphonie de Beethoven est probablement apparue comme une évidence dans l’esprit de Michael Kamen, qui semble s'être bien amusé sur cette partition agitée (à noter que l’utilisation de l’oeuvre de Beethoven dans le film est une idée de John McTiernan à la base !). « Grubber's Arrival » accompagne alors dans le film l’arrivée du camion transportant Grubber et ses hommes au Nakatomi Plaza. Le compositeur se permet même de citer dès le début du morceau la section introductive du 4ème mouvement de la 9ème Symphonie de Beethoven. Michael Kamen manipule donc ses citations à Beethoven avec un certain humour et les incorpore parfaitement dans sa partition. « Grubber's Arrival » pose ainsi les bases de la musique de « Die Hard » en introduisant d’emblée le thème des terroristes (la mélodie de Beethoven, transformée ici en thème plus sombre et menaçant, confié aux cordes graves). Le morceau introduit aussi un autre motif récurrent dans le score, un motif d’action lui aussi teinté d’ironie, très souvent confié aux trompettes en sourdine. Ici aussi, il s’agit d’une citation musicale amusante à l'air de la chanson « Winter Wonderland » de Felix Bernard et Dick Smith, un petit clin d'oeil malicieux d'autant plus évident que le film se passe la veille de Noël - d’où l’utilisation sporadique des traditionnelles clochettes de Noël dans plusieurs mesures de la partition de « Die Hard ». Enfin, signalons simplement que « Grubber's Arrival » possède une certaine importance dans le score, puisqu’il s’agit du morceau qui introduit la sonorité générale de la musique, avec notamment l'utilisation de ces pizzicati synthétiques indissociables de l’ambiance du score. Michael Kamen fait donc preuve d’une certaine inventivité, manipule les sonorités et les touches d’humour avec un plaisir tout à fait rafraîchissant et digne du compositeur.

Après une entrée en matière véritablement savoureuse, la partition de « Die Hard » prend son envol et illustre l’action et le suspense du film de McTiernan. Après l’attaque des terroristes, John McClane doit fuir et se cacher : « John's Escape », premier passage atmosphérique du score, décrit la fuite de notre héros avec l’utilisation de pizzicati synthétiques très rythmés mais aussi de la guitare synthétique. Pour faire diversion, notre malchanceux policier déclenche l'alarme incendie dans un étage en construction. C'est ce qu’évoque alors « The Roof » dans lequel une bonne partie du morceau est entièrement synthétique. Kamen cite à nouveau le début du 4ème mouvement de la Symphonie de Beethoven, ainsi qu'une petite allusion furtive au thème de l'Ode à la Joie joué par un orgue. Sombre et tendu, le morceau pose ici une question essentielle : par quelle ruse John McClane, piégé à l’intérieur de l’immeuble, va-t-il pouvoir faire venir la police jusqu’ici ? « The Roof » suggère ainsi cette sensation de suspension du temps, une latence très inquiétante et angoissante, alors même que les synthétiseurs apportent à la scène des couleurs froides et glaciales à faire frémir, couleurs qui s'accordent brillamment avec les décors de l'immeuble. Interrompu par un terroriste armé qui débarque brusquement dans la salle, McClane doit encore faire diversion, ce que suggère la deuxième section de « The Roof », qui reprend un segment entendu aussi dans « The Tower ». On notera dans cette partie l'agilité avec laquelle Kamen manipule son instrumentation toujours très mouvante (une autre caractéristique de cette partition) avec une inventivité rare, et dans laquelle il glisse habilement quelques sonorités électroniques froides et des notes plus dispersées de pizzicati synthétiques. La première confrontation a lieu dans « The Fight » lorsque John McClane tue le premier terroriste. Premier grand morceau action du score que l'on retrouvera au début de « The Battle », « The Fight » nous propose une nouvelle allusion ironique à « Winter Wonderland », morceau dans lequel l'orchestre devient plus puissant et agressif, accompagné par un rythme martelé des pizzicati synthétiques.

