1-Main Title 3.28
2-Frank-N-Danish 1.55
3-Vienna Hot Dog 3.49
4-Buster Lip Lock 1.20
5-In Paradisum 2.58*
6-She's Not Hungary for Food 3.18
7-Club Spook 3.33
8-Frank Restrained 2.14
9-Monster Bus 0.58
10-Breakout 3.27
11-Vile and Contemptibe 0.57
12-Coyle and Cha Cha
Break In 2.47
13-Armanda Takes a Hit 2.09
14-Cruising with Grimes 1.31
15-Let's Shoot Grace 3.18
16-Delbo Delirious 1.02
17-Stake for Woody 1.38
18-Dog Speed 5.33
19-Franko-Fire 3.42
20-Trouble in Transylvania 2.32
21-Beauty Kills The Beast 6.33
22-The Vampire Lawyer
-Finale 1.44

*Inclu extrait de
"In Paradisum" du "Requiem"
composé par Gabriel Fauré.

Musique  composée par:

Don Davis

Editeur:

Edition promotionnelle

Album produit par:
Ford A.Thaxton
Monté par:
Stan Jones

(c) 1999 Edition promotionnelle.

Note: ***1/2
HOUSE OF FRANKENSTEIN
ORIGINAL MOTION PICTURE SOUNDTRACK
Music composed by Don Davis
Téléfilm ultra long de Peter Werner en deux parties (près de 4 heures!), 'House of Frankenstein' reprend le principe du film homonyme de Erle C.Kenton (1944) dans lequel on voyait s'affronter Frankenstein et Dracula. Peter Werner nous propose cette fois-ci de mélanger ensemble la créature de Frankenstein, les loups-garous et un vampire particulièrement puissant, trois grands monstres du cinéma d'horreur/fantastique réunis dans un seul film. Tout commence avec l'enquête menée par l'inspecteur Vernon Coyle (Adrian Pasdar) sur une série de meurtres atroces qui terrorisent la ville de Los Angeles, le tueur se faisant connaître sous le sobriquet de 'la rapace de minuit'. Incapable de trouver un suspect, Coyle avance difficilement dans son enquête, jusqu'à ce qu'il croise la route de Grace Dawkins (Teri Polo), une ravissante jeune femme qui s'est fait attaquer et mordre par un mystérieux loup un soir. Grace insiste sur le fait qu'il s'agissait bien d'un loup, mais Coyle a encore du mal à la croire. Petit à petit, il va tomber sous son charme, attiré par sa beauté et son magnétisme animal. Coyle ignore encore le terrible secret que cache Grace sans même le savoir: à cause de la morsure du loup, elle est elle-même devenue un loup-garou, incapable de contrôler ses pulsions animales les soirs de pleine-lune. Pendant ce temps, Crispian Grimes (Greg Wise), puissant homme d'affaire et patron d'une boîte de nuit nommée 'L'antre de Frankenstein', organise une expédition en Antarctique afin de retrouver le corps de la célèbre créature de Frankenstein (Peter Crombie), qui existerait réellement selon lui. L'expédition est un grand succès. La créature a été retrouvée congelée dans un immense bloc de glace. Après qu'il ait été libéré de la glace, le monstre de Frankenstein réussit à s'évader et erre seul dans les rues de la ville. Il se lie finalement d'amitié avec un vieux clochard nommé Armando (Richard Libertini). De son côté, Crispian se met à la recherche de Frankenstein. Coyle continue de galérer dans son enquête, et ce malgré les avertissements incessants d'une anthropologiste nommée Shauna Kendall (CCH Pounder), qui maintient une hypothèse surprenante: ces meurtres seraient en fait liés aux méfaits d'un vampire qui rôderait la nuit autour de Los Angeles. Evidemment, personne ne veut croire la professeur, jusqu'à ce que Coyle finisse enfin par découvrir la vérité sur Grace. Son enquête va alors l'amener à croiser le chemin de l'énigmatique et mégalomane Crispian Grimes, qui cache à son tour un sinistre secret.

