Né le 10 février 1929 à Pasadena en Californie, le jeune Jerrald Goldsmith passa sa jeunesse à Los Angeles, où il se destina en premier à une carrière de compositeur pour musique de concert. Dès l'âge de 6 ans, il commença à apprendre le piano auprès de Jakob Gimpel. Puis, à 13 ans, il suivit les cours d'écriture, de théorie musicale et de contrepoint auprès de Mario Castelnuovo-Tedesco (grand compositeur guitariste d'origine italienne qui émigra aux Etats-Unis en 1939). Dans les années 40, le jeune Goldsmith rencontra le grand Miklos Rozsa en personne et décida de suivre ses cours de composition pour le cinéma à l'Université de Californie du Sud. Après avoir découvert la partition de Rozsa pour ‘Spellbound' d'Alfred Hitchcock (1945), Goldsmith sut désormais quelle était la voie qu'il souhaitait suivre, et il se passionna très vite pour l'univers de la musique de film.
En 1950, alors qu'il venait de se marier avec la chanteuse Sharon Hennigan Goldsmith, Jerry Goldsmith entra au département musical de la CBS (célèbre chaîne de radio-télévision américaine) où il débuta avec un emploi modeste de copiste. Puis, très vite, il se fit remarquer et commença à écrire et à diriger des formations instrumentales pour des émissions et séries télévisées. Ce sont ses premières compositions pour des émissions radio comme ‘Romance' et ‘CBS Radio Workshop' qui lui permirent de faire ses armes et de l'amener progressivement vers la télévision. Ces années d'apprentissage à la radio ne furent pas faciles pour le jeune musicien, qui devait bien souvent enregistrer et jouer en direct ses propres compositions avec des moyens rudimentaires et un budget extrêmement restreint. Goldsmith travailla alors pour la CBS jusqu'au début des années 60, pour laquelle il signa la musique de plusieurs épisodes de la célèbre série télévisée des années 50 ‘Studio One' (aux côtés d'un grand musicien qui n'était autre que Bernard Herrmann), sans oublier sa participation à différentes émissions et série télévisées telles que ‘Hallmark Hall of Fame', ‘General Electric Theater', ‘Climax!' (où il rencontra le réalisateur Jack Smight avec lequel il allait collaborer sur certains films dans les années 60/70), ‘The Lineup', ‘Playhouse 90', ‘Gunsmoke' et ‘Have Gun – Will Travel', ces deux dernières séries télévisées se déroulant dans l'univers du Far-West américain ayant sans aucun doute contribué à accentuer le goût du compositeur pour les musiques de western qu'il écrira tout au long des années 60/70.
Ce fut en 1957 que Jerry Goldsmith signa sa première partition pour un long-métrage produit par Warner Bros, ‘Black Patch' (L'homme au bandeau noir), obscur western d'Allen H. Miner avec George Montgomery et Diane Brewster, qui fut très vite oublié (il n'existe actuellement aucune édition DVD de ce western méconnu). Fort de cette première expérience, Goldsmith continua d'écrire pour des séries télévisées de plus grande envergure à la fin des années 50 comme le célèbre ‘The Twilight Zone' (La quatrième dimension) de Rod Serling, à jamais immortalisée par le fameux thème du compositeur Marius Constant, et à laquelle de grands musiciens du cinéma comme Bernard Herrmann, Leonard Rosenman, Fred Steiner et Franz Waxman apportèrent leur contribution. Engagé par Revue Studios, Goldsmith écrivit en parallèle de son travail pour les productions télévisées CBS la musique de plusieurs séries TV incluant par exemple ‘Wagon Train', ‘Perry Mason', ‘Wanted: Dead or Alive' (ces deux dernières séries étant produites par CBS), sans oublier ‘Thriller' au début des années 60, fameuse série d'anthologies horrifiques présentée par Boris Karloff. Sa participation à quelques séries de Revue Studios l'amènera par la suite à mettre en musique des séries des années 60 plus célèbres telles que ‘Dr. Kildare' (Goldsmith n'a écrit que le thème de cette série) ou ‘The Man From U.N.C.L.E.' (des agents très spéciaux).