« And If He Alters It ? » est un morceau plus important car il permet d'entendre le thème majeur du film, exposé à la fin du morceau, ce fameux motif de cinq notes qui évoque le danger qui pèse sur John McClane à chaque instant. Exposé avec une rythmique sombre et très carré des pizzicati synthétiques, les cordes suggèrent ici le danger qui menace McClane alors que les terroristes le traquent sur le toit de l'immeuble - le morceau est aussi réutilisé lors de la mort de Takagi. On retrouve ici aussi les clochettes de Noël qui, bien loin de rendre le morceau ridicule, renforcent au contraire la tension de façon plus étonnante, un peu comme Michael Kamen le fit dans « Lethal Weapon ». « And If He Alters It ? » est d’ailleurs le seul morceau qui nous permettra d’entendre le fameux thème du danger - indissociable de la saga des « Die Hard » - dans son intégralité, le compositeur ne l’utilisant finalement qu’avec parcimonie dans le film. La partition de Kamen reste essentiellement atmosphérique, reléguant les motifs au second plan, même si ces derniers sont pourtant très présents tout au long de la musique du film. Le motif du danger revient dans « Going After John Again » et « Have a Few Laughs », deux morceaux accompagnant la séquence où McClane est traqué dans les conduits d'aération par les terroristes. Le compositeur met ici l’accent sur les sonorités électroniques froides et quasi claustrophobiques. On y retrouve les sonorités synthétiques du début et les orchestrations riches et détaillées de Michael Kamen, des orchestrations mouvantes - même dans les passages plus calmes - tout à fait typiques du compositeur, synonymes ici de danger. La tension monte alors d’un cran avec le très percussif et cuivré « Welcome To The Party », lorsque McClane arrive à attirer l'attention du sergent Al Powell (scène du "parachutiste"), appelant alors la police en renfort - autre morceau teinté de petites touches d’humour savoureuses. A noter que le morceau « TV Station/His Bag is Missing » introduit de nouvelles sonorités électroniques alors que les terroristes retrouvent les cadavres de deux de leurs collègues et s'aperçoivent qu'il manque un sac rempli d'explosifs C-4. Michael Kamen instaure un climat inquiétant à l’écran par le biais de ces sonorités électroniques sinistres et angoissantes, que l’on reconnaît à leurs textures sonores déformées et saturées, des sonorités qui réapparaîtront d’ailleurs dans le non moins sinistre « Bill Clay » pour la scène où Grubber et McClane se rencontrent pour la première fois.

L'action atteint un premier climax dans l'excellentissime « Assault on The Tower », un premier tour de force orchestral saisissant dans lequel Michael Kamen se paie même le luxe de mélanger déchaînement orchestral en règle et touches d’humour irrésistibles en pastichant malicieusement la célèbre chanson « Singin' in The Rain » (immortalisée par Gene Kelly dans la célèbre comédie musicale de 1952), un petit clin d'oeil probablement inspirée par une scène du début où l’on peut entendre un terroriste siffloter l'air (à ce sujet, les spectateurs les plus attentifs repérerons rapidement que Grubber sifflote l'air de l’Ode à la Joie lorsqu’il accompagne Takagi dans son bureau pour l'interroger à propos du code commandant le coffre-fort). « Assault On The Tower » illustre ainsi la séquence où le FBI tente de s’introduire dans l'immeuble pour prendre d'assaut la tour, mais en vain. Entre action et humour, « Assault on The Tower » brille par la qualité et la richesse incroyable de ses orchestrations (Michael Kamen ayant été épaulé pour l’occasion par une dizaine d’orchestrateurs), le tout agrémenté de percussions et même d'une petite batterie entendue furtivement vers le début du morceau lorsque l'on aperçoit le commando du FBI courir vers l'immeuble pour préparer l’infiltration. Le morceau nous propose quelques nouveaux clins d’œil furtifs à « Winter Wonderland » sans oublier une reprise plus massive du thème du danger lorsque le tank du FBI se prépare pour l’assaut : un morceau d’action incontournable, servie par sa puissance orchestrale et ses nombreuses touches d’humour !

Le morceau « I Had an Accident » permet alors d’offrir à la partition un rare moment d’accalmie et d’intimité alors que McClane et Powell discutent entre eux sur un talkie-walkie. Ici, la guitare est mise en avant au sein des cordes peu avant que l’ambiance plus mélancolique et solitaire de ce passage soit très vite interrompue par un ostinato rythmique de cordes qui vient rompre l'ambiance apaisée du morceau, suggérant habilement au spectateur que quelque chose de mauvais se prépare. Avec « Ode To Joy », Kamen nous propose une reprise intégrale de la mélodie de l’Ode à la Joie de Beethoven dans une version électronique un brin kitsch et triomphante (à noter cette utilisation de l'orgue et de choeurs synthétiques), et ce alors que les terroristes réussissent à ouvrir le coffre-fort et à s'emparer des millions de dollars qui s’y trouvent. Le morceau apporte un côté triomphant absolument savoureux aux terroristes de Grubber, suggérant leur - brève - victoire avec un humour toujours aussi irrésistible, qu’il s’agisse de la musique de Michael Kamen ou de la mise en scène intelligemment ironique de McTiernan dans cette scène - lumière quasi divine, gros plans victorieux sur les visages des terroristes, etc. Une petite merveille de dérision, encore une fois !