Un flic, un loup-garou femme et la créature de Frankenstein contre un vampire assoiffé de sang? Pourquoi pas? Le projet est ambitieux, et Peter Werner atteint tout de même son objectif, mais à la manière d'un éléphant rentrant dans un magasin de porcelaine. Ici, pas de nuances dans la mise en scène et le jeu des acteurs. Greg Wise rivalise de charisme avec la charmante Teri Polo, une habituée des sujets sombres. Adrian Pasdar est quand à lui un héros assez unilatéral et dépourvu de personnalité (il se contente de mener son enquête et de céder au charme de Grace), tandis que Peter Crombie nous offre une sympathique performance dans le rôle du monstre de Frankenstein. A ce sujet, on ne peut s'empêcher de constater que quelque chose cloche: dans la rue, personne ne semble être surpris en croisant le chemin d'une créature difforme au visage inhumain, constitué d'un assemblage de morceaux de cadavres. Est-ce si fréquent de croiser des individus avec un visage pareil à Los Angeles? Plus sérieusement, cet aspect de l'intrigue est quelque peu étrange et bâclée, alors qu'il aurait justement été intéressant de voir la réaction des différentes personnes à la vue de ce monstre (par exemple, personne ne remarque une seule fois dans le film qu'il a une immense couture sur le haut du visage). Seulement voilà, le téléfilm dure près de 4 heures, or, avec un tel laps de temps, impossible de se perdre dans des détails infinis sables. Le réalisateur va à l'essentiel, mais c'est tant mieux. Hélas, l'ensemble demeure malgré tout assez décevant. On a du mal à rentrer dans cette histoire de femme loup-garou, de vampire/homme d'affaire mégalo et d'un Frankenstein agressif mais pourtant très gentil lorsqu'on sait lui parler. L'histoire est assez brouillonne, le mélange des personnages ne fonctionne pas toujours très bien, et l'ensemble demeure finalement un peu trop long, une longueur parfois presque prétentieuse et disproportionnée dans ce que le film cherche à nous montrer. Après tout, ne voit-on pas toujours la même chose durant 4 heures? Un vampire qui cherche à récupérer Frankenstein et Grace, un flic qui mène son enquête tout en protégeant Grace, etc. Au bout de la dernière heure, on finit par décrocher, surtout avec un final assez ridicule et insipide. Si vous voulez regarder (voire 'subir') 'House of Frankenstein', armez-vous de patience: ce sera très difficile pour vous de tenir bon jusqu'au bout des 4 heures de ce téléfilm trop ambitieux pour être honnête!

Fidèle habitué des productions horrifiques depuis quelques années, Don Davis signait en 1997 une excellente partition symphonique/chorale pour 'House of Frankenstein', qui demeure à ce jour l'un de ses plus beaux efforts dans le domaine de ses partitions orchestrales pour des films d'horreur (on pense surtout au récent 'House on Haunted Hill' ou à 'Valentine'). A la première écoute de cette partition, on est étonné ici par la puissance de la thématique qui se met progressivement en place durant tout le film. Les trois protagonistes principaux du film possèdent leurs propres thèmes, celui du vampire, de Frankenstein et de Grace. La qualité de ces différents thèmes fait que l'on accroche plus facilement à cette sombre histoire (sans en être pleinement convaincu), surtout grâce au savoir-faire orchestral du musicien. A noter que certains passages sont écrits pour synthétiseurs, dans un style plus 'cheap', plus 'musique de téléfilm à petit budget'. Face aux grands mouvements orchestraux/choraux de 'House of Frankenstein', il est certain que ces passages électroniques restent des éléments mineurs et souvent peu intéressants dans cette sympathique partition horrifique. L'excellent 'Main Title' affirme d'emblée le ton du score: cordes agitées, cuivres sombres, petit ostinato rythmique, percussions électroniques habituelles et une chorale puissante qui accompagne le thème principal, qui fait ici une entrée à la fois puissante et majestueuse. Il s'agit en fait ici du thème du vampire, reconnaissable à sa mélodie de 8 notes. La seconde partie du thème est soutenue par des choeurs quasi épiques évoquant la puissance maléfique du vampire sous la forme d'un 'Dies Irae', dans un style qui rappelle parfois 'Conan The Barbarian' de Basil Poledouris. A noter qu'ici, Don Davis s'est quelque peu inspiré du célèbre 'Hellraiser II' de Christopher Young (imposé dans les temp-tracks du film?), une influence plus qu'évidente dans le thèmes du vampire et dans l'utilisation que fait Davis des choeurs. La dernière partie du morceau évoque les premiers méfaits de la créature, pour un premier morceau d'action où Davis évoque la terreur du monstre avec un orchestre agité et des percussions métalliques - Davis reprend ici le style action de 'The Beast', et, si vous écoutez bien, vous pourrez aussi entendre se glisser furtivement dans la pièce le motif de 3 notes ascendantes de 'The Beast'.

