1-Sway (Anita Kelsey) 3.42
2-The Information
(Course of The Empire)* 4.27
3-Just A Touch Away
(Echo & The Bunnymen)* 5.03
4-Dark (Gary Numan)* 4.27
5-Sleep Now (Hugues Hall) 1.59
6-The Night Has
A Thousand Eyes 3.28
7-Into The City 4.46
8-No More Mr.Quick 3.25
9-Emma 3.39
10-The Strangers Are
Tunning 3.54
11-Memories Of Shell Beach 4.37
12-The Wall 1.17
13-Living An Illusion 2.54
14-You Have The Power 12.14

*Bonus Tracks not
in Motion Picture.

Musique  composée par:

Trevor Jones

Editeur:

TVT Soundtrax
4959092

Score original produit par:
Trevor Jones
Préparation de la musique:
Tony Stanton
Coordinateur de la musique
pour CMMP:
Victoria Seale

"Sway"
Ecrit par:
Pablo Beltran Ruiz,
Norman Gimbel

Interprété par:
Anita Kelsey

"The Night Has
A Thousand Eyes"
Ecrit par:
Dorothy Wayne,
Ben Weisman,
Marilyn Garrett

Interprété par:
Anita Kelsey

"Dark"
Ecrit par:
Gary Numan
Interprété par:
Gary Numan

"The Information"
Ecrit et interprété par:
Course of The Empire

"Just A Touch Away"
Ecrit et interprété par:
Echo & The Bunnymen

"Sleep"
Ecrit par:
Hugues Hall, Jeff Lamont
Interprété par:
Hugues Hall

Artwork and pictures (c) 1998 Eagle Records. All rights reserved.

Note: ****
DARK CITY
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Trevor Jones
Réalisateur d'origine Egyptienne et producteur de nombreux clips musicaux, Alex Proyas triomphait en 1994 avec son fameux 'The Crow', film à l'atmosphère lugubre qui racontait l'histoire d'Eric Draven (Brandon Lee), un homme assassiné brutalement et qui revient à la vie pour se venger de tout ceux qui lui ont fait du mal. 4 ans après ce premier grand exploit cinématographique, Proyas signait le puissant 'Dark City', gigantesque production de science-fiction à l'atmosphère toute aussi lugubre que celle de 'The Crow'. 'Dark City' se déroule dans une gigantesque ville mystérieuse et cauchemardesque, un univers suffoquant et chaotique plongée dans l'obscurité et dans laquelle le soleil semble avoir complètement disparu. John Murdoch (Rufus Sewell) se réveille un jour dans sa baignoire. Il ne sait plus qui il est, il a perdu la mémoire. Il découvre alors une petite trace de sang sur son front. Le mystère est total. Il découvre alors qu'il est dans une pièce d'hôtel et que le cadavre d'une jeune femme gît près du lit. Sous le choc d'une telle découverte, il va alors chercher à reconstituer ses souvenirs pour comprendre qui il est. Poursuivi par l'inspecteur Frank Bumstead (William Hurt) et par les mystérieux 'étrangers', Murdoch ne va pas tarder à comprendre qu'il vit dans un autre monde étrange, dominé par des forces mystérieuses et inconnues. Les 'étrangers' (qui ont des noms bizarres du genre: 'Mr.Main' ou 'Mr.Livre') sont en réalité des êtres venus d'ailleurs qui ont construits cette gigantesque ville qu'ils modifient comme bon leur semble avec leur pouvoir de 'syntonisation' ('tuning' en anglais) qui n'est autre que ce que l'on appelle plus traditionnellement la télurgie ou la capacité de modifier les objets ou l'environnement physique par le seul pouvoir de la volonté ou de la pensée, un thème rarement exploité dans les films fantastiques et science-fiction. Les humains sont en fait les cobayes de cet immense champ d'expériences qu'utilisent en réalité les 'étrangers' afin de découvrir les secrets de l'âme humaine et des hommes. Leur peuple est en train de mourir et leur ultime refuge se trouve dans cette immense ville obscure perdu en plein milieu de la galaxie (on remarquera par moment le look de ces personnages qui rappellent étrangement les sinistres 'cénobites' du fameux 'Hellraiser' de Clive Barker). Les humains vivent normalement sans jamais se rendre compte de l'étrange monde dans lequel ils vivent: pas de soleil, pas de ciel bleu. Les bâtiments changent de forme régulièrement et les individus changent aussi régulièrement d'identité et de personnalité sans jamais se rendre compte que quelqu'un leur vole leur mémoire et leurs identités. Aidés par le docteur Daniel Schreber (Kiefer Sutherland), les 'étrangers' tentent de sonder l'âme humaine pour tenter de trouver une réponse à leurs questions, pensant que l'être humain est leur ultime chance de survie. Mais Murdoch va petit à petit retrouver la mémoire et grâce à l'aide du docteur Schreber, il découvrira très rapidement que sa vie entière a été fabriqué à partir de faux souvenirs comme c'est le cas pour toutes les personnes vivants dans cette immense cité lugubre et cauchemardesque. Mais Murdoch n'est pas comme les autres: il possède lui aussi le mystérieux pouvoir de syntonisation et c'est avec l'aide de Schreber qu'il va petit à petit apprendre à maîtriser ce pouvoir pour devenir alors maître de ce monde et le façonner d'une manière plus...humaine.