La dernière partie du film se trouve résumée dans « The Battle » et « Grubber's Departure ». « The Battle » accompagne la longue séquence où les hélicoptères du FBI viennent chercher les otages et éliminer les terroristes. Le morceau débute par une puissante et fracassante reprise de « The Fight » pour la scène de l'affrontement entre McClane et les sbires de Grubber. La suite développe la partie action de la scène des hélicoptères, mise en parallèle avec l’affrontement violent entre McClane et Karl. La caisse claire apporte ici un rythme martial entêtant pour accompagner l'assaut final du FBI dans ce morceau d’action véritablement explosif de plus de 10 minutes. Grubber et McClane s’affrontent alors au son de la partie finale de « The Battle », morceau de suspense sinistre dans lequel la tension atteint son paroxysme pour cette scène - à noter ici les quelques brefs rappels du thème du danger pour personnifier l’atmosphère oppressante et tendue de cette confrontation finale. Enfin, « Grubber's Departure » se conclut alors sur la chute mortelle de Grubber et les retrouvailles entre McClane et Holly. Les sons de clochettes sont ici mis en avant pour épauler une mystérieuse sonnerie de cuivres avec un même accord majeur répété de façon entêtante lors de la chute de Grubber (plan au ralenti). A noter pour finir que la partie finale du film ne contient plus de musique écrite par Michael Kamen, ce dernier ayant eu des problèmes de délai avec la production qui dû alors se presser pour mettre une musique sur ces scènes de fin, utilisant alors « Resolution » tiré du score de « Aliens » de James Horner (scène où Karl se relève avant de se faire tuer par Powell) ainsi qu'un autre morceau provenant du score de « Man on Fire » de John Scott, pour les retrouvailles entre McClane et Holly. Et en guise de morceau bonus, Varèse Sarabande nous propose d'entendre ici une variation instrumentale amusante tirée de la chanson « Let it Snow, let it Snow, let it Snow » de Jule Styne et Sammy Cahn, arrangée spécialement par Michael Kamen lui-même (morceau non utilisé dans le film), la vraie chanson étant d’ailleurs entendue dans le générique de fin du film.

La conclusion s’impose ainsi d'elle-même, le score de « Die Hard » étant à l’instar du film un classique du genre ! L'intérêt principal de la partition de Michael Kamen réside avant tout dans la qualité assez exceptionnelle des orchestrations très agitées ainsi qu’une multitude de détails amusants comme ces différents clins d’oeil et autres citations musicales pleines d’ironie (Beethoven, « Winter in Wonderland », « Singin’ in the Rain », etc.), ou ce travail plus expérimental mené par le compositeur autour de ses différentes sonorités électroniques plus atmosphériques, associées à l’immeuble du Nakatomi Plaza. Michael Kamen, qui a toujours été grandement réputé pour son sens de l’humour et sa bonne humeur, semble s'être plutôt bien amusé sur ce score, nous prouvant ainsi que l’on peut pertinemment écrire un grand score d’action riche et musclé sans pour autant délaisser une certaine forme d’humour et de dérision. « Die Hard » fait donc incontestablement partie des grandes oeuvres de Michael Kamen, une musique qui, avec « Lethal Weapon » (qui posait déjà les prémisses du style de « Die Hard ») a imposé une sonorité orchestrale très reconnaissable aux films d’action des productions Joel Silver : suivront ainsi plus tard « The Last Boy Scout » toujours avec Bruce Willis sans oublier les autres épisodes des « Lethal Weapon » mais aussi les deux autres films de la saga « Die Hard » et « Hudson Hawk » en 1991, John McTiernan refaisant de nouveau appel au compositeur en 1993 pour l'hilarant « Last Action Hero ». Avec « Die Hard », Michael Kamen démontre toute l’étendue de son savoir-faire et de son inventivité avec un talent rare, une partition à redécouvrir enfin sur le CD Club en édition limité de Varèse Sarabande, dont l’unique défaut provient essentiellement d’une qualité sonore extrêmement faible, le souffle en bruit de fond et le mixage catastrophique de l’album constituant une réelle gêne à l’écoute du CD - manifestement, l’album semble avoir été repiqué d’un enregistrement sur une cassette audio, scandaleux pour une édition CD censée avoir été réalisée par des professionnels ! Un seul mot pour finir : un grand classique à ne surtout pas rater !


---Quentin Billard