Poursuivant ses compositions pour la télévision, Goldsmith écrivit la musique de deux nouveaux long-métrages de la fin des années 50, le thriller ‘City of Fear' (Irving Lerner – 1959, avec Vince Edwards et Lyle Talbot) et le western ‘Face of a Fugitive' (Paul Wendkos – 1959, avec Fred MacMurray et Lin McCarthy) où il fut crédité au générique sous le nom de ‘Jerrald Goldsmith'. En 1960, le maestro signe la musique de ‘Studs Lonigan' d'Irving Lerner, un drame typique des sixties avec Christopher Knight et un Jack Nicholson très jeune et totalement méconnu à l'époque. Il participe à la musique du documentaire ‘The General with the Cockeyed Id' en 1961 et compose la musique du polar dramatique ‘The Crimebusters' de Boris Sagal (1961, avec Peter Mark Richman et Martin Gabel). C'est à cette époque que Goldsmith se fit remarquer par le grand Alfred Newman, qui était alors directeur du département musique à la 20th Century Fox (il y resta pendant de très longues années). Conscient du talent de ce jeune compositeur, Newman confia à Goldsmith le soin d'écrire la musique de l'une de ses premières partitions majeures pour le cinéma: ‘Lonely Are The Brave' (Seuls sont les indomptés), western réalisé en 1962 par David Miller mettant en scène Kirk Douglas dans la peau d'un cow-boy qui vit dans une époque qui n'est plus la sienne, pourchassé par un shérif interprété par Walter Matthau, entouré de grands acteurs américains tels que Gena Rowlands ou George Kennedy. La même année, Goldsmith enchaîna ensuite avec une production Universal Pictures, ‘Freud', réalisé par John Huston, film retranscrivant le parcours du célèbre médecin autrichien Sigmund Freud (Mongtomery Clift) dans son élaboration de ses théories de la psychanalyse et du complexe d'Œdipe, pour lequel le compositeur enregistra sa musique en Europe. Ce fut la première nomination du compositeur aux Academy awards en 1962, une partition avant-gardiste et expérimentale qui marque une étape décisive dans la carrière du grand compositeur américain.
Désormais, Jerry Goldsmith était lancé dans le cinéma et partait pour accomplir 40 ans de carrière exemplaire au service du cinéma américain. Passionné par son métier, Goldsmith n'hésitait pas à mettre en musique jusqu'à 4 ou 5 films en une seule année, sur des sujets et des styles souvent diversifiés. C'est aussi à cette époque que le compositeur se prit d'affection pour Alex North et ses partitions pour le cinéma, considérant ce grand musicien du ‘Golden Age Hollywoodien' qu'il admirait plus particulièrement comme l'un de ses compositeurs fétiches, bien que du point de vue des influences musicales, Goldsmith a toujours affirmé qu'il n'a jamais été influencé par des compositeurs de musique de film dans ses œuvres, chose que l'on peut croire volontiers si l'on considère la personnalité musicale flagrante de ses toutes premières compositions pour le cinéma (‘Lonely Are The Brave' contenait déjà les formules orchestrales et les tics d'écriture et d'harmonie typiques du compositeur, et ce dès 1962 !). Si le début des années 60 a été marquée par quelques partitions de jeunesse plutôt secondaires (‘The Stripper', ‘The List of Adrian Messenger', ‘Lilies of The Field'), c'est avec le drame intimiste de Guy Green ‘A Patch of Blue' (Un coin de ciel bleu) en 1965 et surtout ‘The Sand Pebbles' (La Canonnière du Yang-Tsé) de Robert Wise en 1966 que Goldsmith signa deux de ses premiers grands classiques qui permirent de le faire remarquer du grand public. Mais l'un de ses premiers chef-d'oeuvre reste sans aucun doute l'incontournable ‘Planet of The Apes' (La Planète des Singes) réalisé par Franklin J. Schaffner en 1968. Partition expérimentale et audacieuse pour l'époque, ‘Planet of The Apes' représentait la somme de toutes les influences musicales du compositeur à cette époque, que ce soit Bartok ou Stravinsky pour les jeux sur les rythmes et les superpositions harmoniques osées, Varèse ou Schoenberg pour l'utilisation de sonorités insolites et du système dodécaphonique (série de 12 sons empruntées à la gamme chromatique), etc. Avec le film de Schaffner, Goldsmith amorçait une collaboration d'une richesse rare – qui débuta, chose moins connue, en 1963 sur ‘The Stripper' (Les loups et l'agneau).