On a souvent comparé 'Dark City' avec 'The Matrix' des frères Wachowsky (peut être un peu trop d'ailleurs?), certains ayant même accusés les scénaristes de 'Matrix' d'avoir plagié le scénario et l'histoire du film d'Alex Proyas. Effectivement, il y'a beaucoup de points communs, surtout dans l'univers sombre du film et les thèmes philosophiques abordés ('Dark City' est probablement l'un des rares film de science-fiction à aborder d'une manière aussi magistrale des sujets importants: d'où venons nous? Qu'est ce qui rend l'âme humaine unique? etc...). L'influence de 'Dark City' sur 'The Matrix' va même encore plus loin puisque les frères Wachowsky ont carrément réutilisés certains décors du film pour la scène du début (avec la poursuite entre Trinity et les agents). Pour en revenir à notre sujet, 'Dark City' est un film vraiment étonnant. Ne vous attendez pas ici au gros navet habituel avec un scénario inexistant et des effets spéciaux gratuits. 'Dark City' est un compromis judicieux entre aspect visuel spectaculaire et réflexion philosophique et allégorie métaphysique. Les 'étrangers' recherchent la particularité de l'âme humaine, mais ils ont beau expérimenter sur les différents individus qui peuplent cette ville, aucune réponse n'a pu réussir à les satisfaire et pendant qu'ils cherchent des réponses, leur civilisation est en train de s'éteindre progressivement. Arrive alors ce mystérieux John Murdoch qui n'est pas comme les autres, qui possède le pouvoir des étrangers. Quelque part, Murdoch est associé allégoriquement dans le film au Christ, celui qui viendra délivrer les hommes selon les écrits de la Bible. Pour pousser la comparaison religieuse encore plus loin, le numéro de la chambre d'hôtel au début du film est le 614. Hors, dans l'évangile selon Jean, au chapitre 6 verset 14, il est question de la venue du Sauveur. On y trouver effectivement la mention suivante : 'Cet homme est vraiment le Prophète qui devait venir dans le monde!'. Et effectivement, lors de la révélation finale du film, John Murdoch devient ce sauveur, celui qui vient dans le monde pour sauver les hommes du chaos dans lequel ils vivent. Quelque part, la quête de Murdoch devient alors la quête du Christ. En ce qui concerne les sujets philosophiques abordés, les réponses sont très claires: c'est la somme de toutes nos expériences vécues et de tous nos actes passés qui nous définissent tels que nous sommes, et ce n'est sûrement pas dans notre tête que se trouve la réponse à la question que se posent les étrangers. Mais Proyas est bon joueur: il préfère nous laisser sur notre réflexion plutôt que d'affirmer de manière prétentieuse des dires que nous aurions tôt fait de critiquer à juste titre. Chaque individu possède sa propre identité, chacun est libre de son destin. Finalement, les étrangers apprendront une chose: l'âme humaine semble être insaisissable, insondable. Elle ne se trouve pas dans notre tête et encore moins dans notre mémoire. Pour finir, à noter la fin intéressante qui nous montre la victoire de l'individualité (John Murdoch) sur l'esprit de masse unique (et donc tyrannique) des étrangers. Très intéressant dans la manière dont le film traite ces sujets, 'Dark City' est aussi un film spectaculaire, grandiose et visuellement puissant, un véritable festival d'effets spéciaux amplement maîtrisés qui contribuent eux aussi à renforcer l'ambiance pesante et lourde qui s'installe très vite tout au long du film. Dans 'Dark City', on peut véritablement parler d'atmosphère ici. Alors au final, que dire de plus à part ce qui a déjà été dit sur ce très grand film? 'Dark City' est de loin l'un des meilleurs film de science-fiction de la fin du 20ème siècle, un délire visuel saisissant dans lequel le réalisateur a accompli son un véritable exploit cinématographique. Pour certains, 'Dark City' est déjà un film-culte. Pour beaucoup, il reste injustement méconnu à cause du succès d'un certain 'The Matrix' qui semble lui faire beaucoup d'ombre. Un très grand film!