Après une introduction grandiose sans être extrêmement inoubliable, 'Frank-N-Danish' nous introduit au sombre thème de Frankenstein, lui aussi accompagné ici de choeurs, pour la séquence du bloc de glace. Davis décrit la créature de manière assez menaçante (impression renforcée par l'utilisation de la chorale), même si, par la suite, le monstre de Frankenstein s'avèrera être du côté des héros. Davis prolonge son exploration des différentes ambiances du film en nous introduisant un petit passage romantique au début de 'Vienna Hot-Dog', où cordes, vents et piano s'harmonisent de manière agréable pour évoquer la relation amoureuse entre Coyle et Grace. Mais, comme souvent dans ce style de production, le compositeur aime bien rompre de manière inattendue avec une ambiance sereine pour amener la terreur. C'est le cas de la seconde partie du morceau, orienté vers le suspense et la terreur pour les nouveaux méfaits du monstre. Cette fois, il s'agit de la séquence où le loup-garou s'introduit dans l'hôtel et tente d'attaquer Grace. On notera l'utilisation de quelques touches d'électronique plus atmosphériques, qui viennent parfois compléter les effets orchestraux habituels du compositeur, utilisant ici l'atonalité et les dissonances comme il sait si bien le faire (on notera néanmoins ici une nouvelle reprise du motif de 3 notes de 'The Beast'). La partie terreur de 'Vienna Hot-Dog' - manifestement influencé de 'The Beast', surtout dans la rythmique et les percussions métalliques - nous rappelle à quel point Don Davis est un maître de ce genre de déchaînements orchestraux. Malgré le suspense et la terreur ambiante, les deux héros trouvent le temps de respirer un peu au début de 'Busted Lip Lock', avant que Davis nous ramène au sombre thème de Frankenstein, qui erre alors dans les rues de la ville. Don Davis prend donc le parti pris d'opter pour l'utilisation de leitmotive, à la manière d'un opéra de Wagner, chaque thème accompagnant le personnage auquel il se rattache tout au long de cette très longue aventure. Le développement que nous propose Don Davis au cours des ces 4 longues heures est d'ailleurs assez étonnant, la partition ne s'essoufflant jamais, hormis quelques pièces de transition parfois plus ennuyeuses.