Dès lors, la carrière de Goldsmith s'accéléra à une vitesse impressionnante, le compositeur imposant une patte orchestrale intuitive et rigoureuse, basée sur un sens inné du rythme sous toute ses formes (changement de mesure, jeux sur les rythmes syncopés, décalages rythmiques divers, etc.) et des orchestrations privilégiant généralement plus particulièrement les trombones et les cors dans le pupitre des cuivres. A cela s'ajoutait aussi un travail sur les harmonies héritées de musiciens impressionnistes français de la première moitié du 20ème siècle, une influence qui ne tarda pas à se faire grandement ressentir dans certaines de ses partition des années 70 et des années 80 (sa partition pour ‘Islands In The Stream' de Franklin J. Schaffner s'inspirait du style ondoyant et imagé de ‘La mer' de Claude Debussy). Pour finir, on ne pourra pas passer sous silence l'apport immense de l'électronique dans la musique de Jerry Goldsmith, et plus particulièrement au milieu des années 70, où Goldsmith entama ses premières expériences dans la musique électronique avec sa partition expérimentale pour ‘The Mephisto Waltz' (Satan mon amour) réalisé par Paul Wendkos en 1971, une chose qui allait devenir récurrente à tel point que le compositeur allait en faire un axe principal de son discours musical, mélangeant orchestre symphonique et textures électroniques (dans un genre aussi expérimental suivront ‘The Reincarnation of Peter Proud' en 1975, le superbe ‘Logan's Run' en 1976, etc.). Il faut dire que, très tôt dans sa carrière pour le cinéma, Jerry Goldsmith a toujours manifesté son goût pour l'expérimentation et les recherches insolites, que ce soit la partition atonale et avant-gardiste inspirée de Berg et Schoenberg dans ‘Freud', les instrumentations insolites et les mélanges sériels de ‘Planet of The Apes' sans oublier une curieuse partition étrangement post-moderne avec un orgue religieux décalé dans ‘Seconds' (L'opération diabolique) pour le film de John Frankenheimer réalisé en 1966.