Trevor Jones a eu la chance de pouvoir participer à 'Dark City' pour lequel il a écrit une superbe partition orchestrale/électronique massive, sombre et puissante. Le premier élément important à noter, c'est biensûr la quantité impressionnante de musique qu'il y'a dans ce film. Sur les 100 minutes du film, il doit y avoir près de 98 minutes de musique. Presqu'aucun moment de respiration, presqu'aucune pause dans la musique de Jones. Le compositeur a crée ici une oeuvre impressionnante, de très loin l'une de ses partitions les plus colossales qu'il lui ait été donné de faire pour un film. Le score de Jones repose surtout sur différents thèmes qui parcourront l'ensemble de la partition du film. Après une introduction lente, sombre et mystérieuse, c'est le superbe thème principal qui apparaît, un thème furieux, très rythmé et syncopé associé à la menace des étrangers et que Jones utilisera surtout dans les passages d'action du score (et ce dès les premières minutes du film). A noter que ce fameux thème est similaire à un motif de cuivres entendu dans le morceau 'évocation des ancêtres' du 'Sacre du Printemps' de Stravinsky. (inspiration ou coïncidence?) L'autre thème est moins rythmé mais encore plus sombre: il est utilisé pour évoquer les pouvoirs des étrangers (la syntonisation ou 'tuning'). Pour finir, on trouvera aussi un troisième thème plus mystérieux et calme associé à Murdoch, un thème plus mélodique avec une certaine chaleur plus humaine renforcé par l'utilisation surprenante de l'EVI (Electronic Valve Instrument), fameux instrument mi-acoustique mi-électronique qui est capable d'apporter des modulations sonores impressionnantes sur un registre conséquent de huit octaves. L'EVI sert à renforcer ici l'ambiance mystérieuse et surnaturelle du score et reste clairement attaché au secret que renferme le héros au fond de lui, un héros torturé qui va tenter de reconstituer tous les différents éléments de sa vie pour comprendre qui il est réellement.