Dans 'In Paradisum', Davis nous propose un petit arrangement de la célèbre pièce du 'Requiem' de Gabriel Fauré, qu'écoute alors Crispian Grimes chez lui, avant que ce dernier ne se transforme en vampire et vole en quête de sa proie (ce qui est étonnant, étant donné que les vampires détestent tout ce qui a rapport au sacré et à la religion). La magnifique musique chorale de Fauré contraste alors avec la noirceur de la séquence, une superbe idée de mise en scène, qui tombe malheureusement comme un cheveu sur la soupe en plein milieu de la première partie du téléfilm. Le 'In Paradisum' est entrecoupé de moments plus terrifiants et agressifs avec des percussions et des choeurs quasi sataniques, les voix étant une fois encore utilisées ici pour évoquer la puissance maléfique du vampire. 'She's Not Hungary For Food' est ce genre de pièces d'action dissonantes que Davis sait si bien écrire, avec ses habituelles montées de cuivres dissonants, des cordes agitées à la 'Bound', et des choeurs soutenant une fois de plus le sombre thème de 8 notes du vampire, pour une nouvelle évocation de ses terrifiants méfaits. A noter ici l'utilisation du piano dans un registre plus thriller/action. L'action culmine dans l'agressif 'Club Spook' et ses rythmes manifestement inspirés de Christopher Young (on pense ici à 'Species', 'Copycat', 'Murder at 1600', etc.). Dans 'Club Spook', Davis nous propose une sorte de jeu du chat et de la souris, le suspense alternant sans arrêt avec de grands moments de terreur orchestrale chaotique (effets de cordes macabres, clusters dissonants, percussions agressives, choeur diabolisant, etc.) pour l'une des scènes d'action dans la boîte de Grimes.

La partition atteint l'un de ses climax dans le superbe 'Frank Restrained' qui n'est pas sans rappeler le 'Dracula' de Wojciech Kilar allié avec le 'Hellraiser II' de Christopher Young. Le morceau reprend le superbe thème choral du vampire avec un ostinato entêtant confié à des timbales, pour l'un des meilleurs moments du téléfilm - une triple scène dans laquelle Grace et Coyle font l'amour, où le loup-garou se fait abattre d'une balle en argent dans le coeur, et où le vampire mord une amie de Grace dans son appartement. La puissance du thème de choeur atteint ici son apogée dans une pièce quasi épique et grandiose à souhait, qui transcende littéralement cette superbe séquence, la musique apportant ici une énergie indispensable à cette 'triple' scène. A noter que, dans 'Monster Bus', Davis annonce très brièvement les premières notes du thème de Grace/loup-garou, thème qui sera essentiellement développé au cours de la seconde et dernière partie du téléfilm. L'excellent 'Breakout' est quant à lui un autre morceau d'action décrivant la fuite de Frankenstein qui s'échappe hors de l'Antre de Frankenstein. On retrouve une fois encore les percussions métalliques, les cuivres agressifs et dissonants et les rythmiques électroniques excitantes héritées de 'The Beast'. Du pur Don Davis en somme, pour une musique d'action frénétique, impeccable sur les images du film! On respire un peu avec le paisible 'Vile and Contemptibe'.

Ici, impossible de passer à côté du superbe 'Coyle and Cha Cha Break In' (le titre de la piste n'est pas bon!), écrit pour la séquence où Grimes invite Grace à un dîner, avant de tenter de la séduire. Le morceau se présente sous la forme d'une superbe pièce pour choeurs et orchestre, la chorale étant utilisée ici sous la forme d'un Requiem classique, poignant et funèbre (paroles en latin), évoquant les pouvoirs de séduction du vampire. C'est au cours de cette seconde partie du téléfilm que Don Davis développe enfin le thème de Grace, qui apparaît ici, chanté sur les paroles du 'Dies Irae' (jour de colère) latin de la messe de Requiem. D'habitude, le 'Dies Irae' est un chant de fureur, mais ici, Davis annihile tout côté terrifiant et privilégie au contraire un certain climat d'envoûtement, d'inquiétude, de mystère, lié au vampire et au secret qui hante Grace et qu'elle ne comprend pas encore. La musique apporte une lumière toute particulière à la scène, avec l'introduction du thème du loup-garou lié à Grace (un thème dont s'inspirera par la suite Don Davis pour écrire le début de son thème pour 'House on Haunted Hill'). La terreur culmine dans le sinistre 'Cruising with Grimes', avec ses effets orchestraux de cordes et de vents hérités du langage atonal avant-gardiste du 20ème siècle - une nouvelle évocation frissonnante et chaotique des méfaits du vampire, avec des choeurs macabres et brumeux. Après les atmosphérique 'Delbo Delirious' et 'Let's Shoot Grace' et sa chorale envoûtante, 'Stake for Woody' reprend le thème mystérieux de Grace aux cordes dans une ambiance plus éthérée et envoûtante (Davis évoque ici Grace et son emprisonnement dans le château de Grimes).