Si ‘Planet of The Apes' permit de faire remarquer Jerry Goldsmith auprès du grand public en révélant sur la grosse production de Franklin J. Schaffner tout le talent et le génie d'un compositeur doué pour l'expérimentation et les recherches sonores et rythmiques, sa troisième collaboration à un film de Schaffner allait à tout jamais marquer la carrière du compositeur. La musique que le compositeur écrivit pour ‘Patton' en 1970 reste à ce jour l'une des plus célèbres partitions de Jerry Goldsmith, qui a véritablement immortalisé le film à tout jamais avec son fameux motif de triolets de trompettes en échoplex, une idée énigmatique qui évoquait à merveille toute la complexité et la profondeur de l'esprit et des idéaux du grand général américain incarné dans le film par le charismatique George C. Scott. Avec ses premières grandes partitions, Jerry Goldsmith s'imposait désormais comme un compositeur incontournable à Hollywood. Goldsmith continuait de composer la musique de divers westerns tels que ‘Rio Lobo' (1970) ou ‘Wild Rovers' (Deux hommes dans l'Ouest) en 1971, poursuivant au début des années 70 sa composition pour des séries TV et des téléfilms. En 1973, sa quatrième collaboration avec Schaffner dans ‘Papillon' permettait au compositeur d'accoucher d'un nouveau chef-d'oeuvre, inspiré une fois encore de la musique impressionniste française du début du 20ème siècle. Ce fut avec ‘The Omen' (La Malédiction) de Richard Donner (1976) que Jerry Goldsmith obtint son seul et unique oscar pour la partition satanique et chaotique à laquelle le compositeur fit participer sa seconde épouse, Carol Heather Goldsmith (avec qui il était marié depuis 1973), qui interpréta la chanson du film ‘The Piper Dreams'. Les années 70 furent ainsi marquées de grandes partitions restées inégalées à ce jour, incluant ‘Patton' (1970), ‘Papillon' (1973), ‘Chinatown' (1974), ‘The Wind and The Lion' (Le lion et le vent – 1975), ‘Logan's Run' (1976), ‘Capricorn One' (1978), sans oublier deux des plus grands chef-d'oeuvres incontournables du compositeur, ‘Star Trek The Motion Picture' et le génial ‘Alien', tout deux écrits en 1979, partitions brillantes et inspirées qui conclurent les années 70 avec puissance et intensité.
Hélas, plus les années avançaient, plus le compositeur se voyaient proposer des projets de moins en moins ambitieux, plus orienté vers le mercantilisme hollywoodien et l'univers du spectaculaire. Au cours des années 70, Jerry Goldsmith aura écrit la musique de films sans grand intérêt ou des productions de seconde zone tels que ‘Shamus' (Le fauve – 1973), ‘One Little Indian' (1973), ‘High Velocity' (Haute tension – 1976), ‘Damnation Alley' (Les survivants de la fin du monde – 1977) ou le ridicule ‘The Swarm' (L'inévitable catastrophe), film catastrophe d'Irwin Allen réalisé en 1978 et qui, malgré un casting prestigieux, échoua lamentablement et s'imposa comme l'un des navets hollywoodiens les plus ridicules de cette fin des années 70, ce qui n'empêcha pas le compositeur de livrer une superbe partition symphonique de qualité pour un film qui n'en méritait certainement pas autant. C'est ce très grand professionnalisme du compositeur qui assura son succès auprès des artisans hollywoodiens qui n'hésitaient pas à l'engager, parfois même pour tenter de rehausser le niveau de qualité de productions "foireuses" et dénuées d'imagination et de talent. Avec une constance et une volonté rare, le maestro signa tout au long de sa carrière plusieurs musiques de qualité pour des films minables et sans valeur, un état de fait rare qui se confirma pourtant et s'amplifia dans les années 80, où le compositeur hérita de certains des plus mauvais films de l'époque (‘Inchon' en 1981, ‘Supergirl' en 1984, ‘King Solomon's Mines' en 1985, etc.).
Pourtant, le compositeur continua de suivre un même but: aller au plus profond des images du film et ne pas se contenter d'illustrer banalement ce qu'il voyait à l'écran. C'est en ce sens l'un des grands mérites du compositeur, celui d'avoir su donner une véritable âme musicale à la plupart des films qu'il mit en musique, ne se contentant pas d'une approche superficielle des films qu'il mettait en musique mais d'un approfondissement parfois plus psychologique révélant la démarche d'un artiste à part entière, et même si certaines de ses partitions des années 80 trahissait un certain essoufflement probablement du au déclin de la qualité des productions hollywoodiennes de l'époque, état de fait qui se confirmera encore dans les années 90, où le compositeur en était arrivé à écrire, non sans grand talent, bon nombre de partitions fonctionnelles sans surprise ni originalité, révélant néanmoins un grand professionnalisme à rude épreuve.