'Into The City' nous ouvre donc le film et après la première exposition de l'excellent thème principal, Jones installe un climat pesant et sombre au début du film. A l'aide de l'orchestre, d'un choeur d'hommes associé à la menace des étrangers et de l'EVI (qui nous fait entendre quelques notes du thème de Murdoch), Jones installe très vite une atmosphère lugubre et pesante qui va s'amplifier avec l'utilisation d'un petit ostinato rythmique léger et entêtant pour toute la longue première séquence où Murdoch se réveille dans une baignoire et découvre le cadavre d'une femme dans la chambre d'hôtel où il se trouve. Cet ostinato rythmique qui passe surtout par un excellent travail entre rythmiques de synthé et orchestre sombre permet au compositeur d'alourdir astucieusement l'ambiance. La musique résonne en continu tout le long de la séquence en apportant avec elle un flot incroyable de tension. Le mystère est total au début du film et la musique de Jones est là pour renforcer cette atmosphère incroyablement pesante (le compositeur procédera dans la sorte dans son superbe 'From Hell'). Mais pour Murdoch, le cauchemar ne fait que commencer. Le puissant 'No More Mr.Quick' nous fait entendre la terreur des premières attaques des étrangers qui tentent alors de supprimer Murdoch qui ne sait pas qui ils sont et ce qu'ils lui veulent. Pour son premier gros morceau d'action du score, Jones fait appel à un orchestre déchaîné et tendu, soutenu par un flot de percussions impressionnant (essentiellement électroniques) et une reprise du thème principal plus explosif que jamais (ce thème illustre bien le côté agressif et inquiétant des 'étrangers' tout en donnant une certaine 'identité' puissante au score du film, à tel point que la seule écoute de ce thème ne peut que nous évoquer la puissance visuelle des images du film d'Alex Proyas). 'No More Mr.Quick' illustre donc cette première séquence d'affrontement avec les étrangers avec un orchestre déchaîné, dissonant et chaotique, et une force incroyable se dégageant des percussions.

Avec un morceau plus calme comme 'Emma', le compositeur apporte une petite touche d'humanité au sein de ce sombre score massif et parfois chaotique. On retrouve ici les sonorités à la fois troublantes et envoûtantes de l'EWI (instrument de prédilection du compositeur) dans un thème apparemment associé à la mystérieuse Emma (interprétée par une Jennifer Connelly magnifique de beauté), un thème vaguement plus mélancolique mais toujours aussi sombre, Jones ne relâchant que très peu de fois son atmosphère extrêmement pesante et tendue. Mais Jones conserve encore le mystère entourant cette femme censé être la femme de Murdoch qui n'a pourtant plus aucun souvenir d'elle. Le morceau évoque aussi l'amour difficile qui relie Emma à Murdoch, la jeune femme ne cessant de prouver son amour pour cet homme qu'elle a trompé et qui ne s'en souvient pas non plus; il a complètement perdu la mémoire - mais a t'il déjà eu une mémoire de son passé? Et qu'est réellement son passé ? Est-ce bien le sien ou est-ce une invention diabolique orchestré de la part des 'étrangers'? Ces questions vont prendre tout leur sens au fur et à mesure que l'histoire va progresser. Jones en reste donc là pour l'instant en renforçant le mystère véhiculé par des harmonies de cordes souvent fort sombres et un climat sonore étrange qui se dégage des sonorités envoûtantes de l'EWI.