La longue confrontation finale débute alors avec un 'Dog Speed' enragé - autre morceau d'action incontournable du score - où le thème choral du vampire alterne avec des moments de suspense et de sursauts de terreur. Le morceau évoque l'affrontement dans la pièce du château de Grimes, avec Frankenstein, Kendall, Grace et Coyle. Pour la dernière partie du morceau, c'est le départ des héros vers le repère de Grimes, dans un style plus déterminé et quasi majestueux, propre à ce morceau (le thème de Frankenstein est toujours présent, surtout aux trombones/cors). La confrontation se prolonge dans le sombre et agressif 'Franko-Fire' (avec une nouvelle reprise du thème de choeur du vampire) et aboutit à 'Trouble in Transylvania' sous la forme d'une résolution plus apaisée (Frankenstein s'apprête à faire brûler le corps du vampire dans le feu). Mais la terreur repointe une dernière fois le bout de son nez dans 'Beauty Kills The Beast' (Davis ferait-il une allusion ironique à la série 'Beauty and The Beast', pour laquelle il a écrit la musique?), où l'on retrouve les rythmiques martiales de la fin de 'Trouble in Transylvania' lorsque Grace est emmené en hélicoptère avec Coyle. On retrouve ici le thème de Grace aux cordes, pleinement développé tout au long du film, Davis nous faisant comprendre ici toute l'importance du personnage interprété par Teri Polo au cours de ce long final où s'affrontent Coyle et Grimes, devenus simplement des rivaux de 'coeur', avant un final plus héroïque et paisible, nuancée par une touche de mystère qui souligne le fait que Frankenstein est toujours vivant (une dernière reprise de son thème) et traîne quelque part, sur un bateau, loin des Etats-Unis. Le véritable final aboutit au sombre 'The Vampire Lawyer - Finale', pour une dernière reprise chorale plus épique, avec un violoncelle solitaire et une ambiance plus macabre et dissonante qui conclut le film sur une ultime touche de noirceur.

Pour un téléfilm de cette envergure, Don Davis a écrit un grand score orchestral/choral assez étonnant, le genre de musique que l'on n'a pas toujours l'occasion d'entendre sur des téléfilms plutôt modestes. Apparemment, Davis a eu ici tout le budget nécessaire pour confectionner cette puissante partition tout à fait typique du style orchestral du compositeur, même si la musique semble parfois ici prisonnière de ses propres influences ('Hellraiser II' de Christopher Young, 'Conan The Barbarian' de Poledouris, 'The Beast' de Don Davis, 'Dracula' de Wojciech Kilar, etc.). Don Davis confirme néanmoins avec 'House of Frankenstein' qu'il possède un véritable talent de compositeur, qu'il n'hésite pas à mettre au service de téléfilms souvent méconnus ou à plus petits budgets. Le score a été publié sous la forme d'un excellent album promotionnel contenant près d'une heure de musique, avec les meilleurs moments de la partition de 'House of Frankenstein', une BO que nous vous recommandons chaleureusement, surtout si vous appréciez régulièrement les différents travaux du compositeur pour le cinéma et la télévision. Sans être ce que Don Davis a fait de mieux dans le domaine, 'House of Frankenstein' a au moins le mérite de nous prouver à quel point Davis est un grand professionnel qui, avec la trilogie 'Matrix' des frères Wachowsky, atteindra enfin le sommet de son art!


---Quentin Billard