Des années 80, on retiendra quelques partitions incontournables comme le très inspiré ‘Poltergeist' (1982), marquant l'unique collaboration du compositeur à une production signée (et officieusement réalisée par) Steven Spielberg, suivie de ‘First Blood' (Rambo – 1982), ‘Under Fire' (1983), ‘Legend' (1985), ‘Lionheart' (Coeur de Lion, la croisade des enfants – dernière collaboration de Goldsmith à un film de Franklin J. Schaffner en 1987) sans oublier le délirant ‘The ‘Burbs' (Les Banlieusards – 1989) qui marquait les sommets de la nouvelle collaboration entre Goldsmith et un réalisateur révélé à la fin des années 70, Joe Dante : une collaboration intéressante qui fut marqué par l'humour, la dérision, la fantaisie et l'aventure. Dans les années 90, on pourra retenir ‘Total Recall' (1990), ‘Gremlins 2' (1990), ‘Basic Instinct' (1992), ‘Rudy' (1993), ‘First Knight' (Lancelot – 1995), ‘Powder' (1995), ‘The Ghost & The Darkness' (1996), ‘Air Force One' (1997), ‘L.A. Confidential' (1997), ‘The Mummy' (La Momie – 1999) ou bien encore ‘The 13th Warrior' (Le Treizième Guerrier – 1999). Les années 90, à l'instar des années 80, auront été marquées dans la carrière de Jerry Goldsmith par l'émergence d'une multitude de partitions d'action d'une grande ampleur, des partitions où rayonnaient une virtuosité orchestrale et un sens encore plus aiguisé et complexe des jeux rythmiques divers et imaginables, à tel point que les scores d'action de Goldsmith (qui firent son succès tout au long des années 80/90) étaient généralement réputées être extrêmement difficile à interpréter par les musiciens des orchestres. Pour l'anecdote, Jerry Goldsmith du abandonner ses premières sessions avec un orchestre européen pour sa musique de ‘Total Recall' (réalisé par Paul Verhoeven en 1990) avant de se rabattre sur ses fidèles musiciens du ‘National Philharmonic Orchestra', l'orchestre européen ayant déclaré la partition de Goldsmith carrément injouable! C'est dire la complexité et la sophistication de ces partitions qui, bien que souvent très bruyantes et massives, n'en demeuraient pas riches et soigneusement élaborées avec art et talent.
Jerry Goldsmith est mort le 21 juillet 2004 dès suite d'un cancer, à Beverly Hills en Californie. Il avait 75 ans. Admiré par la plupart des passionnés de musique du film un peu partout dans le monde, Jerry Goldsmith était l'un des plus grands musiciens du XXème siècle, un compositeur qui marqua son époque, qui contribua à modifier la vision que l'on se faisait de la musique de film, apportant un professionnalisme et un amour rare à sa musique pour le cinéma, un art qu'il défendait avec vigueur et ténacité, le compositeur n'ayant ainsi écrit que très peu de musique pour les salles de concert, hors cinéma. Sa musique a été fréquemment jouée à Londres, à Monaco, à Gand, etc. Il fut aussi un modèle pour d'autres compositeurs de musique de film tels que James Newton Howard, qui, en 1993, étudia le style des musiques d'action de Goldsmith pour sa partition de ‘The Fugitive' d'Andrew Davis, sans oublier le jeune Marco Beltrami, qui étudia auprès du maestro californien et l'aida à se lancer dans le métier. Pour finir, on pourra aussi rappeler que la musique de Jerry Goldsmith est particulièrement appréciée par Christopher Young et John Ottman. Voilà en tout cas un compositeur hors pair qui, bien que récemment disparu, continue toujours de faire autant parler de lui, un grand musicien à jamais immortalisé par son oeuvre exemplaire pour le cinéma, qui respire toute la passion et le talent d'un compositeur qui travaillait plus que jamais pour le cinéma et contribua à façonner une vision plus particulière et plus personnelle de ce qu'était et devrait toujours être la musique de film : une symbiose artistique parfaite, physique et spirituelle, entre les images et la musique.
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