Jones atteint un sommet dans le superbe 'The Strangers Are Tuning' pour la première séquence de la syntonisation collective des étrangers qui modulent alors la ville à leur façon. On retrouve ici le sombre thème ascendant des étrangers entendu sur des cuivres sombres au sein d'un orchestre massif et puissant. Très vite, Jones transforme cette séquence incroyable en scène surpuissante où l'on voit des bâtiments sortir du sol et s'élever dans les airs comme des baudruches que l'on gonflerait avec de l'air. Pour ce faire, le compositeur a recours à un puissant ostinato rythmique de l'orchestre qui est en fait très clairement calqué sur le fameux mouvement de 'Mars' de la suite symphonique des 'Planètes' de Gustav Holst. A l'aide de cet impressionnant ostinato rythmique qui renforce le sombre thème des étrangers, Jones rend la séquence grandiose à souhait avec une puissance orchestrale rarement atteinte dans ses précédentes compositions pour le cinéma. On retrouve toujours ces ambiances plus calmes et plus intimes comme c'est le cas dans 'Memories of Shell Beach', Murdoch songeant à Shell Beach, un lieu censé se trouver à l'extérieur où il aurait soi-disant passé son enfance. C'est en tentant de se souvenir de son enfance que Murdoch va se mettre en quête de ce lieu 'paradisiaque' qui lui permettra de trouver 'une porte de sortie' loin de ce cauchemar, mais pour pouvoir sortir de cette immense cité obscure, Murdoch doit d'abord savoir s'il existe un moyen de s'y rendre et si oui lequel. Et sur ce plan là, rien n'est moins sûr, la ville agissant comme une gigantesque prison sans issue possible pour tous les homme qui l'habitent (métaphore de la vie urbaine de tous les jours qui asphyxie la vie de certaines personnes?). Une fois encore, on retrouve ici une ambiance plus mystérieuse et vaguement mélancolique véhiculé comme toujours par l'EWI et des cordes toujours assez pesantes. On retrouve ici l'ambiance de 'Emma', le thème étant alors associé ici aux souvenirs de Murdoch, à cette quête de sa mémoire, à la 'reconstitution' de sa vie.

Quand à 'The Wall', il s'agit d'un autre morceau sombre et excitant, associé aux 'méfaits' des étrangers avec ce climat toujours très pesant alors que Murdoch aperçoit une porte apparaître et disparaître dans un mur de la ville. 'Living An Illusion' nous enfonce encore plus dans l'univers cauchemardesque du film avec des sonorités électroniques de plus en plus inquiétantes et des cordes sinistres évoquant une fois encore le trouble et l'inquiétude suscités par les étrangers et leurs incroyables pouvoirs. Le score et le film trouveront leur conclusion sur un magnifique 'You Have The Power', final gigantesque de plus de 12 minutes dans lequel le compositeur laisse se déchaîner son orchestre avec un flot de percussions impressionnants (rythmiques de synthé, timbales, tambours, etc...) pour la reprise du superbe thème principal évoquant la confrontation finale entre Murdoch et le chef des étrangers, le héros ayant finalement réussi à maîtriser pleinement ses pouvoirs psychiques. Dans un combat apocalyptique, Jones atteint le point culminant de sa partition avec un final grandiose tout à l'image de la dernière quinzaine de minutes du film. Le score se terminera de manière plus 'paisible' avec un final plus triomphant exprimant une sensation de 'libération', d'aboutissement, de paix retrouvée (on retrouvera le thème d'Emma/Murdoch exposé aux cordes sous une forme plus lyrique et paisible), le final nous permettant alors enfin de respirer.

'Dark City' est de loin l'un des meilleurs scores du compositeur qui nous montre ici toute l'étendue de son talent. Visiblement très inspiré par le sujet, Trevor Jones n'oublie pas d'évoquer les différents aspects de l'histoire: la recherche d'une identité (fictive?), la vie dans un monde cauchemardesque et suffoquant, les pouvoirs surnaturels des mystérieux étrangers et l'aspect chaotique et oppressant de cet univers de l'ombre (comparable aux enfers). Avec une thématique forte et une qualité d'écriture indéniable, la partition massive de 'Dark City' aurait mérité un 'traitement' discographique un peu plus approprié. Effectivement, le CD ne retient qu'une trentaine de minutes du score de Trevor Jones et sur les 98 minutes de musique du film, cela reste très léger, étant donné le fait qu'il manque de nombreux morceaux sur cet album encore une fois envahi par des chansons inutiles (dont plusieurs ne sont même pas entendues dans le film, comme d'habitude...). Bilan plus que positif donc pour ce score qui est considéré à juste titre comme l'un des 'hits' du compositeur dans les années 90, un score incontournable à découvrir si ce n'est pas déjà fait!



---Quentin Billard